Semua Bab SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT: Bab 181 - Bab 190

L’alarme continuait de résonner, lancinante, remplissant chaque recoin de la grande maison d’une tension presque insupportable. Kael et Liora se tenaient immobiles, le souffle court, les sens en alerte. Ils savaient tous les deux que le moindre instant d’hésitation pouvait leur coûter cher.Kael se dirigea vers un tapis usé, glissant sa main sous le vieux tissu pour soulever une trappe presque invisible. Une odeur de renfermé s’échappa aussitôt, piquant les narines.— C’est notre seule sortie, expliqua-t-il sans se retourner. Un tunnel secret. Mes ancêtres l’ont creusé pour des urgences. Je n’ai jamais eu besoin de l’utiliser… jusqu’à aujourd’hui.Liora fixa l’entrée étroite et sombre, l’esprit embrumé par le stress et la peur, mais elle savait qu’il n’y avait pas d’autre choix.— Je te suis, répondit-elle, serrant contre elle le carnet qui semblait peser une tonne.Ils descendirent les marches en bois grinçant, puis le sol se fit pierre

Kael se pencha sur le carnet, ses doigts glissant sur les pages comme s’il craignait de les froisser. Chaque symbole semblait le défier, comme un mur invisible dressé entre eux et la vérité. Liora, à ses côtés, observait attentivement, essayant de mémoriser chaque signe.— Par quoi on commence ? demanda-t-elle, la voix basse.Eliott posa son scanner à côté et sortit un petit crayon à mine fine.— On ne pourra pas tout traduire d’un coup. Le code est basé sur un ancien alphabet chiffré, mais… il a été modifié. C’est un mélange entre symboles et coordonnées géographiques.Kael redressa brusquement la tête.— Des coordonnées ? Tu veux dire que… ça mène à un endroit précis ?— Exactement, répondit Eliott, un éclat dans le regard. Et pas un seul endroit. Plusieurs. Comme un parcours.Liora sentit un frisson.— Un parcours… vers quoi ?Eliott la fixa, sérieux.— Vers l’héritage. Mais pas seulement matériel. Ce qu’il con

La nuit était tombée depuis longtemps, et l’air se chargeait d’humidité. La forêt, d’un silence presque oppressant, ne laissait entendre que le craquement discret des branches sous leurs pas. Kael avançait en tête, le carnet soigneusement glissé dans la poche intérieure de sa veste, comme si le simple contact contre son cœur lui donnait plus de force. Liora suivait, ses sens en alerte, ses yeux balayant l’ombre à la recherche du moindre mouvement suspect.Eliott fermait la marche, sa main posée sur la crosse d’une arme qu’il ne cachait même pas. Il n’avait rien d’un simple témoin ou d’un guide : il était prêt à tirer si nécessaire.— On est bientôt arrivés ? demanda Liora à voix basse.— Oui, souffla Eliott. Le refuge est à moins d’un kilomètre.Kael ne répondit pas, mais son rythme s’accéléra légèrement. Liora savait qu’il n’aimait pas être pris au piège, et la sensation d’être suivi ne les quittait pas depuis leur départ.Soudain, un br

La voix glaciale de l’inconnu résonnait encore à travers la porte massive, comme si elle s’infiltrait jusque dans les murs de pierre. Liora se tenait près du mur, la paume pressée contre le bois froid, sentant la vibration sourde des coups répétés. Kael, à deux pas, était immobile, mais son regard sombre trahissait une alerte totale.— Ouvrez… ou on entre, répéta la voix, lente et assurée.Un deuxième coup, plus sec, fit grincer les gonds. Dans le silence, chaque craquement semblait amplifié, chaque respiration trop bruyante.Eliott se pencha vers Kael, parlant si bas que Liora eut du mal à l’entendre :— Ils sont au moins deux, peut-être trois… Ils savent qu’on est là.Kael acquiesça à peine, les mâchoires serrées.— Liora… passe par le couloir arrière. S’ils enfoncent cette porte, on ne pourra pas les contenir ici.Elle secoua la tête, refusant déjà :— Et toi ?— Je gagne du temps.Elle ouvrit la bouche pour pr

La pluie fine s’était remise à tomber, formant un voile argenté qui brouillait les contours du port désert. Les pavés luisants reflétaient la lumière des rares lampadaires, et l’air portait l’odeur âcre de l’embrun mêlée à celle du gasoil. Liora resserra son manteau autour d’elle, jetant un coup d’œil furtif aux silhouettes qui l’entouraient.Kael avançait devant, déterminé, un pas précis malgré la boue qui alourdissait ses bottes. Eliott, plus en retrait, balayait les environs du regard comme s’il s’attendait à voir surgir des ombres à chaque coin de rue. Damien, lui, portait une sacoche en cuir qu’il gardait pressée contre son flanc, comme si sa vie en dépendait.— Le bateau est prêt ? demanda Liora à voix basse.Damien hocha la tête, mais son regard se perdit un instant vers les flots sombres.— Oui… mais il y a un problème.Kael s’arrêta net.— Quel problème ?Damien inspira profondément.— Le capitaine qui