Après la mort de son père, Cendrillon se retrouve sous la coupe de sa belle-mère cruelle et de ses demi-sœurs. Ruinée, la belle-mère décide de vendre la virginité de Cendrillon au plus offrant pour sauver sa situation financière
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J’étais assise devant mon ordinateur, plongée dans mes révisions, quand la porte s’ouvrit brusquement, faisant sauter ma concentration. Ma belle-mère entra dans ma chambre comme une furie, ses yeux rouges de larmes et son visage défiguré par la panique. Elle se jeta sur moi, m’attrapant violemment par les épaules. Sa prise était si ferme qu’elle me fit presque vaciller sous le poids de sa frayeur.
Sa voix, tremblante et déchirée, s’échappa dans un cri qui me fit sauter sur place :
— Cendrillon, qu’allons-nous devenir ? Ton père est mort !Un instant, le monde sembla se figer autour de moi. Je restai figée, les yeux écarquillés, incapable de saisir la gravité de ses paroles. Mon père… mort ? Cela ne pouvait pas être possible. Je cherchai des signes dans ses yeux, un indice qui me dirait qu’elle plaisantait, mais rien. Rien que du vide, de la peur et de la douleur. Je sentis une vague de chagrin m’envahir, comme si le sol venait de se dérober sous mes pieds. Mais avant que je puisse réagir, avant que mes pensées ne puissent se poser, elle continua, sa voix brisée par les larmes :
— Nous sommes ruinées, Cendrillon. Ton père nous a laissées avec des dettes énormes. Que vais-je faire ? Comment allons-nous survivre ?
Ses mots me frappèrent comme une claque. Je n’arrivais pas à comprendre. Mon père, mort, et tout ce qui allait avec. Je n’avais pas de repères, tout m’échappait. Elle tremblait de plus en plus, se laissant submerger par l’effroi. Ses mains s’étaient resserrées sur mes bras, mais je ne les sentais plus, absorbée par le tourbillon de pensées qui se bousculaient dans ma tête. Tout semblait flou, irréel, et pourtant, l’expression désespérée sur son visage me disait que tout était bien trop réel
Elle me secoua légèrement, ses yeux remplis de larmes et de panique. Je pouvais voir la peur dans son regard, mais aussi une détermination froide. Elle avait toujours été une femme calculatrice, et je savais qu’elle trouverait un moyen de sauver sa situation, même si cela signifiait sacrifier quelqu’un d’autre.
— Je... je ne sais pas, balbutiai-je, encore sous le choc de la nouvelle.
Ma belle-mère me lâcha et commença à faire les cents pas dans la chambre, ses mains tremblantes passant nerveusement dans ses cheveux.
— Il doit y avoir une solution, marmonna-t-elle. Il doit y avoir un moyen de sortir de cette situation.
Je la regardai, impuissante, tandis qu’elle continuait à réfléchir à voix haute. Mon esprit était encore en train de digérer la nouvelle de la mort de mon père, et je ne pouvais pas penser clairement. Tout ce que je savais, c’était que ma vie venait de basculer et que rien ne serait plus jamais comme avant.
Mon père s’était remarié lorsque j’avais dix ans. Il était directeur d’agence dans une banque de la ville voisine.
— Comment est-ce arrivé ?
— Il s’est suicidé en voyant les dettes qu’il avait faites. Il nous a ruinés. Tes sœurs, je vais faire comment pour payer leurs études !
J’avais du chagrin. Mon père venait de se tuer et elle ne pensait, comme toujours, qu’à ses filles !
Je sentais des larmes couler le long de mes joues.
Je la laissai seule au milieu de ma chambre. J’avais besoin de prendre l’air !
Je m’étais toujours demandé comment cette femme frivole et mauvaise avait pu séduire mon père, lui si bon et si généreux !
À la mort de ma mère, j’avais peut-être sept ou huit ans. Mon père, dévasté par sa solitude, ne trouvait pas en moi, une simple enfant, le réconfort dont il avait besoin. Je comprenais sa douleur, mais lorsqu’il m’a présenté cette femme en disant :
— Cendrillon, voici ta nouvelle maman, ainsi que tes sœurs, Anastasia et Druzilla !
Je restai silencieuse, mon cœur se serrant à chaque mot prononcé. Mon instinct, qui ne m’avait jamais trahi jusque-là, m’indiquait que quelque chose ne tournait pas rond avec elles. Ces trois-là, j'en étais certaine, étaient loin d'être des personnes bienveillantes.
