Lahat ng Kabanata ng Ma protegée: Kabanata 21 - Kabanata 30

Chapitre 21Point de vue d’AlessandroJe claquai la portière de ma voiture avec une violence qui fit vibrer le métal. Le cuir du volant grinça sous la pression de mes doigts crispés. Ma respiration était saccadée, mon cœur battait à toute allure, et la rage bouillonnait dans mes veines comme un poison qu’aucun antidote ne pouvait calmer.Je venais de voir ce que je redoutais le plus : Leonardo embrasser cette… cette fille. Cette profiteuse. Cette étrangère qui s’était insinuée dans sa vie, dans sa tête, dans son cœur.April.Rien que son prénom me donnait envie de vomir. Elle lui avait volé ce qui m’appartenait depuis toujours : son attention, sa loyauté, son affection. Mon cousin n’était plus le même depuis qu’elle était là. Avant, nous étions unis. Avant, Leonardo répétait que l’amour était une faiblesse, que le pouvoir devait être notre seule obsession. Il m’avait appris que les femmes étaient des distractions, des pièges qui finissaient toujours par détruire les hommes. Et voilà

Chapitre 23 Point de vue d’AprilJe ne pouvais plus supporter ce silence entre nous.Depuis des semaines, il m’évitait, me traitait comme si j’étais invisible. Depuis ce jour où ses lèvres avaient rencontré les miennes et où il avait osé me dire que ce baiser n’était « qu’une erreur », je n’étais plus la même. Ses mots me hantaient, ils tournaient en boucle dans ma tête, me lacérant de l’intérieur comme des lames invisibles. Une erreur ? Comment pouvait-on appeler une erreur ce qui m’avait bouleversée jusque dans mon âme ?Je serrai les poings, le cœur battant à tout rompre, incapable de garder pour moi ce poids. Aujourd’hui, je devais tout lui dire. Je devais lui arracher la vérité, même si cela me détruisait.Je me levai du canapé où j’avais passé de longues heures à l’attendre. Ma gorge se serra quand je le vis descendre enfin les escaliers. Son allure était toujours la même : froide, implacable, dominatrice. Mais ses yeux… ses yeux me fuyaient. Et cette fuite était pire que tout

Chapitre 25Point de vue de BriceJe me tenais devant le manoir, le cœur battant, les poings crispés. Aujourd’hui, c’était le jour où je récupérais ma sœur. Chaque seconde qui passait me donnait l’impression que mon sang allait exploser dans mes veines. Alessandro m’avait dit qu’elle était ici, protégée par Leonardo. Et si je ne la trouvais pas… ce traître allait payer très cher. Très cher.Je me rappelais chaque détail des cinq dernières années. Le doute, la colère, l’inquiétude constante pour elle. Je ne pouvais plus attendre. Aujourd’hui, j’allais prendre ce qui m’appartenait.Les portes du manoir s’ouvrirent enfin. Leonardo apparut, imposant et froid, mais ce qui m’arrêta net, ce fut la jeune femme qui l’accompagnait. Elle marchait avec assurance, un mélange d’insolence et de provocation dans le regard. Ses vêtements étaient vulgaires, révélateurs, et son attitude me mettait hors de moi. Rien dans son apparence ou son attitude ne correspondait à ma sœur. Elle ne pouvait pas être

Chapitre 27 Point de vue d’AprilJe restai figée, incapable de détourner les yeux de ce qui se déroulait devant moi. Le jardin, si paisible quelques instants auparavant, s’était transformé en un théâtre de chaos et de sang. La pelouse impeccablement verte était tachée de rouge, chaque goutte étalée comme une accusation silencieuse. L’odeur métallique du sang me piqua les narines, brûlante et persistante. Mon cœur battait à tout rompre, mes mains tremblaient, et pourtant je me sentais paradoxalement lucide, comme si chaque muscle de mon corps savait qu’il fallait agir pour empêcher le pire.Alessandro gisait sur l’herbe, haletant, sa jambe inondée de sang. Ses traits étaient crispés, ses yeux grands ouverts, oscillant entre la douleur et l’incrédulité. Malgré la haine qu’il m’avait toujours manifestée, malgré tout ce qu’il avait pu penser de moi, je ne ressentais aucune rancune. Au contraire, un sentiment de compassion profonde m’envahit. J’avais toujours cru que les cœurs pouvaient ê

Chapitre 29Point de vue d’AprilAprès le départ d’Alessandro, je restai un moment figée, les bras ballants, le souffle encore irrégulier. Mon cœur battait à tout rompre, et un long soupir s’échappa de mes lèvres. Cette situation me dépassait complètement. Je venais d’assister à une scène où la douleur et la trahison se mêlaient à la colère, et pour la première fois, je voyais une faiblesse, une vulnérabilité, dans les yeux de deux hommes que j’avaisil toujours perçus comme invincibles. Leurs regards, leurs expressions, me laissèrent une empreinte que je savais indélébile. J’avais prié pour qu’un miracle s’accomplisse, pour que tout s’arrange entre eux, mais mon inquiétude principale était Alessandro.Comment allait-il se débrouiller ? Sa jambe était gravement touchée, et il ne pouvait pas compter sur moi pour le soutenir physiquement, sauf à prendre des risques considérables. Il devait se montrer fort, mais je savais combien son orgueil et sa détermination pouvaient le mettre en dan