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Chapitre 49. Juste nous
Last Updated:
2025-08-04 13:40:56
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Toi, encore et toujours Chapitre 51. Chaque minute avec toi
On reste lovés l’un contre l’autre sur le canapé. Un moment paisible, suspendu.Soudain, la poignée tourne. La porte s’ouvre dans un claquement léger. Je me redresse instinctivement, un peu surprise, le cœur accélérant sans raison.— Gabriel, on est rentrées ! lance une voix féminine enjouée.Je tourne la tête vers Gabriel. Il ne bouge pas d’un pouce.— Oh, on dirait qu’on a une invitée, ajoute la même voix avec un ton taquin.On se retourne.— Bonjour, dis-je avec un sourire poli.— Salut ! Moi c’est Émilie, la petite sœur de cet idiot, dit-elle en pointant Gabriel d’un geste théâtral.Émilie est une tornade d’énergie. Adolescente vive, ses cheveux châtain clair légèrement bouclés tombe
Toi, encore et toujours Chapitre 50. Ma place
— Gabriel, je dois t'avouer une chose.Il me regarde, intrigué, mais calme.— Vas-y.— J’ai rompu avec Antoine, oui… mais il ne me laisse pas partir.Son expression change à peine, mais je sens qu’il se crispe un peu.— Qu’est-ce que ça veut dire, exactement ?— Pour moi, c’est fini, c’est sûr. Mais il continue à m’envoyer des messages. Beaucoup. Trop.Il reste silencieux un moment, puis demande :— Et… qu’est-ce que tu veux que je fasse ?— Rien. Il va sûrement se lasser avec le temps. Je voulais juste être honnête avec toi. Au cas où il m’appelle quand on est ensemble, qu’il envoie encore une avalanche de textos… Je ne veux pas que tu doutes, que tu penses que je joue sur deux tableaux.Il hoche lentement la tête. Ses doigts se resse
Toi, encore et toujours Chapitre 49. Juste nous
Je me réveille avec le sourire aux lèvres. De très bonne humeur. Je prépare le petit déjeuner pour la famille en chantonnant doucement, comme si quelque chose en moi avait retrouvé sa légèreté. Ma mère ne tarde pas à remarquer ma bonne humeur.— Tu vas sortir aujourd’hui ? me demande-t-elle en posant sa tasse.Je me fige un instant. Et si elle voulait me confier une course ou une tâche ?— Oui, pourquoi ? dis-je, un peu méfiante.— Non, je demande.(petite pause)— Avec Antoine ?Je secoue la tête.— Non, avec des amis de la fac.Elle me regarde un moment, pensive, presque soulagée.— Je suis contente que tu ressortes un peu. Tu t’étais refermée ces derniers mois. Là, tu as l’air… épanouie.Elle sourit doucement.— Passe une bonne journée, alors. Moi, je sors faire les courses.Je ne savais pas qu’elle s’inquiétait autant pour moi. Elle m’a toujours laissé faire mes choix, intervenant peu, mais toujours avec justesse quand elle le fait. Sa remarque me touche. Et me conforte.Je pars m
Toi, encore et toujours Chapitre 48. A découvert
Gabriel arrive. Les filles le saluent brièvement, puis montent dans un bus, toutes sauf Anouka, qui reste en arrière, les bras croisés, le regard noir, presque menaçant.— Qu’est-ce qu’elle a ? me demande-t-il, surpris.— Elle est fâchée, je crois… contre toi.— Je lui ai fait quoi ?— Rien. C’est juste qu’elle est très protectrice. Et elle est inquiète pour moi.— Oh…Il baisse les yeux, visiblement affecté. Un silence s’installe alors qu’on attend à l’arrêt de bus. Il semble perdu dans ses pensées.Un autre bus arrive. Je le regarde.— On y va ?Il ne répond pas, entre simplement dans le bus. Je le suis. On s’assoit côte à côte, dans un silence feutré. Il glisse sa main dans la mienne. Je pose ma
Toi, encore et toujours Chapitre 47. Un instant suspendu
Il détache ses lèvres, suspend ses caresses. On émerge lentement de ce rêve éveillé, encore enveloppés dans la chaleur de notre élan.— Je t’aime, me murmure-t-il à l’oreille.Ces mots glissent en moi comme une évidence, une chaleur douce qui vient combler le creux de mes doutes.— Je t’aime aussi, Gabriel.Il sourit tendrement et repousse une mèche rebelle qui s’était aventurée devant mon visage.— On ferait mieux d’y aller, non ?Je soupire. Je n’ai pas envie que ce moment s’arrête, qu’il redevienne un souvenir trop vite. Il le sent. Sa main caresse doucement ma joue, comme pour me rassurer, me promettre que ce n’est qu’un au revoir.— On peut sortir demain, si tu as le temps, propose-t-il, presque timidement.J’acquiesce, un sourire dé
Toi, encore et toujours Chapitre 46. L'ombre d'une promesse
D’accord ? Devrais-je vraiment accepter ?Qu’est-ce que ça voudra dire, mon accord ? Rester dans l’ombre ? Invisible ? Mais peu importe… j’aurai son amour, son attention, lui. S’il ne ressent plus rien pour elle, alors je peux attendre. J’ai appris la patience. Je la lui donnerai. Même si elle n’est pas éternelle.Et sinon… j’aurais quoi ? La souffrance que j’ai ressentie tout à l’heure deviendrait mon quotidien. Alors je n’ai rien à perdre.D’une voix faible, résignée, je lui réponds :— Je suis d’accord. Je te fais confiance.— Alice… je sais que ce que je demande n’est pas juste. Mais je ne vois vraiment pas comment faire sans blesser quelqu’un. Je te promets, ça ne durera pas. C’est juste le temps de tout arranger.Je le lis dans ses yeux : une d&eac
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