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Chapitre 7 — Volée et Domination

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-09-23 07:20:22

Sofia Valente

Je me redresse, encore secouée par l’incongruité de la situation. Mes poings se serrent, mon souffle s’accélère.

— Où… où sommes-nous vraiment ? demandai-je, la voix tremblante mais tranchante. Je veux des réponses !

L’homme que j’ai giflé se lève lentement, sans un geste brusque, mais chaque mouvement pèse comme un défi silencieux. Son sourire cruel me glace le sang.

— Nous sommes dans mon jet, pour les États-Unis, Sofia, dit-il calmement. Tout est déjà en route.

Le monde vacille autour de moi. Je recule instinctivement, mes mains tremblantes.

— Quoi ?! hurle-je, la panique me traversant d’un coup. C’est impossible ! Tu ne peux pas…

Je tente de me lever pour frapper, pour lui faire face, pour reprendre le contrôle, mais une douleur soudaine éclate à l’arrière de ma tête. Mes jambes flanchent, et je retombe lourdement sur le lit, un cri m’échappant malgré moi.

— Espèce de… enfoiré ! lâche-je entre colère et frustration, les dents serrées. Je… je vais te faire payer !

Il rit, un son bas, amusé, presque hypnotique.

— Sofia… calme-toi. Tu as intérêt à oublier ta vie passée. Chaque relation, chaque liberté… tout cela n’existe plus. Maintenant… tu es à moi.

Je serre les poings sur le drap, mon esprit tourbillonne de révolte et d’horreur. Comment peut-il dire cela avec tant de certitude, comme si mes pensées, mes souvenirs et mes choix étaient désormais sous son contrôle ?

— À toi ?! hurle-je, les yeux brûlants de rage. Tu n’as aucun droit ! Espèce de connard ! Je ne suis pas à toi !

Il s’avance lentement, chaque pas mesuré, son regard perçant le mien. La pièce semble se rétrécir autour de nous, chaque mouvement de sa part accentuant ma vulnérabilité.

— Oh, Sofia… tu vas comprendre que résister n’a aucune valeur. La gifle… ton audace… tout cela n’a été qu’un début. Et toi… tu vas apprendre, lentement, que chaque geste, chaque souffle, chaque pensée sera observé… et dirigé.

Mon corps tressaille sous la tension, la colère et la peur s’entremêlant. Je veux hurler, me débattre, fuir… mais je sens déjà le piège invisible qui m’enserre. Tout ce que j’ai connu, tout ce que j’ai construit, est suspendu dans l’attente de sa volonté.

Je me redresse à nouveau, malgré la douleur, et le défie du regard.

— Jamais… je ne serai à toi, crie-je. Même si tu crois contrôler chaque détail, je résisterai. Espèce de salaud !

Il sourit, un sourire froid et calculateur, satisfait de ma rébellion.

— Oh, Sofia… c’est exactement ce que je veux entendre. La résistance, la colère, l’indépendance… tout cela m’excite, tout cela me fascine. Mais tu apprendras bientôt… que je définis les règles. Et chaque erreur, chaque défi, chaque mouvement… a un prix.

Je sens mon cœur battre à tout rompre. La peur et la rage se mêlent à une frustration brûlante. Chaque mot qu’il prononce, chaque sourire, chaque pause calculée… tout me pousse à bout.

— Espèce de connard ! craché-je entre mes dents. Tu crois pouvoir me briser ? Je te vomis, espèce de sale enfoiré !

Il incline la tête, un sourire cruel aux lèvres, comme s’il lisait mes pensées et savourait mon indignation.

— Oh, Sofia… c’est exactement ça. Ta colère, ta fierté, ta révolte… chaque insulte, chaque défi… me nourrit. Mais souviens-toi, petite insolente : chaque mot que tu prononces, chaque mouvement que tu fais… appartient déjà à quelqu’un d’autre.

Le silence retombe dans le jet. Le ronron discret des moteurs accompagne cette tension électrique. Je sens que chaque seconde qui passe me rapproche d’un monde où je n’ai plus aucune maîtrise, et pourtant je refuse de céder. Ma rage devient un feu silencieux, un défi que je lui lance sans relâche.

Et lui… il savoure chaque instant, chaque frisson de peur, chaque regard brûlant de défi. Il m’observe, calculant, orchestrant. Je sais que cette chasse ne fait que commencer, et qu’aucune de mes stratégies ne pourra échapper à son contrôle.

— Tu peux aller te faire foutre , murmurai-je, à mi-voix, à moi-même. Je ne céderai pas. Jamais.

Il incline la tête, un sourire cruel aux lèvres, comme s’il entendait mes pensées.

— Alors sois prête, Sofia. Parce que maintenant… chaque souffle que tu prends, chaque mouvement, chaque pensée, m’appartient. Et moi… je ne perds jamais.

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