ログインBonsoir à tous j’espère que vous allez bien, 🤩 alors comment trouvez vous l’attitude de Ilyes ?
Elle s’essuya les larmes d’un geste rageur, mais elles continuaient de couler sans fin.— Et puis… Sa voix se brisa, mais elle reprit. Et puis tu es fiancé, Ilyes ! FI-AN-CÉ ! Pourquoi… pourquoi tu ne me laisses pas partir si tu as déjà quelqu’un ?!Un lourd silence s’abattit dans la pièce. Ilyes la fixait, ses poings serrés, son torse se soulevant à cause de sa respiration rapide.Ses mots… chacun d’eux avait frappé juste.Il détourna un instant le regard, comme s’il cherchait à reprendre son sang-froid, puis revint poser ses yeux sombres sur elle.— Je ne te laisserai pas partir, dit-il enfin, d’une voix grave et posée mais toujours autoritaire.— Pourquoi ?! hurla-t-elle presque, ses mains serrant les draps.Il fit un pas vers elle, son ombre se projetant sur son visage en larmes.— Parce que… Il marqua une pause, ses yeux brillant d’une lueur étrange, presque conflictuelle. Parce que tu es à moi, Léna. Toi et Elie. Vous êtes… à moi.Elle secoua la tête, dévastée.— Non… je ne s
Puis il détourna brusquement le regard, comme si la discussion était close, et ajouta d’un ton presque las :— Si tu restes, il aura une mère. Si tu pars… il t’oubliera. C’est aussi simple que ça.Léna recula lentement, la main sur sa bouche pour étouffer un sanglot. Elle ne dit plus rien, de peur de réveiller Elie, mais ses épaules tremblaient.Elle fit demi-tour brusquement et monta à l’étage, les larmes coulant sans retenue désormais.Ilyes la regarda s’éloigner, impassible… mais lorsqu’elle disparut à l’étage, sa mâchoire se crispa légèrement. Il détourna le regard vers Elie et caressa doucement sa joue.— Je fais ça pour toi… murmura-t-il, mais sa voix manquait de conviction.Léna referma la porte de sa chambre et s’écroula contre le lit, serrant son visage entre ses mains.— Il… il ne peut pas faire ça… c’est mon fils… sanglota-t-elle.Elle attrapa son téléphone d’une main tremblante et, presque sans réfléchir, appela Nathalie.Quand cette dernière décrocha, elle entendit imm
Il s’avança doucement, ses yeux d’un noir profond rivés sur elle. Il avait l’air presque… hésitant, comme s’il marchait sur un terrain fragile.— Je… il réclamait sa mère, dit-il d’une voix calme, presque douce, en déposant le bébé contre sa poitrine.Elie babilla joyeusement, ses grands yeux innocents fixés sur Léna.En un instant, son cœur se serra. Elle se leva d’un bond, oubliant toute prudence, et se précipita vers eux.Elle tendit les bras, et Ilyes lui remit doucement Elie. Léna le serra contre elle avec tendresse, couvrant ses joues de petits baisers.— Oh mon trésor… tu m’as manqué… chuchota-t-elle à l’enfant, avant de relever les yeux vers Ilyes.Elle le fixa un instant, ses lèvres tremblantes. Et sans vraiment réfléchir, elle murmura :— Merci…Ce simple mot, dit avec une sincérité déconcertante, sembla frapper Ilyes en plein cœur.Il baissa un instant les yeux, presque gêné, avant de répondre :— C’est normal.Mais son ton avait perdu sa dureté habituelle.Léna le remarqu
Jamais, depuis qu’elle était arrivée dans sa vie, il ne l’avait vue trembler de cette façon. Pourtant, il l’avait déjà humiliée, forcée à obéir, brisée moralement plus d’une fois. Mais cette fois-là… cette peur qu’elle avait ressentie était différente. Elle avait eu peur de lui comme d’un monstre.Un frisson glacé lui parcourut la colonne vertébrale.— Un monstre… oui, c’est ce que je suis devenu, n’est-ce pas ? souffla-t-il, amer.Il passa une main sur son visage, se redressa et s’appuya au dossier de son fauteuil. Une voix intérieure lui hurlait qu’il avait dépassé les limites depuis longtemps. Mais il s’était toujours trouvé des excuses : elle était à lui, il avait le droit…Ce soir-là, ces excuses ne tenaient plus.Parce qu’au fond de lui, il savait la vérité : il tenait à elle bien plus qu’il ne voulait l’admettre.Il se leva brusquement, faisant grincer son fauteuil, et se mit à marcher dans la pièce, les mains derrière la nuque.Pourquoi, depuis quelques semaines, son regard c
La voiture s’arrêta brusquement devant la villa. Ilyes n’avait pas prononcé un seul mot durant tout le trajet, mais son silence était plus pesant que n’importe quel cri. Ses mâchoires contractées et la façon dont il serrait le volant révélaient une tension prête à exploser. Léna, elle, n’osait même plus le regarder. Ses mains tremblaient légèrement sur ses genoux, et son cœur battait à tout rompre. Elle savait qu’il était furieux, qu’il bouillonnait de jalousie… et qu’il n’acceptait pas de la voir avec Louis. Il sortit de la voiture sans un mot, contourna pour ouvrir sa portière, et l’attrapa par le poignet, la tirant avec lui à l’intérieur de la maison. Les domestiques baissèrent la tête en les voyant passer, devinant qu’une tempête était sur le point d’éclater. Une fois dans la chambre, il referma la porte d’un geste brusque et s’avança vers elle. Son regard sombre brûlait d’une intensité inquiétante. — Pourquoi ? demanda-t-il, sa voix grave et tendue. Léna recula légèremen
La journée avait été longue au centre de santé. Léna avait pris son courage à deux mains depuis la veille, et elle avait pris une décision : parler enfin à Louis. Elle ne pouvait plus continuer à fuir, pas après tout ce qui s’était passé. Il méritait la vérité, et elle avait besoin d’en parler à quelqu’un.En sortant de son bureau, elle l’aperçut à l’autre bout du couloir, en train de discuter avec une collègue. Le cœur battant, elle inspira profondément, puis marcha vers lui.— Louis ? appela-t-elle doucement.Il se tourna vers elle, visiblement surpris de l’entendre lui adresser la parole. Depuis le scandale provoqué par son père, elle l’avait évité. Ses yeux, pourtant, étaient doux malgré la surprise.— Léna… murmura-t-il.— Tu as… un peu de temps ? demanda-t-elle, mal à l’aise. J’aimerais… qu’on parle.Louis sembla hésiter une fraction de seconde, puis hocha la tête.— Bien sûr.Ils s’installèrent dans un petit café non loin du centre, à une table isolée près de la fenêtre. Le ser







