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La matinée était calme dans la villa. Léna était installée sur le tapis du salon, son fils Elie posé devant elle, gigotant joyeusement sur sa couverture colorée. Son petit rire cristallin emplissait la pièce, réchauffant son cœur malgré tout ce qu’elle traversait.Elle prit un petit jouet en tissu et le secoua doucement devant lui.— Regarde, mon trésor… c’est pour toi, murmura-t-elle avec tendresse.Elie tendit ses petites mains potelées et éclata de rire lorsqu’elle le chatouilla légèrement.Au même moment, des pas lourds se firent entendre dans le couloir. Elle leva les yeux et aperçut Ilyes, appuyé contre l’encadrement de la porte, les bras croisés, un léger sourire au coin des lèvres.— Il rit toujours autant avec toi, dit-il doucement.Léna baissa immédiatement les yeux sur Elie, refusant de croiser son regard. Mais il s’avança et s’agenouilla près d’eux.— Je peux ? demanda-t-il, tendant les bras vers le bébé.Après un moment d’hésitation, elle hocha la tête. Ilyes prit Elie da
Alors, lentement, elle répondit à son baiser.Ilyes soupira contre ses lèvres, comme soulagé, et approfondit le baiser, cette fois avec plus d’intensité. Ses mains encadrèrent doucement son visage tandis qu’elle passait ses bras autour de son cou.Leurs cœurs battaient vite, leurs respirations se mêlaient. Il l’allongea doucement sur le lit, ses gestes lents, comme s’il avait peur de la brusquer.— Dis-moi d’arrêter si tu ne veux pas… murmura-t-il contre sa peau.Elle secoua doucement la tête.— Je… je ne veux pas que tu arrêtes… souffla-t-elle.Un éclair d’émotion passa dans son regard, et il l’embrassa encore, plus passionnément.Ses mains glissèrent sur elle avec une douceur insoupçonnée, et chaque geste semblait vouloir effacer les blessures qu’il avait lui-même causées.Il la déshabilla très rapidement, aimant voir les expressions de son visage lorsqu’il suçait ses tétons ou léchait son ventre. Il lui retire lentement son slip avant d’aller goûter à cette fleure si appéti
Elle s’essuya les larmes d’un geste rageur, mais elles continuaient de couler sans fin.— Et puis… Sa voix se brisa, mais elle reprit. Et puis tu es fiancé, Ilyes ! FI-AN-CÉ ! Pourquoi… pourquoi tu ne me laisses pas partir si tu as déjà quelqu’un ?!Un lourd silence s’abattit dans la pièce. Ilyes la fixait, ses poings serrés, son torse se soulevant à cause de sa respiration rapide.Ses mots… chacun d’eux avait frappé juste.Il détourna un instant le regard, comme s’il cherchait à reprendre son sang-froid, puis revint poser ses yeux sombres sur elle.— Je ne te laisserai pas partir, dit-il enfin, d’une voix grave et posée mais toujours autoritaire.— Pourquoi ?! hurla-t-elle presque, ses mains serrant les draps.Il fit un pas vers elle, son ombre se projetant sur son visage en larmes.— Parce que… Il marqua une pause, ses yeux brillant d’une lueur étrange, presque conflictuelle. Parce que tu es à moi, Léna. Toi et Elie. Vous êtes… à moi.Elle secoua la tête, dévastée.— Non… je ne s
Puis il détourna brusquement le regard, comme si la discussion était close, et ajouta d’un ton presque las :— Si tu restes, il aura une mère. Si tu pars… il t’oubliera. C’est aussi simple que ça.Léna recula lentement, la main sur sa bouche pour étouffer un sanglot. Elle ne dit plus rien, de peur de réveiller Elie, mais ses épaules tremblaient.Elle fit demi-tour brusquement et monta à l’étage, les larmes coulant sans retenue désormais.Ilyes la regarda s’éloigner, impassible… mais lorsqu’elle disparut à l’étage, sa mâchoire se crispa légèrement. Il détourna le regard vers Elie et caressa doucement sa joue.— Je fais ça pour toi… murmura-t-il, mais sa voix manquait de conviction.Léna referma la porte de sa chambre et s’écroula contre le lit, serrant son visage entre ses mains.— Il… il ne peut pas faire ça… c’est mon fils… sanglota-t-elle.Elle attrapa son téléphone d’une main tremblante et, presque sans réfléchir, appela Nathalie.Quand cette dernière décrocha, elle entendit imm
Il s’avança doucement, ses yeux d’un noir profond rivés sur elle. Il avait l’air presque… hésitant, comme s’il marchait sur un terrain fragile.— Je… il réclamait sa mère, dit-il d’une voix calme, presque douce, en déposant le bébé contre sa poitrine.Elie babilla joyeusement, ses grands yeux innocents fixés sur Léna.En un instant, son cœur se serra. Elle se leva d’un bond, oubliant toute prudence, et se précipita vers eux.Elle tendit les bras, et Ilyes lui remit doucement Elie. Léna le serra contre elle avec tendresse, couvrant ses joues de petits baisers.— Oh mon trésor… tu m’as manqué… chuchota-t-elle à l’enfant, avant de relever les yeux vers Ilyes.Elle le fixa un instant, ses lèvres tremblantes. Et sans vraiment réfléchir, elle murmura :— Merci…Ce simple mot, dit avec une sincérité déconcertante, sembla frapper Ilyes en plein cœur.Il baissa un instant les yeux, presque gêné, avant de répondre :— C’est normal.Mais son ton avait perdu sa dureté habituelle.Léna le remarqu
Jamais, depuis qu’elle était arrivée dans sa vie, il ne l’avait vue trembler de cette façon. Pourtant, il l’avait déjà humiliée, forcée à obéir, brisée moralement plus d’une fois. Mais cette fois-là… cette peur qu’elle avait ressentie était différente. Elle avait eu peur de lui comme d’un monstre.Un frisson glacé lui parcourut la colonne vertébrale.— Un monstre… oui, c’est ce que je suis devenu, n’est-ce pas ? souffla-t-il, amer.Il passa une main sur son visage, se redressa et s’appuya au dossier de son fauteuil. Une voix intérieure lui hurlait qu’il avait dépassé les limites depuis longtemps. Mais il s’était toujours trouvé des excuses : elle était à lui, il avait le droit…Ce soir-là, ces excuses ne tenaient plus.Parce qu’au fond de lui, il savait la vérité : il tenait à elle bien plus qu’il ne voulait l’admettre.Il se leva brusquement, faisant grincer son fauteuil, et se mit à marcher dans la pièce, les mains derrière la nuque.Pourquoi, depuis quelques semaines, son regard c








