Sofia Morel, une jeune mère célibataire, élève seule ses jumeaux, Noah et Liam, après avoir traversé un passé difficile. Pour sauver sa mère malade, elle a dû faire un choix déchirant : vendre son corps pour obtenir l’argent du traitement. Cette nuit a changé son destin à jamais, car elle est tombée enceinte sans jamais connaître l’identité du père de ses enfants. Aujourd’hui, elle mène une vie simple mais digne, cachant son passé et protégeant ses fils du poids de ses erreurs. Pendant ce temps, dans un monde de pouvoir et de luxe, Adrian Lancaster, héritier du puissant empire familial, vit dans l’excès et l’insouciance. Séducteur invétéré, il jongle entre affaires et plaisirs sans se douter qu’un secret pourrait bouleverser sa vie. À la tête de Lancaster Industries aux côtés de son frère Elias, il est redouté dans le monde des affaires, mais incapable de construire une véritable relation. Le destin les ramène sur le même chemin lorsque les jumeaux commencent à poser des questions sur leur père. Sofia, terrifiée à l’idée que la vérité éclate, tente de maintenir son équilibre, mais les fils du passé se resserrent autour d’elle. Quand Adrian découvre qu’il a des enfants dont il ignorait l’existence, il est prêt à tout pour reprendre sa place dans leur vie. Mais peut-on réparer les erreurs du passé quand tout a commencé par un mensonge ? Entre secrets, regrets et confrontations, Sofia et Adrian devront faire face à la vérité… et choisir entre la vengeance, le pardon ou un amour qu’ils n’ont jamais osé espérer.
Lihat lebih banyakLe premier rayon de soleil traversa les rideaux en lin beige, illuminant doucement la chambre d’une lueur dorée. Dans un lit spacieux mais froid, Sofia Moreau ouvrit lentement les yeux, habituée à commencer ses journées bien avant que le réveil ne sonne. Un rapide coup d’œil à l’horloge murale lui indiqua qu’il était déjà 6h30. Elle s’étira légèrement avant de se lever, consciente qu’une nouvelle journée bien remplie l’attendait.
En traversant le couloir, elle s’arrêta devant une porte entrouverte. À l’intérieur, deux petites silhouettes étaient enroulées sous une même couverture, paisiblement endormies. Un sourire tendre étira les lèvres de Sofia alors qu’elle s’approchait doucement.
— Noah, Liam, il est l’heure de se lever, murmura-t-elle en caressant leurs cheveux bouclés.
Les jumeaux de sept ans remuèrent légèrement, mais aucun ne sembla prêt à quitter la chaleur du lit.
— Encore cinq minutes, maman…, gémit Noah en s’enfonçant un peu plus sous la couverture.
— Tu dis ça tous les jours, ajouta Liam d’une voix ensommeillée, sans ouvrir les yeux.
Sofia secoua la tête avec amusement. Avec leurs mêmes cheveux bruns en bataille et leurs traits identiques, ils étaient presque impossibles à différencier au premier regard, sauf pour elle. Noah était l’éternel rêveur, toujours en train d’inventer des histoires ou des plans farfelus, tandis que Liam avait un esprit plus méthodique, curieux et observateur.
— Pas question, mes amours, aujourd’hui, c’est une grande journée. Vous avez un contrôle de maths, vous vous souvenez ?
Aussitôt, Noah ouvrit grand les yeux, l’excitation remplaçant la fatigue.
— Oh oui ! Je vais encore battre mon record !
— J’espère qu’ils auront enfin des exercices un peu plus difficiles, sinon ce sera trop facile, bougonna Liam en s’étirant.
Sofia éclata de rire avant de déposer un baiser sur leurs fronts.
— Filez à la douche, petits génies, et venez prendre votre petit-déjeuner.
Dans l’appartement moderne mais chaleureux qu’elle avait aménagé avec soin, Sofia s’affaira dans la cuisine. Elle plaça deux bols de céréales, des tartines de pain complet et deux verres de jus d’orange sur la table en bois verni. Une tasse de café noir l’attendait déjà sur le plan de travail.
