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Le poids du choix

ผู้เขียน: Adek
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-08-12 08:44:10

Le cabinet du notaire semblait figé dans une attente glaciale, comme suspendu dans le temps. La lumière blafarde des néons frappait les visages tendus des présents. Alia, serrant son sac contre elle, sentait chaque battement de son cœur résonner dans sa poitrine. Sa tante prise par une urgence ne put l'accompagner finalement.

Maître Djibril s’installa derrière son bureau, ouvrit sa mallette et en sortit un épais dossier jauni. Sa voix, solennelle, brisa le silence.

— Je vous remercie d’être venues. Aujourd’hui, je vais procéder à la lecture du testament de feu Monsieur Bakary.

Alia sentit un poids se poser sur ses épaules.

Maître Djibril ouvrit lentement le testament, ses doigts effleurant les pages jaunies. Il leva les yeux vers l’assemblée, son regard grave.

— « Monsieur Bakary a décidé de léguer soixante pour cent de son patrimoine à sa fille aînée, Mademoiselle Alia Bakary. »

Un souffle d’incrédulité parcourut la pièce. Alia sentit son cœur s’emballer.

Le visage de la belle-mère Mireille se crispa aussitôt, un mélange de colère et de frustration se peignant sur ses traits. Sa main se serra nerveusement sur l’accoudoir du fauteuil.

— « Quoi ? Comment ça ?C'est un cauchemar ou quoi ?» souffla-t-elle, elle n’en croyait pas ses oreilles.

Mais le notaire poursuivit, la voix plus ferme :

— « Cette transmission est cependant soumise à une condition : Alia devra épouser un homme que Monsieur Bakary a lui-même choisi. Et ils devront rester ensemble au moins deux ans avant d'envisager un potentiel divorce. »

— Quoi ? s’exclama Alia C’est une… Une blague ou quoi ? Mais pourquoi m'imposer cela ? Ça n'a aucun sens !

Le notaire poursuivit, impassible.

— Dans le cas où cette condition ne serait pas respectée, les parts d’Alia reviendraient intégralement à Madame Bakary et à leur fille, qui détiennent déjà quarante pour cent du capital.

La demi-sœur d’Alia, Séréna, les bras croisés, laissa échapper un petit sourire narquois.

— Voilà qui arrange bien les choses…

Alia sentit une colère brûlante monter en elle. Ses poings se serrèrent, ses mâchoires claquèrent.

— C’est… absurde ! lança-t-elle, la voix tremblante mais ferme. Mon père n’aurait jamais… il ne m’aurait jamais mise dans cette situation !

Mireille, plus rassurée

— Il a sûrement ses raisons, répondit elle sèchement. Et ce testament est la loi.

— Vous n’avez pas à parler en son nom ! cria Alia, sa colère prenant le dessus.

Elle se leva brusquement, faisant craquer la chaise sous elle.

— Vous vous fichez de moi ? Vous pensez que je vais épouser quelqu’un choisi par un homme mort, sur une simple décision que je n’ai même pas pu discuter ?

Le notaire tenta d’intervenir.

— Mademoiselle, il ne s’agit pas de discuter, mais de respecter la volonté du défunt.

— Et si je refuse ? demanda-t-elle, défiant la pièce du regard.

— Vous perdrez tout, répondit-il calmement.

Le visage d’Alia devint une tempête.

— Alors c’est ça ? Une prison dorée ? On me vend un héritage comme une marchandise ?!

La belle-mère redressa la tête, défiant Alia du regard.

— Tu n’es plus qu’une étrangère dans cette maison. Une fille abandonnée. Tu devrais t'estimer heureuse qu'il ait daigné pensé à toi.

Les mots tranchèrent l’air, laissant Alia muette un instant. Puis sa rage explosa.

— Étrangère ? Abandonnée ? C'est toi, qui as usurpé ma place et détruit tout ce que j’avais d’attaches !

Le notaire, tentant de calmer la situation, leva la main.

— Je vous prie, mesdames, restons courtoises.

Séréna regardait Alia avec une étincelle dure dans les yeux.

— « Si tu ne te plies pas à cette condition, tout nous revient à nous. Alors bonne chance, grande sœur pour décider.

Alia recula, la rage bourdonnant dans ses veines.

— « Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Mais je sais que je ne serai jamais une marionnette dans cette histoire. »

Elle tourna les talons, claquant la porte derrière elle, laissant derrière elle le silence lourd d’une guerre qui ne faisait que commencer.

La nuit était tombée lorsque Alia rentra enfin chez sa tante. Le silence de la petite maison contrastait violemment avec la tempête dans sa tête.

Assise au bord du lit, elle relisait mentalement chaque mot du testament.

« Épouser un homme choisi par mon père… ou perdre tout. »

Un dilemme cruel. Une humiliation. Une trahison.

Mais au fond d’elle, une idée germait.

Se venger. Montrer à tous qu’elle n’était pas une simple marionnette. Et surtout elle ne pouvait pas se permettre de laisser toute la fortune de son père entre les mains de ces deux vautours.

Elle avait grandi dans l’ombre, ignorée, privée de ce qui lui revenait de droit. Et maintenant, voilà que le père qu’elle n’avait plus vu depuis des années venait la lier à un homme inconnu, à une condition qui semblait sortie d’un vieux roman.

La colère se mêlait à la curiosité.

— Qui est cet homme ?

— Pourquoi lui ?

— Et surtout… que cachait mon père pour en arriver là ?

Le regard d’Alia se durcit.

Demain était un autre jour.

Et elle allait jouer selon ses propres règles.

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