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Chapitre 4 — À Deux Mains

ผู้เขียน: Déesse
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-07-29 17:53:12

Clara

Je l’ai su dès que j’ai franchi le seuil.

Quelque chose avait changé.

L’air, plus dense. L’odeur, plus chaude. Et surtout… cette sensation d’être déjà attendue. Pas par Julien seulement. Par quelque chose. Une mise en scène. Une idée. Une volonté plus grande que moi.

Il était là, debout, vêtu de noir, immobile. Ses yeux m’ont transpercée. Pas un mot. Pas un sourire. Juste cette fixité troublante. Je me suis figée. Puis j’ai senti.

Une présence.

Un parfum. Une tension étrangère dans la pièce. Et puis, la voix :

— Déshabille-la.

Calme. Sûre. Un peu cassée par un accent dur, presque masculin. J’ai tourné la tête.

Elle était là.

Assise dans un fauteuil en cuir, jambes croisées, droite comme une lame. Une brune aux yeux pâles, glacés, qui me déshabillait déjà du regard.

Julien n’a pas attendu. Il est venu derrière moi. A ouvert ma robe d’un geste fluide. A glissé les pans le long de mes bras. M’a laissée nue.

Mais ce n’était pas la nudité qui me faisait trembler. C’était elle.

Cette inconnue qui me regardait comme on regarde un objet précieux qu’on s’apprête à tester. J’ai croisé ses yeux. J’y ai lu l’absence d’envie. Mais une fascination absolue. Froide. Technique. Totale.

— À genoux, a dit Julien.

Je me suis agenouillée, sans réfléchir. Mes genoux ont rencontré le sol comme une vérité. Mes bras sont restés inertes le long de mon corps, tremblants.

— Mains derrière la nuque, a-t-elle ordonné.

Sa voix. Une morsure. Une coupe nette dans la volonté.

Je l’ai fait.

Et là, j’ai compris : je n’étais plus la même Clara. Je n’étais plus "sa" soumise. J’étais leur proie. Leur matière. Leur centre.

Julien

Je n’avais rien dit à Clara.

Parce que le dire aurait gâché. L’anticipation, l’attente, la déroute. Tout devait lui tomber dessus comme une vague noire. Une chute verticale.

Lou était parfaite pour ça.

Son regard n’était pas compatissant. Pas complice. Juste analytique. Elle ne cherchait pas à séduire, ni même à dominer pour elle. Elle étudiait. Elle ciselait.

Et Clara allait être son sujet.

Je l’ai laissée faire. Parce que je voulais voir jusqu’où elle irait. Et jusqu’où Clara tiendrait.

Lou s’est levée. A contourné Clara. Lentement. Une inspectrice. Une prédatrice.

— En position, chienne, a-t-elle dit soudain.

Clara a tressailli. Mais s’est exécutée. Trop vite. Trop soumise. C’en était presque attendrissant.

Lou a sorti un collier noir, rigide, renforcé. Le genre de collier qu’on ne met pas pour le style. Le genre qui tient une laisse sans plier.

Elle l’a serré autour de la gorge de Clara. Puis elle a tiré la laisse vers le bas, jusqu’à ce que Clara baisse la tête.

— Elle tiendra, à ton avis ?

— Elle doit tenir.

Lou a claqué la joue de Clara d’un revers sec. Juste assez fort pour marquer.

— Redresse-toi. Quand on t’abaisse, redresse-toi. Sinon tu n’apprends rien.

Clara a redressé la nuque. Les yeux brillants. Le souffle court.

Je bandais déjà. Mais je me retenais. Je voulais qu’elle tombe avant que je la prenne.

Elle (Lou)

Elle est belle, Clara.

Pas comme une femme. Comme une fissure. Une fracture qu’on peut élargir. Une faille dans la surface humaine.

Je l’ai saisie par la nuque. L’ai conduite jusqu’au lit. Lentement. La laisse entre mes doigts.

Elle rampait. Et ça l’humiliait. Mais elle rampait bien. Son dos cambré, ses hanches basses, ses cuisses entrouvertes. Elle savait déjà obéir. Rester offerte.

Je l’ai allongée sur le ventre. J’ai caressé ses fesses. Les ai écartées du pouce.

— Tiens-la ouverte, ai-je dit à Julien.

Il a placé ses mains sur ses hanches, les a tirées vers lui. Clara a gémi, mais ne s’est pas plainte.

Alors j’ai pris la canne.

Fine , dense , lisse. Un outil pour les marquer au silence.

Le premier coup est parti net. Elle a crié. J’ai attendu. Le deuxième a été plus bas. Puis le troisième, plus violent.

Ses fesses vibraient. Palpitaient. Une œuvre , rouge et vivante.

— Elle mouille, a dit Julien.

J’ai glissé deux doigts entre ses lèvres. Trempée. Gonflée. Son clitoris battait comme un cœur.

— Évidemment qu’elle mouille. Son corps sait déjà.

Je lui ai mis un doigt dans l’anus. Juste l’entrée. J’ai tenu. Longtemps.

Julien caressait ses seins. Lentement. En silence.

Et puis je l’ai prise à deux doigts. D’un coup. Profond.

Elle a hurlé.

Je l’ai regardée dans les yeux pendant qu’elle jouissait.

Et j’ai compris : elle ne voulait plus qu’on arrête.

Clara

Je pleurais.

Je ne sais pas quand c’est venu. Peut-être entre le quatrième coup de canne et le moment où elle m’a doigtée. Peut-être quand Julien m’a mis le bâillon et que j’ai senti que je ne pourrais même plus crier.

Mais je pleurais.

Pas de douleur. Pas de peur.

De trop-plein.

J’étais là , toute là , trop là.

Julien est venu derrière moi. Sa main sur mes hanches. Il a glissé son sexe contre moi. Juste pour me faire sentir sa chaleur. Sa présence. Puis il m’a pénétrée.

D’un seul coup.

Ma bouche s’est tordue contre le cuir du bâillon.

Lou est venue devant moi. S’est agenouillée. A tiré mes tétons, fort. A giflé mes seins.

Je n’étais plus qu’un centre nerveux , un sexe. Un cri étouffé.

Ils me prenaient à deux. Sans m’écraser. En me tenant. En me maintenant dans cette position d’écartèlement exquis. Entre deux puissances. Deux gestes. Deux rythmes.

Je n’avais plus de corps. Juste des nerfs à vif. Des spasmes. Des gémissements.

J’ai joui , violemment , brutalement Incontrôlé.

Lou m’a giflée.

Julien m’a repris plus lentement. Presque tendre.

— Regarde-moi quand tu jouis, a murmuré Lou. Tu n’es plus à toi.

Je l’ai regardée.

Et j’ai joui encore.

Sans nom , sans mots , sans fin.

Julien

Elle s’est effondrée, le visage noyé, le corps couvert de marques, les cuisses ouvertes, la bouche rougie par le bâillon.

Elle n’avait plus d’identité. Plus de peur. Plus de refus.

Lou s’est levée. A lissé sa jupe. A repris le collier l’a détachée.

Puis elle a dit, très calmement :

— Elle est prête. Elle est magnifique. Tu peux la pousser plus loin.

Et elle est sortie. Comme une ombre.

Je me suis allongé contre Clara.

Elle ne parlait pas. Mais elle respirait fort. Elle tremblait encore. Elle souriait. Un sourire étrange , brisé , heureux.

Je lui ai caressé les cheveux.

Et j’ai murmuré :

— Ce n’est que le début.

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