Lorsque les garçons entrèrent dans la cuisine, vêtus de leurs uniformes scolaires – chemise blanche, pantalon bleu marine et pull assorti – ils prirent place avec entrain.
— Maman, pourquoi tu ne manges pas avec nous ? demanda Liam en la regardant siroter son café.
— Parce que maman est une super-héroïne qui n’a besoin que de café pour survivre, répondit-elle en plaisantant.
— Ou alors, maman fait attention à sa ligne ! ajouta Noah avec un sourire taquin.
— Oh toi, attention à ce que tu dis, sinon je te chatouille ! s’amusa-t-elle en lui lançant un regard complice.
Après le petit-déjeuner, l’appartement se transforma en un véritable champ de bataille. Noah cherchait son carnet de notes, Liam hésitait entre deux paires de baskets, et Sofia courait partout pour s’assurer qu’ils avaient tout.
— On va être en retard si vous continuez comme ça ! s’exclama-t-elle en attrapant leurs sacs.
Dans la rue, la ville s’éveillait peu à peu. Les klaxons résonnaient au loin, les volets s’ouvraient, et l’odeur du café chaud flottait dans l’air. Tenant une main de chaque côté, Sofia avançait d’un pas rapide en direction de l’école.
Devant l’entrée, elle s’agenouilla pour embrasser ses fils.
— Travaillez bien, mes cœurs. Je vous aime.
— On t’aime aussi, maman ! répondirent-ils en chœur avant de courir vers la cour de récréation.
Sofia les regarda disparaître avec un pincement au cœur, fière mais aussi légèrement nostalgique. Ils grandissaient si vite…
Le soir, après une longue journée de travail, Elias rentra enfin chez lui. Sa maison, vaste et élégamment meublée, baignait dans un silence lourd, presque oppressant. Il posa sa veste sur le dossier d’une chaise, puis il retira sa montre, qu’il fit glisser de son poignet avant de la déposer machinalement sur la table basse. Il monta lentement dans sa chambre. Elias s’assit sur le bord du lit, le dos courbé, les coudes appuyés sur ses genoux. Ses mains se frottaient nerveusement l’une contre l’autre. Ses pensées, lourdes, tournaient en boucle autour des paroles irresponsables de son frère.Comment peut-il rester si froid face à ses propres enfants ? pensa-t-il en serrant la mâchoire au point de sentir ses dents grincer. Comment peut-il ignorer une telle vérité ?Ses yeux se posèrent sur son téléphone, posé à côté de lui. Il le prit et composa rapidement un numéro.La sonnerie résonna trois fois. Une voix familière répondit, teintée de malice :— Elias ? Tu te rappelles enfin de moi a
Les deux jumeaux tirèrent Sophia à travers les allées jusqu’au rayon des vêtements pour femmes, leurs petits pas pressés résonnant sur le sol carrelé.— Waouh ! Maman, regarde toutes ces belles robes ! s’exclama Liam, les yeux brillants. Elles sont magnifiques !— Oui, maman, elles sont super ! renchérit Noah, incapable de contenir son enthousiasme.Les deux enfants parlaient si fort et avec tant d’entrain que plusieurs clientes se tournèrent vers eux, un sourire amusé aux lèvres. Sophia secoua doucement la tête, amusée, et les laissa l’entraîner.Elle s’arrêta devant une robe exposée sur un mannequin. Le tissu était d’une douceur exquise et la couleur lui allait parfaitement. Ses doigts effleurèrent la matière, admirant la coupe élégante et le tombé impeccable. Mais lorsqu’elle en regarda le prix, son sourire se figea légèrement. La robe était très chère. Sophia savait qu’elle pouvait se le permettre, mais elle hésitait à dépenser une telle somme juste pour une seule pièce, alors que
