Semua Bab Le Roi Lycan et sa Tentation Sombre: Bab 171 - Bab 180

ZAREKC'est ainsi que nous appelons les habitants originels de ces terres — des créatures simples, dépourvues de pouvoirs, sans force surhumaine, sans crocs allongés ni griffes acérées, sans magie.Pourtant, ils possédaient quelque chose que toutes les races convoitaient.Ils donnaient naissance à des descendants purs de chaque espèce — vampires, sorciers, lycans.Ils étaient comme des livres vierges où l'on pouvait inscrire les gènes pour perpétuer les races, sans nécessité de se reproduire au sein des familles ou avec d'autres espèces surnaturelles.Au fond, nous sommes tous issus d'un Élémental.« VIKTOR ! » ai-je rugi, incapable de croire que l'homme qui m'avait parlé d'innombrables fois de protéger ces êtres en voie d'extinction commettait maintenant une telle atrocité.« V-Votre Altesse Zarek, que... que faites-vous ici ? » s'est-il retourné, stupéfait, se retirant de la femme qui s'est effondrée, presque sans vie, sur la chaise.« Alors c'est pour ça que tu m'as demandé

CÉLINEJ'ai parcouru du regard la pièce élégante et chaleureuse.D'épais rideaux bordeaux couvraient les grandes fenêtres, et seul le crépitement du feu dans une splendide cheminée dorée près du lit éclairait la chambre.Mon regard s'est attardé sur le plafond orné de peintures représentant des hommes et des femmes dans une forêt, surmonté de deux immenses lustres en or garnis d'ornements en cristal et de bougies éteintes.Tout ici respirait l'exotisme et l'ancienneté, à l'image de son propriétaire.Je me suis redressée, remarquant la douce robe de chambre blanche qui enveloppait mon corps.Quelqu'un m'avait changée, et je savais bien que c'était lui – il n'aurait jamais permis à quiconque d'autre de le faire.J'ai mordu ma lèvre inférieure, l'esprit envahi de pensées, puis j'ai posé mes pieds nus sur l'épais tapis sombre.Mes pas m'ont menée directement vers un grand miroir sur pied face à l'imposant lit aux draps blancs.En observant mon reflet, tous les événements me sont r

CÉLINELeurs auras se sont affrontées comme deux mâles d'élite face à face.Gabrielle et moi avons échangé un regard, levant les yeux au ciel.« Les hommes », a-t-elle murmuré dans mon esprit, et j'ai soupiré, secrètement amusée par cette situation tendue.« J'accepte que tu la prennes comme compagne, mais si jamais tu lui fais du mal, même au prix de ma vie, je te l'arracherai. Elle n'a jamais été un fardeau pour moi », a soudain déclaré mon frère, rendant l'atmosphère encore plus électrique.« Je te suis reconnaissant de t'être occupé d'elle jusqu'à présent, et pour cela seul, tu auras toujours mon soutien quand tu en auras besoin. D'ailleurs, nous sommes une famille maintenant. Sois tranquille, pour moi, ma compagne est ce qu'il y a de plus précieux au monde. »« Je ne lui ferai jamais de mal », a répondu Zarek sans hésitation, avant de baisser les yeux vers moi.Et juste comme ça, j'ai vu le dos large de mon frère disparaître dans le couloir, Gabrielle lui murmurant des mots

CÉLINEJ'ai tremblé de tout mon corps, excitée par ses doigts qui exploraient mon intimité, tandis que sa poigne se resserrait dans ma chevelure.Le cœur affolé, les lèvres encore luisantes de son essence, j'étais submergée par un tourbillon de sensations.« Je... Je... » Dans les profondeurs de ma conscience, je me suis tue. J'avais laissé mon côté vampirique prendre les rênes de cette rencontre. J'étais curieuse de voir ce qu'elle dirait pour me défendre.« Dis-moi, Camilla, est-ce que Céline s'est excercée avec beaucoup d'hommes ? L'as-tu regardée faire ça souvent, dévorer d'autres queues comme tu viens de dévorer la mienne ? »Bordel, ses crises de jalousie sont complètement irrationnelles ! Et pourquoi diable ce regard sauvage m'excite-t-il plus qu'il ne m'effraie ?!« Non ! » a-t-elle nié instantanément en secouant frénétiquement la tête, mais c'était douloureusement évident qu'elle mentait très mal. « Elle n'a pas... elle s'est à peine accouplée avec des mâles... juste...

VALÉRIE« Bébé, tu es mal à l'aise ? Ton ventre te fait mal ? »« Non, je suis juste un peu fatiguée. Je n'ai pas bien dormi, je m'inquiétais pour vous tous », ai-je murmuré en caressant le torse velu de l'immense lycan noir qui me portait sans effort à travers les bois.Il a baissé sa tête massive, pressant son museau lupin contre mon cou, me chatouillant tandis qu'il inspirait profondément.J'ai pincé légèrement ses oreilles pointues, mon cœur s'apaisant par sa simple présence à mes côtés.Alain continuait d'avancer, me portant dans ses bras. Depuis son retour, il était en mode obsessionnel total, et je n'allais certainement pas m'en plaindre.Nous nous étions arrêtés plusieurs fois pour nous reposer dans la nature, et à l'aube, nous approchions enfin du campement lycan.J'ai aperçu les grandes tentes dressées à l'extérieur d'un cimetière et, au loin, l'imposant château sombre rempli de mes pires souvenirs.« Votre Majesté, nous vous attendions. Comment va la Reine ? » Beof s