Trahie par l’homme qu’elle aimait plus que tout, Élina Laurens croyait avoir tout perdu. Mais quand elle découvre l’étendue de la trahison de Louis, son mari, elle comprend qu’elle ne peut plus se contenter d’être une victime. C’est alors qu’Alexander Verhoeven entre dans sa vie. Séduisant, froid et dangereux, il lui tend la main et lui propose un pacte : l’aider à se venger et reprendre le contrôle de sa vie… en échange d’une obéissance totale à ses règles. Ce qui commence comme une alliance fragile se transforme en un jeu d’échec mortel où la confiance est une arme et le désir un piège. À mesure qu’Élina s’enfonce dans un univers de mensonges et de manipulations, elle réalise que Louis n’était peut-être pas le plus grand danger. Pour se libérer, elle devra choisir : se briser… ou plonger plus profondément sous emprise.
View More"Parfois, on offre des fleurs. Parfois... on offre une trahison."
La pluie tambourinait contre les vitres comme un avertissement. Dans l'appartement plongé dans une lumière douce, l'air sentait le sucre chaud et la vanille: Elina avait passé la journée à préparer le gâteau d'anniversaire de Louis. Trois ans de mariage. Trois ans d'efforts, de compromis, de silence. La table était dressée avec soin. Ses doigts avaient ajusté les couverts dix fois, peut-être plus. Les bougies attendaient d'être allumées. Elle avait enfilé la robe bleu nui5 qu'il lui avait offerte l'an dernier, celle qui, selon lui, faisait ressortir ses yeux. Elle regarda l'horloge. 21h07. Il était en retard. Encore. Son cœur se serra. Peut-être avait-il eu une urgence au bureau. Peut-être... Non. Elle connaissait cette boule dans son ventre. C'était le même pressentiment qu'elle avait eu ces derniers mois. Ces parfums inconnus sur ses chemises. Ces appels qu'il prenait à voix basse. Ces nuits où il rentrait trop tard, trop froid. Un bip. Son téléphone vibra sur le plan de travail. Elle hésita avant de le prendre, une main tremblante. Un mail. Expéditeur inconnu. Son cœur s'emballa. Elle cliqua. "Si tu veux savoir où est ton mari.... Hôtel Verhoeven, chambre 806. Signé : une amie." Son souffle se coupable. Ses doigts gélèrent sur l'écran. Non. Ce n'était pas possible. Pas ce soir. Pas leur anniversaire. Mais la photo en pièce jointe détruisit ses derniers doutes. Louis. Chemise entrouverte. Assis dans un fauteuil, un sourire aux lèvres. Et sur ses genoux, une femme en uniforme d'étudiante, le cou penché vers lui comme une offrande. Un vertige l'envahir. Ses jambes se dérobèrent, mais elle se rattrapa au bord de la table. Les larmes montèrent... puis se figèrent. Une chaleur étrange remplaça la douleur. Pas un feu. Plutôt une glace brûlante. Elle éteignit les bougies d'un souffle. Rangea son téléphone dans son sac. Puis elle enfila son manteau, d'un geste lent et précis. Ses mains ne tremblaient plus. "Ce soir, Louis, c'est toi qui auras ton cadeau." La pluie s'était calmée, mais son cœur battant la chamade quand elle poussa la porte du grand hall. Le parfum d'ambre et de cuir l'enveloppa, mêlé aux murmures étouffés des clients. 