Share

Je T'appartiens
Je T'appartiens
Penulis: KabalaFranck

1

Penulis: KabalaFranck
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-07 18:44:24

Chapitre 1 – L’invitation du diable  

Le bruit du cristal qui s’entrechoque, le murmure des conversations feutrées, le parfum du luxe flottant dans l’air… Sophia Romano se sentait comme une intruse dans ce monde où tout respirait l’opulence et le pouvoir.  

Vêtue d’une robe noire élégante mais sobre, elle ajusta nerveusement le bracelet fin autour de son poignet. Elle n’avait jamais mis les pieds dans un endroit pareil. Le Velasco Grand Hotel, un palace privé où seules les élites les plus influentes de New York avaient le privilège de pénétrer, représentait une sphère qui ne lui appartenait pas.  

Mais ce soir, elle en faisait partie.  

Du moins en apparence.  

"Un champagne, mademoiselle ?"  

Sophia leva les yeux vers un serveur en uniforme qui lui tendait une flûte dorée. Elle hésita un instant, puis prit le verre avec un léger sourire.  

"Merci."  

D’un geste discret, elle porta le champagne à ses lèvres, plus pour occuper ses mains tremblantes que par réelle envie de boire. Son regard balaya la salle bondée, cherchant un visage familier. Mais il n’y avait ici que des inconnus, des hommes en costumes hors de prix, des femmes aux robes de créateurs, des regards pleins de secrets.  

Elle inspira profondément. Elle devait rester concentrée.  

Elle n’était pas ici pour faire la fête.  

Son seul objectif ce soir était d’inspecter un tableau exceptionnel que l’un de ses clients lui avait demandé de restaurer. L’invitation qu’elle avait reçue ce matin, accompagnée d’un acompte impressionnant, ne lui laissait pas vraiment le choix.  

Un contrat pareil pouvait faire décoller sa carrière.  

Et pourtant… quelque chose dans cette soirée lui semblait étrange.  

Elle n’arrivait pas à expliquer pourquoi, mais elle avait la désagréable sensation d’être observée.  

Un frisson parcourut son échine. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, essayant de repérer l’origine de cette sensation. Rien. Juste des invités qui bavardaient, riaient, sirotaient leur champagne avec une aisance naturelle.  

Mais alors qu’elle s’apprêtait à détourner le regard, elle croisa des yeux sombres.  

Son souffle se coupa.  

À l’autre bout de la salle, un homme l’observait.  

Dante Velasco.  

Elle le reconnut instantanément. Qui ne connaîtrait pas son visage ?  

Dante Velasco n’était pas seulement un milliardaire. Il était une légende. Un nom murmuré avec respect et crainte dans les cercles d’affaires comme dans les bas-fonds de la ville.  

Il n’avait pas besoin de parler pour imposer sa présence. Son charisme brut, son regard perçant, la façon dont il se tenait avec une confiance absolue… tout chez lui respirait l’autorité.  

Un long silence s’étira entre eux, même si plusieurs mètres les séparaient.  

Puis, lentement, Dante se mit en mouvement.  

Sophia sentit son cœur s’emballer alors qu’il avançait vers elle. Il se déplaçait avec une fluidité féline, une aisance dangereuse. Comme un prédateur qui s’approche de sa proie.  

Quand il s’arrêta à quelques centimètres d’elle, l’air lui manqua presque.  

"Vous semblez perdue."  

Sa voix était grave, suave, légèrement amusée.  

Sophia se força à respirer normalement.  

"Je… Je suis là pour le tableau."  

Un silence. Puis un léger sourire effleura ses lèvres.  

"Bien sûr. Le tableau… ou moi ?"  

Elle se raidit.  

Il jouait avec elle.  

Mais quelque chose dans son regard lui disait que ce n’était pas un simple jeu.  

Elle sentit alors une chaleur étrange l’envahir, un mélange de peur et d’attraction qu’elle ne comprenait pas.  

Dante Velasco était l’homme le plus dangereux de cette ville.  

Et elle venait peut-être de signer un contrat qui la liait à lui d’une manière qu’elle n’avait pas anticipée.  

L’air semblait se charger d’une tension invisible alors que Dante Velasco la fixait sans détour. Ses yeux, d’un noir profond, scrutaient chaque détail de son visage, comme s’il cherchait à percer ses secrets les plus enfouis.  