Après plusieurs minutes à chercher dans le parc, Elias était complètement épuisé. Il ne pouvait s’empêcher de jeter un dernier regard à travers les balançoires et les toboggans, espérant apercevoir les enfants de son frère. Le cœur battant à tout rompre, il se sentait à la fois frustré et inquiet : et si ce n’était pas eux ? Et si les indices s’étaient trompés ?Il retourna à sa voiture et trouva son chauffeur debout, les mains sur les hanches, l’air inquiet.— Monsieur, tout va bien ? demanda-t-il, un brin hésitant.Elias ne répondit pas. Il sortit son téléphone qui donnait de sa poche. L’écran affichait le nom d’Adrien. Son cœur se serra. « Bien sûr, il va me harceler maintenant », pensa-t-il. Il décrocha.— Par où es-tu passé ? s’entendit-il dire, la voix d’Adrien calme mais légèrement irritée. Tu sais que tu es déjà en retard pour la réunion ?— Ma voiture… a eu un petit souci, j'arrive… balbutia Elias, le souffle encore court et les mains tremblantes.Il raccrocha et monta dans l
Juste après le départ de Sophie et Camille, une voiture s’arrêta non loin de la dame. Cette dame, c’était Victoria, la mère d’Adrien et d’Elias.De la voiture descendit Elias.— Maman, tu as déjà réglé le problème ? demanda-t-il en s’approchant d’elle.— Oui, mon fils. Une jeune femme m’a aidée à m’en sortir.— Comment ça ? Tu m’avais pourtant dit que tu étais dans le pétrin ?— Oui, mais… c'est déjà réglé. Dieu l’a envoyée pour me venir en aide. Bon… ne traînons pas, il se fait déjà tard.Victoria hocha doucement la tête, puis remonta dans sa voiture. Elias reprit place dans la sienne.À la grande demeure de la famille Lancaster, un dîner familial était organisé à l'honneur du retour d’Elias, fraîchement revenu de son voyage d’affaires au Kenya. Victoria, leur mère, avait tenu à cette réunion : une façon de retrouver l’équilibre après une semaine d’inquiétude.La table était magnifiquement dressée. Tous étaient installés : William mangeait calmement, savourant chaque bouchée, pendant
Après le départ de leur père, Adrien quitta lentement la salle de réunion, le visage fermé, les mains enfoncées dans les poches de son pantalon. Elias, qui n’avait pas dit un mot depuis la fin de l’échange avec leur père, le suivit d’un pas rapide, son regard brûlant d’incompréhension.Dès qu’ils furent dans le couloir, Elias accéléra, le cœur battant. Lorsqu’ils franchirent la porte du bureau d’Adrien, il referma la porte derrière eux avec une certaine violence, puis se précipita vers son frère, le saisissant fermement par les épaules.— Peux-tu me dire ce que tu es en train de fabriquer ? lança-t-il, la voix tremblante de colère.Adrien resta impassible. Il baissa les yeux vers les mains de son frère, les repoussa avec calme. Sans répondre, il contourna Elias, s’installa nonchalamment dans son fauteuil en cuir, puis ouvrit le tiroir de son bureau.Il en sortit une enveloppe épaisse qu’il jeta sans ménagement sur le bureau.— Voici, dit-il sèchement. Les documents sont là. Il y a tou
Ce soir-là, Adrien rentra plus tôt que d’habitude. Lorsqu’il franchit le seuil de la maison, il tomba nez à nez avec Clara, sur le point de sortir. Elle-même sembla surprise de le voir à cette heure-là.Avec un sourire teinté d'ironie, elle le dévisagea avant de faire un pas vers la porte.— Je savais que tu étais bizarre aujourd’hui, dit-elle en jetant un coup d’œil à sa montre. Il n’est même pas encore neuf heures, Adrien. Tu es sûr que tout va bien ?Adrien la fixa. Son regard n’avait rien à voir avec celui qu’il arborait habituellement. Il était chargé de quelque chose peut-être de honte, peut-être de culpabilité.— Oui, je vais bien. Tu sors ? demanda-t-il.— Ouais. Une fête avec mes ami6s ce soir.— D’accord, répondit-il en la dépassant sans un mot de plus.Clara resta un instant figée, les sourcils froncés, le suivant du regard tandis qu’il montait les escaliers. D’un geste machinal, elle repoussa une mèche de cheveux derrière son épaule avant de finalement quitter la maison.A
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