Druzilla, la plus jeune des deux sœurs, n’avait que dix ans, mais son attitude était déjà celle d’une petite fille capricieuse et totalement égoïste. Ses cheveux blonds bouclés encadraient un visage angélique, mais ses yeux bleus, d’une intensité presque glaçante, brillaient d’une malice évidente. Son sourire, celui d'une enfant trop gâtée, masquait à peine la cruauté qui se cachait derrière. Elle avait fait un caprice monstrueux pour obtenir ma chambre, et, contre toute logique, on lui avait cédé sans hésitation. Elle n’avait même pas l’air gênée de me voler mon espace privé, comme si c’était son dû. Toujours vêtue de robes somptueuses, elle se pavanait dans la maison comme une princesse déchue, mais l’arrogance qui émanait d’elle ne faisait qu’aggraver la détestation que je ressentais à son égard. Elle se comportait comme si elle était née pour régner, sans jamais un mot de compassion ou d’humilité.
Anastasia, quant à elle, semblait plus mature et plus rusée. À douze ans, elle était déjà grande pour son âge, avec de longs cheveux bruns raides qui tombaient sur ses épaules, et ses yeux marrons avaient toujours cette lueur calculatrice, comme si elle était constamment à la recherche de quelque chose à voler ou à manipuler. Elle ne se contentait pas de prendre ce qu’elle voulait ; elle avait ce talent inquiétant pour détourner les choses en sa faveur. Tout ce qu’on m’offrait, elle me le subtilisait, sans scrupule, et ce sans que personne ne lève le petit doigt pour la stopper. Mon père, en particulier, ne disait jamais un mot. Il la défendait toujours avec des paroles qui me paraissaient fausses, comme si la simple mention de la perte de son propre père suffisait à justifier ses actes. “Elle a perdu son papa et ne s’en remet pas”, disait-il inlassablement. Cette excuse, toujours la même, était devenue un moyen pour lui de fermer les yeux sur son comportement, aussi mauvais soit-il.
Anastasia, avec sa ruse et son air supérieur, savait comment manipuler les autres pour parvenir à ses fins. Elle s’adaptait à chaque situation pour en tirer le meilleur parti, et moi, j’étais la cible parfaite pour ses intrigues. Ses sourires étaient pleins de fausse douceur, mais je savais au fond de moi qu’ils dissimulaient des intentions bien plus sombres. Elle était une maîtresse de la manipulation, et je redoutais chaque interaction avec elle
Ma belle-mère, une femme d’une cinquantaine d’années, était une créature de glace, froide et calculatrice. Ses traits anguleux, sa peau pâle, et ses yeux perçants lui donnaient un air de prédateur, toujours en quête de la moindre faiblesse. Son regard était tranchant, comme une lame, et son expression semblait figée dans une éternelle sévérité. Elle ne souriait jamais, et chaque mouvement de son corps trahissait un contrôle strict, comme si elle était toujours en train de peser chaque mot, chaque geste, chaque décision.
CENDRILLONOn arriva au bar-hôtel au petit matin, le ciel gris perlant de pluie fine. Les planches sur les fenêtres donnaient à l’endroit un air de bunker, mais c’était toujours debout, toujours à nous. Marie gara la voiture en travers du parking, et on sortit péniblement, comme des soldats rentrant d’une guerre qu’on avait pas vraiment voulue. Ethan boitait, soutenu par Roland. Mica grognait en tenant son épaule, refusant l’aide de quiconque. Moi, je guidai mon père, son bras autour de mes épaules, son poids léger mais pesant sur mon cœur.À l’intérieur, ça sentait encore la bière et le bois, mais y’avait une odeur de cendres aussi, un souvenir de l’incendie qu’on avait éteint avant de partir. On s’effondra tous autour d’une table, un tas de corps cassés mais vivants. Marie sortit une bouteille de whisky de sous le comptoir et servit des verres sans demander, même à mon père, qui trembla en prenant le sien.— À nous, dit-elle, levant son verre. Les emmerdeurs qui survivent.On trinqu
MICAHLes premiers hommes arrivèrent, armes dégainées, et le chaos explosa. Je tirai, visant la tête, et un type s’effondra. Ethan plongea sur un autre, son couteau trouvant une gorge. Cendrillon couvrit son père, tirant maladroitement mais touchant un bras. Le bruit des balles et des cris remplit la cave, et moi, je riais presque – c’était ma guerre, ma putain de danse.Mais y’en avait trop. Un coup me frappa à l’épaule, et je grognai, le sang chaud coulant sous ma veste. Ethan prit une balle dans la jambe, tombant à moitié. Cendrillon cria, et son père la poussa derrière lui, frappant un type avec son bout de métal. On était foutus, mais je voyais pas encore la fin.Et puis, une détonation plus forte éclata dehors, suivie d’un hurlement. Les hommes de Darius hésitèrent, et une silhouette descendit l’escalier, un revolver fumant à la main. Marie. Putain, Marie, avec Roland derrière elle, une carabine dans les mains tremblantes.— Bougez vos culs ! cria-t-elle, abattant un autre type.
