LOGIN- Moi un bois sec?
- Qu'es-tu donc femme stérile ? Ça fait trois ans que tu nous sommes mariés et tu n'as toujours pas pu me faire un enfant. tu es inutile. Carla l'a regardé, elle mourait d'envie de lui rire au nez en lui annonçant qu'elle est enceinte et qu'elle va demander le divorce. Et elle a finit par dire. - Tu n'es qu'un idiot. je me demande comment j'ai pu t'aimer toutes ces années. - Attends que je te rafraîchisse donc la mémoire. Il s'est levé, l'a prise par les cheveux et a collé son visage contre le mur en se tenant derrière elle. Elle portait une robe en soie rouge qui lui arrivait au dessus des genoux. sous sa robe elle avait un string de la même couleur et un porte jarretelle noir. Francis a soulevé sa robe et sifflé en disant - Un string rouge ! Tu as toujours su comment m'allumer. Il a baissé son pantalon et ses sous-vêtements. Il a ensuite décalé le string de Carla sur le côté avant de la pénétrer sauvagement. Elle a laissé échapper un petit cri étouffé. Francis voulait lui donner une leçon, alors il de décidé de ne pas y aller en douceur. Il la baisait sauvagement, variant de vitesse. Carla qui commençait à avoir vraiment mal et qui craignait de faire une fausse couche lui a demandé d'arrêter. Mais Francis ne l'écoutait pas. Plus elle le suppliait d'arrêter, plus il était vigoureux... Au bout d'une vingtaine de minutes, il a jouit et est sorti d'elle. Toujours en l'attrapant par les cheveux il l'a tourné vers lui et lui a dit: - Ne t'avise plus jamais d'hausser le ton sur moi. Et pour répondre à ta question tu m'aimes pour ça... il a posé ses lèvres sur les siennes en essayant de l'embrasser, mais Carla lui a mordu les lèvres et l'a repoussé violemment en lui disant -vas crever. Elle a réussi à se libérer de son emprise et est montée dans leur chambre. Francis l'a regardé partir un sourire satisfait aux lèvres. Carla a pris une douche en repensant à ce qui venait de se passer. Elle s'est dit - Je dois divorcer de cet animal pour mon bien et celui de mon enfant à naître. Elle a regardé son ventre puis l'a caressé tout doucement. Après sa douche, elle a porté son pyjama et s'est mise au lit. n'ayant pas dormi depuis la veille, elle s'est tout de suite assoupie. Le lendemain Carla s'est réveillée tard, les précédents évènements l'avaient épuisé. Francis n'était déjà plus là. Elle a repensé aux évènements de la veille et a appelé Sébastien Perret son avocat. - Bonjour monsieur Perret - Bonjour Mlle Roche, ou devrais-je dire Madame Delaunay ? - Arrête de faire l'idiot Sébastien il faut qu'on se voit. - C'est rare ça, puis- je savoir quel est le litige ? - On en parlera de vives voix. Je passe à ton bureau lundi après-midi si tu es disponible. - Tu sais que pour toi je trouve toujours le temps. - Bien à lundi alors. - Oui. Elle a raccroché et a cherché de quoi manger. Pendant son repas son téléphone a sonné. Elle a hésité un moment et a décroché. - Bonjour papa - Éh ma princesse, tu as beaucoup manqué à papa. Tu fais quoi aujourd'hui ? Dînons ensemble. - Je ne suis pas d'humeur - Allez pas de bouderie. surtout j'ai des choses importantes à te dire. Accepter s'il te plaît. - D'accord d'accord je serai là. On dîne où? - Retrouve moi au Délice à 19h, je paierai le repas. - Tu as tout intérêt, je compte te ruiner ce soir. Les deux se sont mis à rire de bon cœur puis Carla a continué en disant - Papa faut que je te laisse - D'accord ma princesse à tout à l'heure. Elle a raccroché et a continué son repas. Elle a occupé sa journée à travailler sur le centre de réinsertion et vers 17h elle a été interrompue en entendant - Carla Roche où es-tu? Viens ici espèce de bois sec. C'était Madame Delaunay. Carla est venu à sa rencontre - Qu'est-ce que tu viens faire ici? - Comment oses-tu me parler ainsi? petite insolente. De toute façon je viens te mettre en garde. Mon petit enfant arrive et doit naître dans un cadre adéquat. Alors tu vas rapidement divorcer de Francis est-ce que c'est clair? - Et si je refuse ? - Comment oses-tu? Madame Delaunay s'est approché pour la gifler mais Carla l'a stoppé net et l'a violemment repoussé. Sa belle-mère n'en revenait pas. Carla s'est toujours laissée maltraiter, d'où lui vient subitement cet esprit combatif ? De son côté Carla était décidée à rompre tout lien avec eux. Elle ne comptait plus se faire marcher dessus. Madame Delaunay est parti en criant - Je dirai à Francis que tu m'as frappé. Bois sec tu as intérêt à laisser mon fils tranquille. Carla n'a rien dit. on pouvait voir dans ses yeux une détermination sans faille. Trois ans que ça dure, trois bonne année pendant lesquelles elle a laissé les Delaunay la traiter moins qu'une esclave. La traiteraient-il différemment s'ils savaient qu'elle aussi était enceinte. Elle s'est dit - C'est pas la peine de se poser ce genre de questions. J'ai hâte que ce divorce soit prononcé.Le lendemain, Carla est allée au travail au service du gouverneur. Le problème de la réserve naturelle était en cours de résolution. Grâce à l'organisation, elle avait bloqué les manifestations annoncées par les syndicats des fermiers. Le gouverneur devait donner une conférence de presse dans l'après-midi. Elle a préparé les documents nécessaires et a appelé le représentant des syndicats pour lui rappeler d'être présent et les soutenir lors de la dite conférence. Pendant qu'elle travaillait Laetitia Dubras est entrée dans son bureau toute enjouée - Hello Carla. - Oui Laeti (Carla a répondu sans trop d'émotions la tête toujours plongée dans son travail) Laetitia s'est empressée de venir s'asseoir devant elle et lui a souri. - Alors dis-moi, comment peux-tu te permettre deux entrées au gala du Groupe Huet ? Je veux tous les détails. Carla a stoppé net son travail et s'est adossée en la regardant avec tendresse et détachement. - C'est pas le moment, je suis occupée. On e
Carla et Roland ont mis leur plan en marche. Pour aider M. Verger à remporter l'élection, ils ont créé des manifestations dans la ville occasionnées par le discours de son adversaire. Le gouverneur est celui qui a aux yeux des électeurs, calmé la situation et évité le pire. C'est ainsi qu'il a pu remonter dans les sondages en seulement deux mois. Vanessa n'était toujours pas revenue de son stage de formation. La grossesse de Carla était déjà à treize semaines et comme chaque mois, elle avait sa visite prénatale. Son père l'ayant accompagné à la visite se 9 semaines connaissait donc bien la date de son prochain rendez-vous. Il l'a donc appelé et carla a décroché - Oui papa - Comment va ma princesse ? - Je vais bien, merci. -Bien alors je passe te prendre demain ? - Oui papa. - À demain alors - oui Puis il a raccroché. Après l'appel de son père, le téléphone de Carla a de nouveau sonné. C'était Adrien Huet. Elle n'a pas décroché car elle l'évitait depuis l'incident de