8e étage. Chambre 806. Son reflet tremblait dans le miroir du couloir. Ses yeux semblaient plus sombres, plus résolus. Elle posa la main sur le poignée. Le bip vert résonna comme un coup de tonnerre. La porte s'ouvrit dans un clic étouffé. Torse nu, un verre de whisky à la main. La jeune femme riait, allongée sur le lit défait, ses longs cheveux éparpillés sur l'oreiller. Le choc dans ses yeux fut bref. Puis remplacé par une froideur glaciale. "Elina?" Le prénom claqua dans l'air comme.un reproche. Elle entra, la tête haute, la voix étrangement calme. "Bonsoir, chéri. Joyeux anniversaire. " La jeune fille sursaute. D'un mouvement paniqué, elle attrapa le drap pour se couvrir et fila vers la salle de bain. Louis se redressa, posant lentement son verre. "Ce n'est pas ce que tu crois." Ses mots manquaient de conviction. Elina éclata d'un rire se, amer. "Ah bon? Et qu'est-ce devrais-je croire, Louis? Dis- moi." Silence. Ses yeux detaillèrent la scène. Les draps froissés. La bouteille de whisky entamée. L'odeur lourde de parfum féminin. "Tu as passé trois ans à jouer avec moi. Trois ans où je me suis tue. Mais ce soir... Elle sortit une enveloppe de son sac et la jeta sur le lit "...je t'offre un cadeau." Louis plissa les yeux, une lueur mauvaise brillant dans son regard. "Quel cadeau?" Elle soutint son regard, la voix ferme: "Ta liberté. Signons le divorce." Un silence assourdissant emplit la pièce. Puis un sourire lent, dangereux, étira les lèvres de Louis. "Tu crois que c'est toi qui m'échappes, Elina ? " Sa voix était basse, mais chaque mot vibrait d'une menace glaciale.Il avait accepté. Ces deux mots tournaient dans la tête d’Élina comme un écho irréel. Après des jours d’obstacles, de silences et de vérités distillées au compte-gouttes, Alexander avait dit oui. Oui, il l’emmènerait à la clinique Saint-Hildegarde. Oui, elle pourrait voir Judith.Le matin était froid, presque tranchant. La lumière filtrée par les nuages donnait à la villa un air d’aquarelle grise. Élina s’était préparée vite, choisissant une tenue sobre, ses mains tremblant légèrement lorsqu’elle avait boutonné sa chemise. Elle s’attendait à ce qu’il change d’avis au dernier moment. Qu’il trouve un prétexte. Qu’il annule, comme il l’avait déjà fait tant de fois pour d’autres promesses. Mais non.Lorsqu’elle descendit, il l’attendait près de la porte, manteau sombre, clés à la main. Aucun sourire. Juste ce masque lisse qu’il enfilait lorsqu’il se préparait à quelque chose de calculé.— Prête ? demanda-t-il simplement.Elle hocha la tête. — Oui.Le trajet se fit en silence. La route
La nuit s’était abattue sur la villa comme une chape lourde. Élina n’avait pas bougé du fauteuil où elle s’était assise après le départ de Louis. Ses mains étaient crispées sur les accoudoirs, son esprit tournoyant entre les visages d’Alexander, de Louis… et celui, fantomatique, de Judith.Elle n’avait pas entendu Alexander revenir du jardin. Mais elle le sentit. Cette présence dense, presque palpable, qui faisait naître une tension immédiate dans l’air. Il entra dans le salon, une enveloppe à la main.— Tu as quelque chose à me dire ? demanda-t-il, sa voix aussi neutre qu’un couteau bien aiguisé.Elle soutint son regard.— Pas plus que toi.Un coin de sa bouche se releva, sans chaleur. Il posa l’enveloppe sur la table basse, devant elle.— Tu veux savoir pourquoi Louis insiste autant pour t’éloigner ? Tu veux comprendre pourquoi tu te sens enfermée ? Regarde.Élina hésita, puis tira le contenu. Un dossier. À l’intérieur, des documents administratifs, des relevés financiers… et un act
