Semua Bab Divorcée et remariée après 3 ans d'indifférence : ses larmes tardives: Bab 261 - Bab 270

Azurine a eu soudain une illumination : « À propos, les actions du groupe Bernard ont dégringolé ces derniers jours. Lucien épouse Jeanne précipitamment pour s'accrocher aux Laurent, non ? »Chloé a opiné : « Sans doute. »Élise a eu un ricanement dédaigneux : « Les hommes sont si calculateurs. Ils monnaient même leur mariage pour leur carrière. »Azurine lui a jeté un regard noir : « Tu ne découvres que maintenant ? Toi qui rêvais encore d'amour pur ! Après toutes ces affaires de divorce, j'en tire une conclusion : le mariage est une transaction. Celles qui y investissent des sentiments naïves sont des idiotes. »« Prenez des notes, mesdames. Avant le mariage, soyez pragmatiques : négociez des conditions pour protéger vos droits. Après le mariage, restez lucides. Face à la domination masculine, à leur voracité pour notre argent, notre travail et notre corps, osez parler d'argent sans complexe. Nous méritons mieux. Plus nous sommes fortes, plus ils reculent. »Poussant un soupiré,

Le lendemain à l'heure du déjeuner, Chloé a proposé à ses deux amies de se retrouver. Élise, déjà engagée avec un homme jeune et séduisant, a décliné ; tandis qu'Azurine plaidait une audience au tribunal.Résignée, elle est partie seule déjeuner. À peine entrée dans le restaurant, elle est tombée sur la dernière personne qu'elle souhaitait voir.Elle s'apprêtait à rebrousser chemin lorsque Lucien l'a retenue : « Chloé, je dois te parler. »Elle s'est retournée, affichant un sourire crispé : « Félicitations pour ton mariage. »L'homme a marqué une pause avant de répondre : « Épouser Jeanne n'est qu'une solution pragmatique. »« Cela ne m'intéresse pas. »Alors qu'elle s'éloignait, il a agrippé son bras.Elle l'a toisée, irritée : « Tu veux retrouver le commissariat ? »Il a relâché sa prise, la voix teintée d'une supplication inhabituelle : « J'ai besoin de ton aide. »Chloé, refusant d'écouter ses absurdités, a tourné les talons.« Chloé ! » l'a-t-il appelée dans son dos, « J

Chloé a poussé un ricanement glacial : « Harmonieux ? Lucien, comment un homme pourri jusqu'à la moelle comme toi pourrait-il prétendre à moi ? »Ces mots ont transpercé Lucien telle une dague empoisonnée, s'enfonçant dans son cœur déjà mille fois meurtri.D'une voix rauque et brisée, il a murmuré : « S'il n'y avait pas Jeanne... me traiterais-tu ainsi ? »« Même sans elle, il n'y a plus aucun avenir possible entre nous », son regard était aussi froid et tranchant qu'une lame de glace, « tu as sans doute oublié. Nous sommes déjà venus dans cette boutique. Tu voulais que j'essaie une robe pour le mariage de ton ami. Sophie était présente ce jour-là. Elle a même pris soin de souligner que nous n'avions pas de mariage, ni aucune autre cérémonie. »Elle a marqué une pause lourde de sens, chaque mot tombant comme une sentence : « Te souviens-tu de ta réponse ? Tu as déclaré, devant tous : 'Une femme qui m'a épousé pour mon argent ne mérite rien de tout cela'. Aujourd'hui, je te rends te

Satisfaite, elle a changé de sujet : « Buvons un peu. »Elle souhaitait aller plus loin avec lui, mais face à sa réserve constante, l'alcool lui a paru le meilleur moyen de le délier.Lucien a pris une bouteille de vin rouge dans le cellier, l'a ouverte et a rempli leurs verres.Assis côte à côte sur le canapé, ils ont évoqué le passé en buvant, bien que Jeanne soit la seule à vraiment parler : « Lucien, te souviens-tu de ce jeu auquel nous jouions enfants... »Elle a parlé longuement, mais Lucien n'a rien entendu. Son esprit était envahi par les souvenirs de Chloé à ses côtés.Au début de leur mariage, elle aussi s'était efforcée de trouver des sujets de conversation lors de leurs moments seuls. Puis, peu à peu, elle était devenue plus silencieuse, jusqu'à ce que le silence ne s'installe entre eux.Il regrettait amèrement de ne pas lui avoir davantage parlé...Sous l'effet de l'alcool, leurs esprits sont devenus embrumés.Jeanne en a profité pour proposer d'aller se reposer da

Évrard a senti un désir ardent l'envahir : « Ici, pourquoi pas ? »À ces mots, ils se sont enlacés sans retenue. Lorsqu'ils se sont séparés, deux heures s'étaient écoulées.Jeanne est allée se rincer sous la douche et est revenue en enfilant simplement une veste. Une cigarette entre les doigts, elle affichait la satisfaction non dissimulée des appétits comblés.C'était une jouisseuse, aux désirs brûlants. Mais Lucien les ignorait trop souvent. Enfin parvenue à le fléchir, elle avait dû entendre le nom d'une autre dans leur intimité.Alors, pourquoi se priverait-elle ? En quoi serait-il fondé à se plaindre ?Évrard a ricané : « Je croyais que tu t'étais rangée. Te voilà infidèle avant même les noces. »Jeanne a eu un geste agacé : « Et alors ? Rien de bien grave. »Elle lui avait offert un amour exclusif, mais il l'avait dédaigné. Il promettait le mariage tout en gardant une autre dans son cœur. En quoi serait-elle fautive ?Évrard lui a pris sa cigarette et a tiré une bouffée :