Nouvelle maison de Carla Vanessa s'est levée de bonne heure. Elle était épuisée car son sommeil a été extrêmement court. Ayant fait ses bagages la veille, elle s'est juste préparée à partir. Elle a descendu ses affaires au salon et a attendu là. Roland comme toujours a fait preuve de ponctualité. À 5h30 il était déjà là et a appelé Vanessa. En voyant son appel, elle a guetté à travers la fenêtre du salon et a vu sa voiture garée dans l'allée de la maison. Ne voulant pas interagir avec lui, elle a renvoyé l'appel puis a saisi ses deux bagages et est sortie du salon. Roland est devenu plus en colère contre elle, mais il n'a rien dit. Il lui a ouvert la malle et elle y a mis ses affaires. Lorsqu'elle est montée dans la voiture et a fermé la portière, il lui a dit - Tournes toi. Vanessa ne s'est pas tournée et elle n'a non plus rien dit. Roland a perdu patience et l'a grondé - Je t'ai demandé de te tourner, exécute toi tout de suite. Vanessa a tourné la tête pour regarde
Le même mercredi, Carla s'est réveillé de bonne heure et est allée au travail. Ces derniers jours elle faisait des cauchemars. Elle a travaillé toute la matinée. À l'arrivée de Vanessa, elle est allée dans sa voiture pour suivre les échanges entre le gouverneur et sa représentante. Carla les a suivis de bout en bout jusqu'à la fin sans intervenir. Elle tenait à connaître la valeur de celle qu'elle avait choisie. En voyant Vanessa gérer la situation avec brio, elle l'a félicité. Le soir vers 19h Carla est arrivée dans sa nouvelle maison. Les ingénieurs et manoeuvres étaient déjà rentrés. Vanessa et Roland étaient là. Elle a fait le tour de la maison pour s'assurer de l'évolution des travaux après les avoir salués. Le salon et la salle à manger n'étant pas vraiment utilisable, Carla a demandé que la rencontre se fasse dans la chambre de Vanessa. Elle a ouvert la séance de travail - Vanessa je tiens encore à te féliciter pour tes performances d'aujourd'hui. - Merci madame (Vaness
Le lendemain Vanessa s'est préparée et a demandé à Jacques de se préparer aussi. elle a quitté la maison à 12h et est finalement arrivée au service du gouverneur. Carla l'a vu arriver. Elles ne se sont rien dit mais Carla a appréciée sa tenue. Elle est allée au secrétariat du gouverneur et a annoncé sa venue. Par la suite Vanessa est entrée dans le bureau et a vu M. Verger qui semblait occupé par le travail. En la voyant entrer, il a stoppé net toute activité pour regarder la femme qui venait d'entrer. La pièce entière semblait s'être mise au diapason de son aura. Sa tenue n'était pas un simple vêtement, mais une armure de pouvoir finement ciselée. Le tailleur-jupe, d'un blanc cassé texturé, presque tweedé, épousait sa silhouette avec une précision sculpturale. La veste cintrée, à double boutonnage, était l'épicentre de sa détermination. Chaque bouton, chaque ligne, soulignait une confiance inébranlable. Le col pointu qui relevait juste ce qu'il fallait, encadrait un port de tête
Le matin, Vanessa s'est levée très tôt. Elle s'est apprêtée et attendue l'arrivée de Roland. Comme à son habitude, il était à l'heure. À 7h53, la voiture de Roland est entrée dans la concession. Il a passé un appel à Vanessa. - Je suis en bas, descends. Puis il a raccroché. Vanessa a soufflé d'agacement - La journée promet d'être longue a-t-elle pensée. Elle a ensuite vérifié ses affaires et a quitté la maison. Elle est montée dans la voiture sans même le saluer. Avant leur dispute de la veille elle lui aurait au moins dit un "bonjour" mais elle n'avait aucune envie de lui adresser la parole. Roland qui quand à lui avait toujours une forte envie de l'étrangler a apprécié son silence. Il a démarré la voiture et l'a conduit chez Luxuria, la boutique de mode de l'organisation. Pendant tout le trajet ils ne se sont pas adressés la parole mais arrivé devant la voiture il lui a dit - Descends. Sans dire un mot Vanessa est descendu. Roland l'a suivi et a confié sa voiture à