MicahLe sous-sol du pub puait la peur et le sang, un mélange qui me rappelait trop de nuits où j’avais dû jouer les bêtes pour survivre. Darius était là, dos au mur, mon flingue collé à sa tempe, son sourire de serpent toujours vissé à sa gueule. Autour de nous, ses hommes gisaient dans leur propre merde – morts pour les chanceux, gémissants pour les autres. Ethan saignait d’une entaille au bras, mais il tenait debout, son couteau dégoulinant dans sa main. Cendrillon, elle, serrait sa bouteille brisée comme une arme, ses yeux brûlant d’une rage que je connaissais bien. On avait gagné cette manche, mais ce connard de Darius avait encore un as dans sa manche, je le sentais.— Parle, ordonna-t-elle, sa voix claquant comme un fouet.Putain, j’étais fier d’elle. Elle tremblait plus, ma princesse. Elle avançait vers lui, et moi, je reculai juste assez pour le garder en joue, laissant Ethan l’attraper par le col pour le tenir en place. Darius ricana, un son qui me donnait envie de lui explo
On débarqua à l’aube, et putain, cette ville puait la pluie et le désespoir. Le ciel était gris, lourd, comme s’il allait nous tomber sur la tronche. Marie nous avait filé une adresse – un entrepôt pourri dans l’est, près des docks. Je garai la bagnole le long d’un mur tagué, à l’abri des curieux, et on sortit dans l’air froid qui vous mordait la gueule. Cendrillon resserra son manteau, Ethan planqua son flingue dans sa ceinture, et moi, je scrutai les environs.— Ça pue la merde, marmonnai-je. Trop calme.— C’est les docks, répondit Ethan, toujours calme comme un moine. C’est toujours mort à cette heure.Je grognai, pas convaincu. Les docks, ouais, mais y’avait un truc qui clochait. Trop de silence, trop d’ombres. L’entrepôt se dressait là, une ruine de ferraille avec des fenêtres explosées qui vous fixaient comme des yeux crevés. La porte grinçait dans le vent, et je vis Cendrillon serrer les poings. Elle avança d’un coup, sans attendre.— Allons-y, dit-elle, et elle fila vers l’entr
CENDRILLONOn passa l’après-midi à préparer nos affaires. Quelques vêtements, des armes que les jumeaux avaient gardées de leur passé, et un plan griffonné sur une serviette en papier. Londres. Darius. Le serpent et la couronne. Chaque mot pesait comme une pierre dans ma poitrine, mais je refusais de flancher. Pas avec Ethan et Mica à mes côtés. Pas avec ce bébé qui me donnait une raison de plus de me battre.Vers le soir, alors qu’on chargeait la voiture, je pris une seconde pour regarder le bar. Notre refuge, notre rêve. Les planches sur les fenêtres lui donnaient l’air d’une forteresse, mais il restait debout. Comme nous.— Prête ? demanda Ethan, sa voix douce derrière moi.— Ouais, murmurai-je. Prête.Mica klaxonna depuis le volant, un sourire sauvage aux lèvres.— Alors bouge, princesse. On a un roi à décapiter.Je montai dans la voiture, le cœur battant, et alors qu’on s’éloignait dans la nuit, je sentis une étrange certitude s’installer. Peu importe ce qui nous attendait, on af
CENDRILLON— Et nous ? demanda Ethan, ses yeux sombres fixés sur elle.— Vous sécurisez cet endroit, répondit-elle. Barricadez les fenêtres, vérifiez les clients. Si les hommes de Valerian veulent jouer, ils viendront ici. C’est votre château, protégez-le.Roland releva enfin la tête, ses mains agrippant sa canne comme s’il puisait sa force dans le bois usé.— Je reste avec vous, murmura-t-il. Si c’est ma faute, je vais pas vous laisser seuls.— T’es sûr que t’es en état ? lâcha Mica, sans filtre. T’as l’air d’un mort qui marche, Roland.— Mica ! sifflai-je, mais il me coupa d’un regard.— Quoi ? C’est vrai. On a besoin de combattants, pas de poids morts.Roland esquissa un sourire triste, presque amer.— T’as raison, petit. Mais j’ai encore un ou deux tours dans mon sac. Laissez-moi une chance de me racheter.Le silence revint, lourd, chargé de tout ce qu’on ne disait pas. Marie écrasa sa cigarette à moitié fumée et se leva.— Reposez-vous ce soir, ordonna-t-elle. Demain, on entre en
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