Sophia avala discrètement sa salive, tentant de calmer le martèlement de son cœur. Pourquoi lui parlait-il ?Il n’avait sûrement pas l’habitude de perdre son temps avec des inconnues.  

"Je suis vraiment là pour le tableau," insista-t-elle, sa voix plus ferme cette fois.  

Dante inclina légèrement la tête, amusé par sa tentative de maintenir le contrôle de la situation. Il leva une main, et en un instant, un serveur apparut à ses côtés.  

"Apportez-lui un verre de vin rouge. Le meilleur," ordonna-t-il.  

Le serveur s’exécuta immédiatement, disparaissant dans la foule.  

Sophia arqua un sourcil.  

"Je n’ai jamais dit que je voulais boire du vin."  

Un rictus effleura les lèvres du milliardaire.  

"Non, mais vous en avez besoin."  

Elle sentit une pointe d’irritation l’envahir. Cet homme avait une arrogance déconcertante.  

"Je suis venue travailler, pas pour boire avec vous," répliqua-t-elle.  

"Travailler ? Intéressant." Il croisa les bras, son regard toujours posé sur elle. "Je ne me souviens pas vous avoir engagée."  

Elle fronça les sourcils.  

"Je ne comprends pas…"  

Dante fit un pas de plus vers elle, réduisant dangereusement la distance entre eux. Son parfum boisé, enivrant, vint caresser ses sens.  

"C’est moi qui possède ce tableau, Sophia."  

Elle sentit un frisson la traverser.  

"Impossible. Mon client est resté anonyme."  

"Oui, et c’était volontaire," confirma-t-il. "Mais vous êtes bien là pour restaurer La Dame Écarlate, non ?"  

Elle hocha la tête, méfiante.  

"Alors vous travaillez pour moi."  

Sophia sentit son ventre se nouer. Elle n’aimait pas ça. Être sous le contrôle de Dante Velasco signifiait forcément des ennuis.

Le serveur revint, posant délicatement une coupe de vin rouge dans la main de Sophia. Elle hésita, mais Dante leva son propre verre dans un geste presque cérémoniel.  

"À notre collaboration," murmura-t-il.  

Elle serra les dents, mais porta son verre à ses lèvres. L’alcool caressa sa langue avec une douceur trompeuse.  

"Et maintenant ?" demanda-t-elle avec prudence.  

Dante posa son verre sur une table proche, puis plongea son regard dans le sien.  

"Maintenant, nous allons danser."  

Sophia cligna des yeux.  

"Pardon ?"  

Sans attendre sa permission, il prit sa main dans la sienne. Son toucher était chaud, sûr de lui, contrastant avec la froideur qui émanait de son regard.  

"Vous êtes ici, alors autant jouer le jeu," souffla-t-il avant de l’entraîner vers la piste de danse.  

Les invités s’écartèrent légèrement pour laisser place au couple inattendu. Sophia sentit son cœur battre à une vitesse affolante alors que Dante posait une main ferme sur sa taille.  

"Relaxez-vous, Sophia," murmura-t-il à son oreille. "Ou bien tout le monde verra à quel point vous êtes nerveuse."  

Elle se força à respirer normalement. Il menait la danse avec une aisance hypnotisante. Chaque pas était calculé, chaque mouvement précis.  

Mais ce n’était pas la danse qui l’inquiétait.  

C’était la façon dont elle sentait le danger l’envelopper.  

"Pourquoi moi ?" demanda-t-elle à voix basse.  

Dante esquissa un sourire en coin.  

"Parce que vous ne devriez pas être ici."  

Son sang se glaça.  

"Que voulez-vous dire ?"  

Mais avant qu’il ne puisse répondre, une agitation éclata à l’autre bout de la salle.  

Un cri. Puis un bruit sourd.  

Un corps venait de s’effondrer au sol.  

Le silence tomba comme une chape de plomb.  

Sophia tourna la tête juste à temps pour voir un homme en costume noir, le visage tordu par la douleur, une tache rouge s’élargissant sur sa chemise.  

"Mon Dieu…" souffla-t-elle.  

Un coup de feu venait d’être tiré.  

La panique s’empara des invités, des cris éclatèrent. Certains se précipitèrent vers la sortie, d’autres se recroquevillèrent derrière des tables.  

