Semua Bab Ange et démon : Bab 1 - Bab 10

#DonnaJe viens à peine de terminer une mission qu'une autre se présente à moi. Madame Goodway, PDG de Black Harbour, m'a expressément réclamée pour celle-ci. Pourquoi ? Je le saurais d'ici peu.Je traverse le hall luxueux de nos locaux et me dirige directement vers son bureau. Étant une ancienne, je n'ai plus besoin de passer par le service protocolaire.J'avance d'un pas ferme et, dès que je me tiens devant sa porte, je revêts un masque. Celui de la femme froide que je suis devenue, qui ne laisse rien paraître et dont les sentiments sont morts et enterrés depuis longtemps.Je frappe discrètement avant d'entrer. Derrière un large bureau spacieux se tient une femme mûre. Sous ses airs innocents se cache une véritable dame de fer, une guerrière ayant mené plus de batailles qu'on ne pourrait l'imaginer.- Bonjour, Madame Goodway.- Donna, ma petite. Cesse donc d'être aussi formelle avec moi et viens t'asseoir.Elle m'a toujours témoigné une affection particulière, et je n'ai jamais comp

Après son départ, je m'enferme dans mon bureau, le regard perdu dans le vide. Qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête ? Je l'ai toujours traitée avec respect, lui offrant une place de choix, veillant à ce qu'elle ne soit jamais mise en difficulté face aux autres. Mais apparemment, cela n'a jamais suffi.D'un geste rageur, je saisis le verre de whisky posé sur la table et le fracasse contre le mur. Le liquide s'écrase en éclaboussant la surface avant de s'écouler lentement.- Merde !Comment vais-je tenir sans elle ? C'est une torture. Et le pire ? Savoir qu'elle a osé me faire ça. Un frisson glacé me parcourt l'échine.Je sors mon téléphone et compose un numéro. Quelques minutes plus tard, Angel apparaît, l'air soucieux. Il sait que quelque chose cloche.- Tu étais au courant ?Ma voix est tranchante, implacable. Il a intérêt à répondre correctement.- Non, je suis aussi surpris que toi.- Merde ! Comment a-t-elle pu me faire ça ? Et le comble ? Elle exige une épouse de substit

Les portes de l'ascenseur se referment doucement derrière lui, nous isolant du reste du monde. L'air se charge d'une tension électrique. Zayden ne dit rien pendant un instant, se contentant de me fixer de ses yeux sombres, un mélange de colère et d'une émotion plus brute qui me fait frissonner.Puis, en un éclair, il réduit la distance entre nous, son corps imposant venant épouser le mien contre la paroi métallique. Son souffle chaud caresse ma peau alors qu'il murmure, sa voix grave et rauque :— Tu joues à quoi, Donna ?Je déglutis, incapable de détourner les yeux de lui. Ses mains se posent sur mes hanches, fermes et possessives, et mon corps tout entier réagit à son contact. Un feu ardent s'allume dans le creux de mon ventre.— Ce n'est pas un jeu, Zayden, soufflé-je, troublée.— Tu as signé un foutu contrat de mariage avec ce type dont la réputation est douteuse, et tu penses que je vais juste regarder ça se faire ?Sa mâchoire se contracte, et sans me laisser le temps de répondr

Zayden resserre son étreinte autour de moi, comme s’il voulait me garder contre lui indéfiniment. Nos respirations se calment peu à peu, mais la tension entre nous est toujours là, latente, vibrante. Il enfouit son visage dans mon cou, ses lèvres effleurant ma peau brûlante.— Tu joues avec le feu, Donna… murmure-t-il.Je frissonne sous son souffle chaud et esquisse un sourire provocateur.— Et alors ? N’est-ce pas ce que tu aimes chez moi ?Il redresse la tête, ses yeux sombres ancrés dans les miens, et un rictus étire ses lèvres.— Tu n’as aucune idée de ce que tu représentes pour moi.Son ton est grave, presque dangereux. Mon cœur rate un battement.— Dis-moi…Il ne répond pas tout de suite. Il me fixe intensément, comme s’il cherchait à imprimer mon image dans son esprit. Puis, lentement, il me dépose sur le lit. Je reste allongée, haletante, tandis qu’il se redresse légèrement au-dessus de moi, son corps sculpté illuminé par la lueur tamisée de la pièce.— Si quelqu’un ose te tou

Elle ne bronche pas. Son regard soutient le mien avec une audace qui me fait sourire. Elle ne sait pas encore dans quoi elle s’embarque.Je tends la main vers son menton, frôlant sa peau du bout des doigts. Un test. Un avertissement. Elle ne recule pas.— Intéressant…Ma voix est un murmure, un venin sucré qui s’infiltre entre nous. Elle joue la froideur, mais je perçois la tension sous-jacente. Elle est consciente du danger, et pourtant, elle reste là, droite, impassible.— Vous allez vite apprendre, ma chère épouse, que dans mon monde, les apparences ne sont qu’un masque.Un silence électrique s’installe. Puis, d’un geste calculé, je me détourne, lui offrant mon dos comme si sa présence n’avait plus d’importance. Je fais signe à l'un de mes hommes et quand il entre, je lui donne l'ordre de la conduire dans ma chambre.— C'est compris Boss !Répond t'il calmement.Un imperceptible tremblement traverse ses doigts quand elle resserre sa prise sur la valise. J’attrape mon verre de whisk