PUREAgonie.C’est le seul mot qui peut décrire ce que je ressens dès que DOC referme la porte de ma cellule. Je me précipite sous la lumière pâle de la lune, comme elle me l’a conseillé. Mais mes mains se mettent à trembler, mes jambes à fléchir. Je sais que ce n’est pas le froid : c’est l’anticipation, le stress, la peur de ce qui va arriver.Soudain, une douleur atroce explose dans le bas de mon dos, comme si ma colonne se brisait de l’intérieur. Un cri déchire le silence du couloir. Strident. Animal. Il résonne contre les murs… et il me faut quelques secondes pour comprendre qu’il sort de ma propre gorge.Mes jambes cèdent et je m’écroule à genoux, les ongles griffant le sol comme pour y trouver un ancrage. La douleur grimpe en flèche, remonte ma colonne, s’étend à chaque muscle, chaque nerf. Mes os craquent, se tordent, se brisent pour se reformer aussitôt.Je hurle de nouveau, mais ma voix change déjà. Plus rauque. Plus gutturale. Chaque inspiration est un supplice, chaque expir
Last Updated : 2025-08-29 Read more