Le silence de la villa n’avait rien d’apaisant. Il était lourd, épais, tissé des vibrations invisibles des caméras, du clignotement discret des capteurs, du murmure presque imperceptible des détecteurs disséminés dans chaque pièce. Élina savait que même dans ses moments les plus intimes, il y avait des yeux — pas seulement ceux d’Alexander.Le collier à son cou semblait peser plus qu’un bijou ordinaire. Sa chaîne fine ne la gênait pas physiquement, mais elle sentait sa présence comme une main invisible qui suivait ses moindres gestes. Parfois, un frisson électronique la parcourait, infime, mais suffisant pour lui rappeler qu’elle était localisée. Toujours. En fin de matinée, elle s’avança jusqu’au balcon du premier étage, attirée par le chant lointain d’un oiseau. Le soleil baignait les jardins d’une lumière claire, presque irréelle, mais un mouvement, là-bas, derrière les haies, glaça ses veines. Une silhouette, furtive, se déplaça rapidement, disparaissant avant qu’elle ne puiss
ปรับปรุงล่าสุด : 2025-11-24 อ่านเพิ่มเติม