Semua Bab Le Roi Lycan et sa Tentation Sombre: Bab 191 - Bab 200

SIGRIDLa nuit avançait et il était impératif que j’agisse rapidement. Transporter un nourrisson sous forme de brume était une chose, mais porter un homme adulte en était une autre. Je devais d’abord le déplacer vers un endroit plus proche. « Peux-tu marcher ? », dis-je en m’accroupissant à ses côtés, restant vigilant au cas où il tenterait de m’attaquer par surprise. Cependant, lorsque je saisissais fermement son épaule, son corps s’est affaissé en arrière, complètement inerte. Il s’était évanoui. Pour l’amour du ciel. J’ai expiré brusquement, mais toutes mes pensées se sont figées lorsque j’ai découvert enfin son visage, maintenant que ses cheveux en désordre étaient écartés. La colère m’a envahi en voyant son visage défiguré, couvert de blessures profondes et horribles, de cicatrices, et, pire encore, une énorme marque noircie autour de son œil droit, semblable à une brûlure, s’étendant sur une partie de sa joue et de son front. Quel genre de sort maudit avait-il subi

SIGRIDIl semblait quelque peu désorienté, fixant le balcon. Il a tenté de se relever, mais son corps s’est effondré avec un bruit sourd contre le sol. Un élan de compassion m’a incité à retourner vers lui pour lui porter assistance, bien que je ne comprenne pas vraiment pourquoi. Cependant, je ne pouvais pas agir ainsi. En cet instant, je n’étais pas la princesse Sigrid, mais Electra, la sorcière cruelle. Peu importe l’ampleur de l’envoûtement que je lui avais infligé, je ne pouvais faire confiance à quiconque.Il s’est traîné péniblement vers la table. N’ayant pas la force de s’asseoir sur la chaise, il a tiré sur la nappe, provoquant la chute de toute la nourriture au sol, accompagnée du cliquetis métallique des assiettes. Je l’ai observé dévorer la nourriture avec désespoir, mâchant à peine, tel un animal sauvage luttant pour sa survie. Pour la première fois, malgré toutes les souffrances qu’il avait endurées depuis notre rencontre, j’ai vu des larmes couler de son unique

SIGRIDJe suis arrivée dans la ville de Valles, mais en réalité, je n’avais aucune connaissance précise de ma localisation au sein du territoire. Tant de choses avaient évolué au fil du temps, et je ne pouvais compter que sur les souvenirs d’Electra pour me guider. « Pourriez-vous m’indiquer l’emplacement de la maison de vente aux enchères ? », ai-je demandé aux gardes à l’entrée de la ville, qui m’ont fourni des indications. Nous avons traversé les rues, nous faufilant entre les calèches et la foule animée, jusqu’à atteindre une grande maison, à l’abri du tumulte. « Madame, je vous prie de m’excuser, mais il s’agit d’une résidence privée. », ont déclaré deux gardes postés devant les imposantes portes en fer. « Je suis une invitée à l’événement d’aujourd’hui. », ai-je répondu en présentant mon invitation, que les gardes ont examiné attentivement. « Et lui ? », ont-ils demandé. « C’est mon esclave. Y a-t-il un problème à cela ? », ai-je dit en levant un sourcil. Le cheval

SIGRID« Vendu ! Cette magnifique esclave appartient désormais à madame Lucrecia Silver ! » J’ai baissé les yeux, poussant un soupir lourd à l’intention de l’homme qui se trouvait désormais dans la situation la plus désastreuse imaginable. « Je m’en vais, madame. », a murmuré Silas, attirant mon attention sur lui. Ce n’était qu’à ce moment-là que j’ai réalisé à quel point nous étions proches. J’ai reculé immédiatement, ne souhaitant pas le mettre mal à l’aise. « Très bien. Veuille ne pas agir de manière imprudente, s’il te plaît. N’oublie pas que je ne tomberai pas pour toi. Si tu commets la moindre erreur, je pourrais t’éliminer d’un simple geste. » J’ai formulé cette dernière menace, craignant qu’il ne s’approche de Lucrecia dans une tentative d’attaque. Ce serait comparable à envoyer un chiot affronter un loup-garou adulte. Je l’ai observé s’éloigner, l’obscurité l’entourant tel un être vivant. J’ai remarqué que son œil n’était pas seulement brûlé, mais maudit. Plus t

SIGRIDSilas s’est tendu lorsque je me suis approchée, sa respiration devenant plus lourde, et j’ai pu percevoir le battement rapide de son cœur contre ma poitrine. Il est resté rigide dans mon étreinte alors que j’enroulais mes bras autour de son dos, mon visage se plongeant dans son cou. Ses cheveux chatouillaient mon nez, et un parfum d’agrumes enivrant émanait de sa peau, tel un arbre chargé d’oranges mûres. Pour une raison quelconque, j’ai soudainement ressenti une envie irrésistible d’une orange juteuse. « Juste quelques secondes. Nous faisons simplement semblant, Silas. », ai-je murmuré, un peu inquiète. « Mmm, encore... embrasse-moi encore... » Mes gémissements embarrassants résonnaient dans le silence de la rue. Par la déesse, j’étais si reconnaissante pour l’obscurité. Cela me permettait d’échapper à la honte. « Mmm, touche-moi davantage là... plus vite... » J’ai gémi contre son cou. À tout moment, je m’attendais à ce que Silas me repousse, peut-être même me ré