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Chapitre 5

Author: Mk
last update Last Updated: 2025-04-20 21:18:26

Les portes de l'ascenseur se referment doucement derrière lui, nous isolant du reste du monde. L'air se charge d'une tension électrique. Zayden ne dit rien pendant un instant, se contentant de me fixer de ses yeux sombres, un mélange de colère et d'une émotion plus brute qui me fait frissonner.

Puis, en un éclair, il réduit la distance entre nous, son corps imposant venant épouser le mien contre la paroi métallique. Son souffle chaud caresse ma peau alors qu'il murmure, sa voix grave et rauque :

— Tu joues à quoi, Donna ?

Je déglutis, incapable de détourner les yeux de lui. Ses mains se posent sur mes hanches, fermes et possessives, et mon corps tout entier réagit à son contact. Un feu ardent s'allume dans le creux de mon ventre.

— Ce n'est pas un jeu, Zayden, soufflé-je, troublée.

— Tu as signé un foutu contrat de mariage avec ce type dont la réputation est douteuse, et tu penses que je vais juste regarder ça se faire ?

Sa mâchoire se contracte, et sans me laisser le temps de répondre, il capture ma bouche dans un baiser brutal, affamé. Je gémis contre ses lèvres, mon corps cédant instantanément à la fièvre de son désir. Ses mains glissent sous ma robe, remontant lentement sur mes cuisses nues, traçant des frissons brûlants sur leur passage.

Le tintement discret de l'ascenseur indiquant qu'il a atteint son étage passe inaperçu. Nous sommes dans notre bulle, un monde où seul le contact de sa peau contre la mienne existe. Ses doigts s'aventurent plus haut, trouvant la chaleur humide entre mes cuisses. Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres quand il réalise à quel point je suis prête pour lui.

— Tu es trempée, murmure-t-il contre mon oreille, sa voix un murmure rauque qui enflamme mon ventre.

Je bascule la tête en arrière alors que son doigt glisse lentement en moi, m'arrachant un soupir de plaisir. Il joue avec moi, me torturant lentement, savourant chacune de mes réactions. Mon dos s'arque contre la paroi, mes doigts agrippant le tissu de sa chemise alors qu'il accélère le mouvement, m'entraînant dans une montée irrésistible.

Lorsque ses lèvres quittent ma bouche pour descendre le long de mon cou, mon souffle devient erratique. Son autre main dégrafe les boutons de ma robe, révélant ma poitrine tendue d'excitation. Il n'hésite pas, sa bouche chaude enveloppant un de mes seins tandis que son doigt continue son tourment délicieux.

— Zayden, supplié-je dans un gémissement.

Il relève la tête, ses yeux brûlants accrochés aux miens.

— Pas ici, murmure-t-il en retirant sa main avec une lenteur cruelle. Je veux te voir perdre le contrôle sous moi. Mais pas dans un ascenseur.

Je suis au bord de la frustration, tremblante de désir. Pourtant, la promesse dans son regard me fait frissonner d'anticipation. Lorsqu'il saisit ma main pour m'entraîner hors de l'ascenseur, je sais que cette nuit ne fait que commencer...

Il me conduit à son appartement à Brooklyn et dès qu'on arrive, il referme la porte derrière lui et, en un éclair, me plaque contre le mur. Son regard est sombre, brûlant d’un feu incontrôlable. Mon souffle se coupe lorsqu’il s’empare de mes lèvres avec une faim vorace, sa langue envahissant ma bouche avec une brutalité maîtrisée.

Ses mains glissent sur mon corps, arrachant presque le tissu qui entrave sa conquête. Il ne cherche pas la douceur, il exige, il s’approprie. Mon dos épouse le mur tandis qu’il me soulève sans effort, m’obligeant à m’accrocher à ses épaules, mes jambes encerclant sa taille.

Le claquement de nos respirations, les grognements rauques qu’il laisse échapper, tout résonne comme une mélodie primitive. Il me transporte à travers l’appartement, ignorant les obstacles, focalisé sur un seul objectif : me posséder entièrement.

Nous atterrissons sur le lit dans un enchevêtrement fiévreux. Son corps recouvre le mien, son poids, sa chaleur, tout en lui me submerge. Ses mains s’égarent sans retenue, traçant un chemin de désir brûlant sur ma peau nue. Chaque frisson qu’il provoque semble le galvaniser davantage.

Il murmure mon nom contre ma peau avant de la mordre légèrement, arrachant un gémissement incontrôlé à mes lèvres. L’instant se charge d’une tension presque insoutenable. Il n’y a plus de place pour la réflexion, juste pour l’abandon total à cette passion brute et incontrôlable.

Les vêtements volent à travers la pièce, réduits à de simples obstacles entre nos corps en fusion. Zayden me dévore du regard, ses prunelles sombres brillantes d’un désir brut, incontrôlable. Son torse nu frôle ma peau brûlante, déclenchant une vague de frissons qui me laisse pantelante sous lui.

— Tu n’as aucune idée de ce que tu me fais, murmure-t-il, sa voix rauque vibrante d’émotion contenue.

Ses lèvres redessinent mon corps avec une lenteur torturante, semant des baisers brûlants sur chaque parcelle de peau exposée. Je me cambre sous lui, réclamant plus, mais il refuse de céder à l’urgence. Il veut me voir me perdre sous son toucher, me consumer sous sa domination.

Lorsqu’il glisse une main entre mes cuisses, mon souffle se brise en un gémissement incontrôlé. Il joue avec moi, taquine, effleure, attisant le feu déjà incontrôlable qui me consume. Mon corps réagit à lui comme s’il était fait pour ça, comme si chaque caresse, chaque murmure, chaque mouvement était une symphonie dirigée par ses mains expertes.

Je me perds dans l’instant, incapable de penser à autre chose qu’à lui, à cette fièvre qui nous enlace et nous entraîne dans un abîme de sensations. Nos souffles se mêlent, nos cœurs battent à l’unisson, et quand enfin il me pénètre, c’est une explosion de plaisir qui nous submerge, un ouragan de sensations trop intenses pour être mises en mots.

Nous nous accrochons l’un à l’autre, comme si ce moment était la seule vérité qui comptait, comme si, dans cette nuit new-yorkaise, il n’existait que nous, emportés par cette passion aussi dévorante qu’inévitable…

Il écarte mes fesses et me prend de manière brutale. Sa queue vibre en moi et se fraie un passage à chaque coup de rein qu'il me donne.

— Tu m'as tellement manqué ! me murmure-t-il à l'oreille pendant que nos corps se mouvent de façon fusionnelle.

— Baise-moi, s'il te plaît, je le supplie comme un enfant et il accélère ses coups de butoir.

Je frissonne, mes doigts s'agrippent à lui, me laissant emporter par cette vague de plaisir intense. À l'instant où l'orgasme m'envahit, je m'abandonne complètement, pressant notre rythme de plus en plus fort, et il le suit, avec une telle synchronisation. Quelques secondes plus tard, un grognement lourd s'échappe de ses lèvres alors qu'il se libère en moi. Épuisée, je m'affale sur le lit, et il se glisse à mes côtés, me serrant contre lui.

— Je t'aime, Donna.

Ses mots me frappent comme une onde de choc, me paralysant sur place. Je reste figée, le souffle court, ne sachant quoi répondre. Pour moi, tout cela n'est que du sexe, un instant d’extase sans engagement.

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