ISADORAC’est une brûlure, d’abord vague, indistincte, un nœud dans le ventre, comme un feu mal éteint qui se rallume sous la peau, une crampe qui grandit, enfle, se tord, un coup venu de l’intérieur, quelque chose qui ne se dit pas mais qui s’impose, qui me réveille avant même que mes paupières ne s’ouvrent, me tire du sommeil brutalement, m’arrache à la torpeur douce de la nuit, au souvenir chaud de son corps encore ancré contre le mien, à cette illusion de paix retrouvée qui n’aura duré qu’une nuit.Je me redresse, trop vite, le vertige me prend, mes mains cherchent un point d’appui mais glissent contre les draps, mon corps entier vacille, proteste, et je sens que ce n’est pas normal, que ce n’est pas une simple fatigue ou un reste d’extase, non, c’est plus profond, plus sauvage, c’est une alarme intérieure, viscérale, quelque chose qui me dit que quelque chose ne va pas.Je trébuche hors du lit, nue, la peau encore marquée par ses gestes, les cuisses encore sensibles, tremblantes,
Terakhir Diperbarui : 2025-08-07 Baca selengkapnya