Sous les Projecteurs : Couronnes et Repentir
Pour permettre à son premier amour de prendre la place de son épouse, Gaétan Leblanc a froidement abandonné Émeline Gaubert à son sort, l'envoyant croupir dans une prison remplie de meurtriers.
Les six années de dévouement au mariage n'avaient, finalement, servi à rien.
Émeline a décidé de divorcer et a voulu partir avec son fils, Pablo Leblanc. Mais ce garçon a serré dans ses bras le premier amour de son père, déclarant avec indifférence : « Tu n'es qu'une nounou. Seule elle mérite d'être ma mère ! »
Émeline avait touché le fond. Elle a disparu sans laisser de trace, emportant avec elle des milliards d'euros de fonds destinés à la recherche scientifique.
Lorsqu'elle a refait surface, elle trônait au sommet de la recherche mondiale.
Quand elle a remporté le Prix Veritas de Médecine, Gaétan a ricané, « Tu peux briller autant que tu veux, tu finiras bien par revenir. »
Lorsqu'elle décroché le Prix Veritas de Physiologie, il l'a agrippée, cette fois irrité, « Tu as assez fait ton numéro ? Maintenant, rentre chez nous. »
Quand elle est devenue la sacrée pionnière, au niveau mondial, de l'intelligence artificielle, Gaétan, rongé par le remord, l'a suppliée, les yeux rougis et l'air soumis, « Émeline, donne-moi une dernière chance. Cette fois, je saurai t'aimer comme il faut. »
Dans un léger rire, Émeline lui a jeté la convention de divorce, « Signe-la. Pablo est à toi. Et sache que la file de mes prétendants dépasse déjà les limites de Merville ! »