Beranda / Romance / Cendrillon 2024 / 03 LE CHATEAU 03

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03 LE CHATEAU 03

Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-01-15 17:46:01

Cendrillon 

En arrivant à destination, je pris une profonde inspiration pour me ressaisir. L’adresse indiquée était celle d’un grand manoir, imposant et sombre, entouré de jardins magnifiques mais étrangement silencieux, comme figés dans une perfection irréelle. Les haies taillées avec soin et les roses rouges qui bordaient l’allée semblaient presque trop belles, trop artificielles. Je me demandai ce que ma belle-mère avait en tête en m’envoyant ici. Était-ce un piège tordu, une de ses manigances habituelles, ou une véritable opportunité ? Avec elle, on ne savait jamais à quoi s’attendre. Elle avait ce don pour transformer les situations les plus banales en cauchemars imprévisibles.

Je n’avais d’autre choix que de le découvrir.

Je descendis de mon vieux vélo rouillé, les jambes encore tremblantes de la longue route, et m’approchai de la porte d’entrée massive en bois sculpté. Mon cœur battait la chamade, un tambour désordonné dans ma poitrine, mais je me forçai à rester calme, à respirer lentement. Je frappai à la porte avec une assurance que je ne ressentais pas vraiment. Le son résonna dans l’air frais, amplifié par le silence oppressant du domaine. Après un moment , la porte s’ouvrit pour révéler un majordome élégant. Grand, mince, vêtu d’un uniforme noir impeccable, il me regarda en me jaugeant de haut en bas.

— Bonjour, mademoiselle. Vous êtes attendue, dit-il avec une voix posée, avant de me faire signe d’entrer d’un geste gracieux.

Le majordome me conduisit à travers un couloir interminable jusqu’à un grand salon où un homme élégant m’attendait. Il se leva , et je pus l’observer attentivement. Il était grand, avec une posture droite et assurée, presque militaire. Ses cheveux gris, soigneusement coiffés en arrière, encadraient un visage anguleux, marqué par des rides profondes qui lui donnaient un air sévère. Ses yeux, d’un bleu glacial, semblaient percer à travers moi, me mettant immédiatement mal à l’aise. Il portait un costume sombre, parfaitement taillé, qui accentuait sa silhouette élancée. Une montre en or brillait à son poignet gauche, et ses mains, ornées de bagues précieuses aux pierres scintillantes, trahissaient une vie de luxe et de pouvoir. Tout en lui respirait l’autorité, mais aussi quelque chose de plus sombre, de plus inquiétant.

Il me salua avec un sourire énigmatique, ses lèvres fines s’étirant sans jamais atteindre ses yeux, qui restaient froids et calculateurs. Une aura de danger et de manipulation émanait de lui, si palpable que je sentis un frisson me parcourir l’échine. Malgré son apparence raffinée, il y avait dans son regard une lueur qui me terrifiait, une promesse muette de menace. Je ne savais pas ce qui m’attendait, mais une chose était sûre : je devais rester forte, vigilante, ne pas lui montrer la peur qui montait en moi comme une marée.

— Bonjour, mademoiselle. Je suis le Comte de Montaigne. Vous devez être Cendrillon, n’est-ce pas ? dit-il d’une voix grave, légèrement rauque, qui résonna dans la pièce.

Je hochai la tête, essayant de dissimuler ma nervosité, mes mains moites serrées derrière mon dos.

— Oui, c’est moi. Ma belle-mère m’a envoyée ici. Elle m’a dit que vous aviez une proposition à me faire, un travail à me proposer, articulai-je, ma voix plus faible que je ne l’aurais voulu.

Le Comte de Montaigne m’invita à m’asseoir sur un canapé en velours rouge, doux mais inconfortable sous mes doigts crispés. Il prit place en face de moi dans un fauteuil imposant, ses yeux perçants me scrutant attentivement, comme un prédateur évaluant sa proie. L’air entre nous semblait chargé, lourd d’une tension que je ne comprenais pas encore.

— En effet, mademoiselle. Votre belle-mère m’a parlé de votre situation difficile. Avec votre maman, nous avons trouvé une solution qui la sort de l’embarras ! annonça-t-il avec une satisfaction malsaine dans la voix.

