Le silence régnait dans la villa Durval, un silence doré, comme figé dans le luxe. Léa était dans sa chambre, assise sur le rebord de son lit, encore vêtue de sa tenue de travail, les cheveux tirés en arrière, les mains jointes. Elle n’avait pas mangé. Pas depuis qu’elle l’avait vu rire avec Marie dans le couloir. Encore. Ce n’était pas la première fois, mais ce jour-là, quelque chose avait basculé.Marie Besson était brillante, sûre d’elle, drôle — le genre de femme que Durval pouvait admirer publiquement, sans avoir à la cacher dans une chambre.La porte s’ouvrit sans qu’elle ne l’entende. Ce fut son parfum qui l’avertit. Intense, familier. Einer.— Tu ne descends pas dîner ? demanda-t-il, adossé au chambranle de la porte.Elle ne répondit pas. Elle ne leva même pas les yeux.Il entra lentement, referma la porte derrière lui, et s’approcha sans bruit. Lorsqu’il posa sa main sur son épaule, elle tressaillit.— Léa… murmura-t-il.— Ne fais pas ça, Einer. Pas ce soir.Il sembla
Terakhir Diperbarui : 2025-08-12 Baca selengkapnya