Le ciel s’était assombri d’un coup, plongeant la villa dans une lumière d’orage. L’air avait cette densité électrique qui précède les éclats. Élina, restée seule dans le salon après le départ de Louis, avait le cœur encore pris dans l’étau de leur échange. Mais ce n’était pas seulement Louis qui l’avait troublée : c’était la manière dont Alexander l’avait observé, comme un joueur d’échecs qui reconnaît en face un adversaire de taille.Elle savait que ce face-à-face n’était pas terminé. Ce n’était qu’un prélude.Elle eut la confirmation quelques heures plus tard, quand le grondement d’un moteur se fit entendre dans l’allée. La nuit était déjà tombée, et les phares traversèrent la baie vitrée avant de s’éteindre. Des pas rapides sur le gravier, puis la porte d’entrée qui claqua.— Où est-il ? La voix d’Alexander, sèche comme un coup de fouet, résonna dans le hall.Élina se leva, prise d’un mauvais pressentiment, mais avant qu’elle ait pu répondre, Louis apparut dans l’encadrement. Il n’
Le vent de la fin d’après-midi balayait les rideaux de la véranda. Élina fixait le jardin au-delà des vitres, sans vraiment le voir. Depuis des heures, elle n’avait pas bougé de cette chaise, les mains crispées sur les accoudoirs, comme si son corps refusait toute détente. Le silence, dans cette villa, n’était jamais complet. Il y avait toujours un souffle, un pas discret, un grincement de porte quelque part, qui lui rappelait qu’elle n’était jamais seule, même dans les moments où elle aurait voulu disparaître.Elle sentit la présence avant même de voir la silhouette. Ce parfum — un mélange de bois sec et de menthe poivrée — fit remonter une mémoire qu’elle aurait préféré enterrer. Louis.— Tu es plus difficile à approcher qu’un chef d’État, murmura-t-il avec ce sourire en demi-teinte qui avait jadis réussi à la troubler.Élina ne répondit pas. Elle garda les yeux sur le jardin, comme si le reconnaître revenait à lui offrir un pouvoir qu’elle ne voulait plus céder. Pourtant, son cœur
Camille n’aimait pas les nouvelles têtes.Encore moins celles qui n’avaient pas peur d’elle.Mia Varela en faisait partie.Arrivée la veille à la villa secondaire de Camille en Toscane, elle s'était présentée comme une gestionnaire en logistique événementielle, envoyée par un cabinet privé spécialisé dans les relations discrètes. Une recrue parfaite, selon le profil que Camille avait elle-même commandité.Âge : trente-sept ans. Parcours : militaire, ONG, logistique de crise. Profil psychologique : stable, froide, loyale. Motivation apparente : argent, ascension, pouvoir.Camille l’avait regardée de haut en bas en silence. Puis elle avait simplement dit :— Si vous me trahissez, je vous enterre dans ce jardin. Personnellement.Mia avait souri.— J’ai toujours rêvé d’une fin poétique.Pendant qu’on lui faisait visiter les lieux, Mia activait déjà ses capteurs.Elle n’était pas là pour les peintures baroques ni pour les jardins somptueux. Elle cherchait des signes. Des indices. Un
La nuit avait laissé un goût de fer dans la bouche d’Élina. Elle n’avait pas fermé l’œil. Pas parce qu’elle ne le pouvait pas. Parce qu’elle ne le voulait pas.Dormir, c’était laisser Judith seule encore une nuit de plus.Et cette pensée était insupportable.Le jour se leva comme un intrus. Dans la cuisine, le silence était une peau tendue sur des nerfs à vif. Marcus servait du café sans un mot. Même lui, d’habitude si bavard, sentait que quelque chose avait changé. Élina n’était plus la proie à sauver. Elle était devenue… une menace pour ceux qui voulaient la garder.Alexander entra. Il avait le visage tiré, la mâchoire serrée. Elle le fixa, droite sur sa chaise, le carnet de Judith posé devant elle comme une pièce à conviction.— Je veux la voir.Il se figea.— Pas maintenant, dit-il. Pas comme ça.Elle se leva.— Alors quand ? Quand je serai morte ? Quand Camille décidera que j’ai assez pleuré ? Elle est ma sœur, Alexander. Ma sœur ! Et tu veux m’interdire de la voir ?— Ce n
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