Lahat ng Kabanata ng Ma protegée: Kabanata 41 - Kabanata 50

Chapitre 42Point de vue d’AprilJe me détachai lentement des bras du mafieux, les larmes encore accrochées à mes cils. Ses mots résonnaient en moi comme un écho qui refusait de s’éteindre. Mon Dieu… jamais je n’avais imaginé entendre Leonardo Rossi parler ainsi, avec autant de sincérité, de fragilité presque. Lui, l’homme redouté, celui que tout le monde craignait, venait de se mettre à nu devant moi. Et moi, pauvre petite créature, je me retrouvais bouleversée, incapable de mettre de l’ordre dans mes pensées.Il passa une main douce dans mes cheveux trempés par mes larmes, gestes tendres qui contrastaient tant avec l’image de dureté que je m’étais forgée de lui. Je sentais chaque caresse comme une brûlure délicieuse sur mon cuir chevelu, et mon cœur battait à une vitesse folle. On aurait dit… oui, on aurait dit un couple.Je levai lentement les yeux vers lui, et ce que j’y vis me fit vaciller. Ses iris sombres me fixaient avec une intensité désarmante, comme si j’étais tout son univ

Chapitre 44 Point de vue de LeonardoJ’étais assis derrière mon bureau, les doigts tapotant machinalement sur le clavier de mon ordinateur, mais mon esprit n’était absolument pas concentré sur les chiffres ou les rapports. April se tenait devant moi, le regard déterminé, me suppliant presque de l’emmener au club ce soir. Mon cœur battait plus vite que je ne l’avais jamais senti, et je me rendis compte que je ne savais plus où donner de la tête. Seigneur… pourquoi fallait-il qu’elle me fasse perdre tout contrôle si facilement ?Le problème était évident : je ne pouvais pas la laisser m’accompagner ce soir. Ce club n’était pas un lieu pour s’amuser ou flâner. C’était un lieu où je traitais des affaires — drogues, agents corrompus, armes… tout le monde serait présent. Tous mes associés, tous les partenaires du milieu, auraient les yeux braqués sur elle, et je ne pourrais jamais supporter qu’un autre homme ose regarder ce qui m’appartient. Ce simple fait me donnait des frissons de colèr

Chapitre 46 Point de vue de LeonardoLa voiture filait dans la nuit, les phares déchirant l’obscurité tandis que la musique étouffée du moteur ronronnait dans l’habitacle. À mes côtés, April. Je ne pouvais pas quitter cette femme des yeux. Elle portait cette robe dos nu qui collait à ses formes et mettait en valeur chaque courbe de son corps. Elle brillait sous la lumière tamisée de l’intérieur de la voiture, et le simple parfum qui s’échappait d’elle suffisait à me rendre fou.Je conduisais, mais mes yeux trahissaient souvent ma concentration. Je les laissais glisser vers elle, vers ses jambes croisées, vers la fine courbe de son cou. Elle le savait, et je voyais bien ce petit sourire malicieux sur ses lèvres. Elle adorait me rendre fou. Seigneur… comment cette femme réussissait-elle à me faire perdre pied de cette manière ?— Tu comptes me dévorer du regard toute la soirée ? souffla-t-elle, un brin amusée.Je grognai bas, resserrant ma main sur le volant.— Et si c’est ce que je v

Chapitre 48Point de vue d’AlessandroLa réunion venait de commencer, mais je savais déjà qu’elle ne mènerait nulle part. J’avais beau être assis à la table, entouré des associés les plus influents de notre clan, mon regard ne cessait de dériver vers Leonardo. Mon cousin, ce roc qui ne tremblait jamais, semblait aujourd’hui ailleurs. Il était assis, droit comme une statue, mais son esprit était loin de cette salle enfumée où les voix graves des hommes d’affaires s’élevaient l’une après l’autre.Je le connaissais trop bien. Sa mâchoire contractée, son regard qui se perdait sur un point invisible, ses doigts qui tambourinaient machinalement sur le bois verni de la table… Tout criait qu’il était à deux doigts d’exploser.Et je savais pourquoi.April.Depuis qu’elle avait quitté la salle VIP, il n’était plus lui-même. Il avait jeté des regards à la porte comme si à chaque seconde elle allait revenir, puis il s’était enfermé dans un mutisme dangereux. D’ordinaire, Leonardo menait ces réuni

Chapitre 50Point de vue de LeonardoJe n’arrivais pas à dormir. La chambre était plongée dans l’obscurité, mais mes yeux restaient ouverts, scrutant le vide, hantés par son image. April. Son corps, son parfum, la chaleur qu’elle dégageait… tout me consumait. Chaque fibre de mon être réclamait sa présence. Je sentais ce feu en moi, un désir brûlant, viscéral, qui me dévorait de l’intérieur. Mes mains tremblaient légèrement, mes muscles se contractaient de tension. La seule idée qu’elle puisse être ailleurs, seule, me rendait fou.Je me retournai dans mon lit, serrant les draps avec force, comme si je pouvais m’y accrocher pour retenir ma raison. Mais rien n’y faisait. Mon corps trahissait mes efforts : mon érection refusait de se calmer, chaque battement de mon cœur me rappelait à quel point j’étais incapable de me contrôler. Je grognai, me retournant encore, incapable de trouver une position qui apaisât cette agitation. Chaque respiration m’amenait encore et encore à elle, à ses cour