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Chapitre 3 : Le goût du risque 3

Author: Darkness
last update Last Updated: 2025-08-05 23:13:51

SANAA

Il dégrafe ma robe avec impatience, la fait tomber au sol en un voile fragile qui ne protège plus rien.

Je suis nue devant lui, vulnérable, offerte, mais aussi forte, brûlante.

Ses yeux noirs m’avalent, me consument.

Il me déshabille du regard, mais aussi avec ses mains qui sculptent mon corps, caressent chaque courbe, chaque creux.

Je m’allonge sur le lit, ses lèvres posées sur les miennes dans un baiser à la fois tendre et bestial, un mélange d’attachement et de possession.

Sa bouche s’écrase contre la mienne dans un baiser vorace, sauvage, presque féroce.

Plus de mots. Plus d’attente.

Il n’y a que l’urgence du désir, celle qui gronde depuis la première seconde où nos regards se sont croisés.

Ses mains s’emparent de ma taille, glissent sous ma robe, remontent brutalement jusqu’à mes hanches.

Il agrippe ma culotte, la déchire sans hésiter. Le tissu glisse le long de ma jambe, sans cérémonie.

Je halète.

— Tu sais ce que tu fais ? grogne-t-il contre ma gorge qu’il mord à pleine dents.

Je n’ai pas le temps de répondre.

Il me soulève comme si je ne pesais rien, mes jambes se referment autour de sa taille.

Son sexe dur me presse entre les cuisses, chaud, lourd, affamé.

Je suis déjà trempée, offerte, tendue à l’extrême.

Il retire son pantalon d’un geste impatient, dégage sa chemise, torse nu, magnifique, animal.

Il grimpe sur moi, ne me laisse pas respirer.

Ses doigts plongent en moi sans douceur, explorent, fouillent.

Je gémis, je me cambre, je m’ouvre à lui sans défense.

— Tu es déjà prête, murmure-t-il contre ma bouche, enfonçant un doigt de plus.

Je mords ma lèvre. Mon bassin s’agite tout seul, le cherche, le veut, le supplie sans honte.

Et quand il me pénètre enfin, c’est un choc.

Un hurlement intérieur.

Un coup de tonnerre.

Il me prend d’un coup sec, profond, sans attendre que je m’habitue.

Je hurle. Il sourit.

Il recommence.

Ses hanches claquent contre les miennes dans un rythme brutal, incontrôlé.

Le lit grince, cogne contre le mur.

Mes jambes s’enroulent autour de lui, mes ongles griffent son dos.

Je n’ai plus de pensée, plus de pudeur, plus de contrôle.

— Encore, râlé-je dans un souffle.

Il m’obéit.

Il me retourne, m’attrape par les hanches, me pénètre à nouveau en me maintenant fermement.

Je gémis, ma tête s’enfonce dans l’oreiller.

— Tu l’aimes comme ça ? Tu l’aimes me sentir te remplir ?

— Oui… oui, putain, continue…

Je suis en feu.

Il me claque les fesses, m’attrape les cheveux, me tire vers lui pour m’obliger à le regarder pendant qu’il me baise plus fort encore.

Nos corps deviennent une seule chose.

Il me fait jouir d’un coup de reins violent, je crie, je pleure de plaisir, mon corps entier se tend puis se fracasse.

Mais il continue.

Il me chevauche encore, m’emmène plus loin, vers une deuxième vague, plus dévastatrice.

Je suis en larmes, dévastée, tremblante.

Et quand enfin il jouit, c’est en moi, profond, avec un grognement rauque, primitif, presque animal.

Il s’effondre sur moi.

Nos souffles se mêlent.

La sueur perle entre nos corps.

Le silence est lourd, dense, chargé de ce que nous venons de vivre.

Il glisse sa main dans mes cheveux, caresse doucement ma nuque.

— Tu es vivante, souffle-t-il contre ma peau.

Je ferme les yeux.

Oui , je le suis vraiment.

Je sens en moi une renaissance, un feu qui ne s’éteindra plus.

Je ne suis plus la femme froide et lisse d’hier.

Je suis une femme brûlante, vivante, sauvagement libre.

Et tout ça, c’est lui qui l’a réveillé.

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