AYASes yeux me fixent, sombres, mais ce n’est pas assez, pas après ce qu’elle a osé lui voler, pas après ce goût d’Isabella que j’imagine encore sur ses lèvres. Alors je le force à plier, je l’attrape par le col, je le plaque contre le bureau, mes lèvres mordent les siennes, ma langue s’impose, je le dévore. Je veux qu’il suffoque sous moi, qu’il n’ait plus d’air que le mien.— À moi, soufflé-je, ma voix tremblante et fébrile, tu m’appartiens, Salvatore, que tu le veuilles ou non.Ma main s’enfonce dans ses cheveux, tire fort, l’arrache à sa propre retenue. Je défais sa ceinture dans un geste brusque, mes doigts pressés tremblent, impatients, rageurs. Il gémit dans ma bouche, un grognement étouffé, et ce son m’enivre, il est à moi, je le sens déjà céder. Mes hanches se collent aux siennes, je frotte, je réclame, je provoque, et sa dureté me rend folle.Je le pousse encore, ses papiers tombent au sol, ses dossiers s’éparpillent, et je le plaque contre le bois massif du bureau. Le choc
Last Updated : 2025-09-15 Read more