— De quoi s’agit-il ? demandai-je, la gorge sèche, la voix tremblante malgré mes efforts pour la stabiliser.

Le Comte de Montaigne se pencha en avant, ses mains jointes sur ses genoux, ses bagues cliquetant légèrement l’une contre l’autre.

— J’ai payé une somme considérable pour... votre virginité et tout le reste ! lâcha-t-il sans détour, son ton aussi froid que ses yeux.

Mon cœur se serra violemment. Je savais que ma belle-mère était capable de tout pour sauver sa situation, mais ça ? Me vendre comme une vulgaire marchandise ? Je restai incapable de croire ce que je venais d’entendre. Mon estomac se noua, une vague de nausée me submergea, et je sentis les larmes monter, brûlantes, au coin de mes yeux.

— Je... je ne peux pas accepter cela, balbutiai-je, la voix brisée, les larmes roulant déjà sur mes joues.

Le Comte de Montaigne se leva brusquement, son visage se durcissant, son sourire s’effaçant pour laisser place à une expression implacable.

— Vous n’avez pas le choix, mademoiselle. Votre belle-mère a déjà accepté l’offre. L’argent a été viré sur son compte. Vous êtes à moi maintenant. Jamais je ne vous laisserais repartir ! gronda-t-il, sa voix montant d’un ton, autoritaire et menaçante.

Je me levai à mon tour, tremblante de peur et de colère, mes jambes vacillantes sous moi.

— Non, je ne suis à personne. Je ne suis pas une marchandise que l’on peut acheter ou vendre, rétorquai-je, ma voix gagnant en force malgré les sanglots qui menaçaient de m’étouffer.

Le Comte fit un pas vers moi, rapide, déterminé. Je reculai précipitamment, mais il me barra le passage, sa silhouette imposante bloquant la sortie. Cherchant désespérément une issue, je trébuchai dans ma hâte, perdant l’équilibre, et tombai lourdement sur le canapé. Il ne perdit pas une seconde pour se jeter sur moi, son poids me clouant contre les coussins.

Je pleurais, protestais, mes mains frappant son torse, mais il ne semblait pas s’en soucier, ses yeux brillant d’une lueur perverse.

— Tais-toi, ordonna-t-il d’une voix froide, tranchante comme une lame. J’ai déjà donné la somme à ta belle-mère. Tu es à moi maintenant. Allez, ma jolie, laisse-toi faire. Ça va être agréable pour tout le monde.

— Non, monsieur, s’il vous plaît ! suppliai-je, les larmes coulant à flots, ma voix rauque de désespoir.

Il me prit par le menton et serra si fort que je crus qu’il allait m’étrangler, ses doigts s’enfonçant dans ma peau. Tandis que sa main libre se glissait dans mon pantalon, je pleurais, hurlais, suffoquais, me débattant de toutes mes forces pour me libérer de son emprise. Mais il était implacable. Avec une violence inouïe, il commença à arracher mes vêtements, le tissu se déchirant sous ses gestes brutaux. Je frappais, griffais, mais il était trop fort, trop déterminé. Il se déshabilla partiellement, son souffle lourd et irrégulier trahissant ses intentions malveillantes.

— Arrête de te débattre ou je t’attache, petite salope ! cracha-t-il.

Choquée, je le regardai, les yeux écarquillés, tandis qu’il tentait de forcer sa langue dans ma bouche. Un haut-le-cœur me secoua, et il s’écarta juste assez pour me gifler violemment, ma joue brûlant sous l’impact.

— Tu vas voir si ma langue te donne des haut-le-cœur, ce que je vais te mettre tout à l’heure ! grogna-t-il, furieux.

Je pleurais, le suppliais, mais il restait sourd à mes cris, ses mains continuant leur assaut. Lorsqu’il glissa une main dans ma culotte, il grogna, un son guttural et répugnant.

— C’est bien sec par ici, tant pis pour toi !

Je ne comprenais pas ses paroles, mon esprit embrouillé par la panique et la douleur, mais je continuais de me débattre, mes ongles s’enfonçant dans ses avant-bras. Plutôt mourir que céder ! 

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