Mais Dante, lui, ne bougea pas.  

Il se contenta de la serrer un peu plus contre lui.  

"Restez avec moi," ordonna-t-il d’une voix calme, presque glaciale.  

Sophia sentit son cœur cogner contre sa poitrine.  

Elle était venue pour un tableau.  

Mais elle venait de plonger tête la première dans une guerre dont elle ne connaissait pas encore les règles.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • Je T'appartiens    16

    Le soleil se levait timidement sur Naples, mais la ville semblait plus sombre que jamais.À la villa Moretti, Dante, Sophia et leurs alliés avaient dressé leur quartier général dans la grande salle souterraine. Les visages étaient tendus, marqués par la fatigue et la certitude que le pire était encore à venir."Il ne restera pas les bras croisés", murmura Luca, les yeux rivés sur les écrans où défilaient des données cryptées."Non", confirma Dante. "Il est blessé, humilié... Ce n’est pas un homme qui pardonne."Sophia fixait une carte de la ville affichée sur le mur. Chaque point rouge représentait un de leurs repaires, chaque point noir, une position ennemie."Il va frapper où ça fait mal", dit-elle.Dante acquiesça."Il va chercher à détruire ce que j'aime."Un frisson parcourut Sophia. Il n'avait pas dit qui il aimait, mais son regard sombre était sans équivoque.Elle.Quelques heures plus tard, ils reçurent les premières nouvelles.Une explosion retentit dans l'un des clubs appart

  • Je T'appartiens    15

    La villa Moretti semblait s’être figée dans le temps depuis l’attaque.Même l’air était plus lourd. Plus électrique. Comme si chaque mur, chaque meuble, retenait son souffle en attendant la suite.Sophia observait Dante de loin, assis dans son bureau. Il ne bougeait pas. Il fixait un vieux portrait accroché au mur : une immense peinture représentant Giovanni Moretti, l’homme qu’ils devaient maintenant affronter.Elle savait que pour Dante, cet homme n’était pas seulement un ennemi.C’était son père.Celui qui l’avait élevé dans la violence et la trahison. Celui qui avait fait de lui un soldat avant de le traiter comme un pion sacrificiel. Celui qui avait ordonné la mort de Valeria… et peut-être même d’autres encore.Sophia poussa doucement la porte et entra."Tu penses à lui ?" demanda-t-elle.Dante hocha la tête sans détourner les yeux du portrait."Je pense à la façon dont il m’a tout appris. La force. La peur. La loyauté... Et comment il a tout piétiné."Sophia s'approcha et posa u

  • Je T'appartiens    14

    Chapitre 14 – Un cœur sous menaceLe silence régnait dans la villa Moretti. Mais ce n’était pas un silence apaisant.C’était le genre de silence qui précède les tempêtes. Le genre qui te colle à la peau et t’empêche de respirer.Sophia était dans la bibliothèque. Une pièce vaste, tapissée de livres anciens, où la lumière dorée tombait en cascade sur les étagères. Elle feuilletait un recueil de poésie italienne qu’elle ne parvenait pas à lire. Son esprit vagabondait ailleurs. Vers les menaces. Les regards dans l’ombre. Les cauchemars qui devenaient de plus en plus fréquents.Depuis l’affaire Giulio, elle savait qu’elle était devenue une cible directe.Et ça l’effrayait.Mais ce n’était pas la peur qui la consumait le plus. C’était cette sensation oppressante qu’elle n’avait plus vraiment le contrôle de sa vie. Que tout ce qu’elle faisait, disait, décidait… était observé. Manipulé.Elle ferma le livre brusquement. Se leva. Marcha vers la fenêtre.Le jardin était calme. Trop calme.Dante

  • Je T'appartiens    13

    Chapitre 13 – Les Loups du passéLa nuit était tombée depuis longtemps sur la villa Moretti, mais l’air n’apportait aucun repos. Il semblait chargé d’électricité, comme avant un orage. Sophia regardait le plafond, allongée dans le lit vide. Dante n’était pas encore revenu.Depuis le passage de la police, il avait disparu dans le labyrinthe de ses contacts, ses avocats, ses alliés. Il voulait comprendre. Répondre. Agir.Mais elle, elle étouffait dans l’attente.Finalement, n’y tenant plus, elle quitta la chambre, traversa le couloir. Ses pas la menèrent jusqu’à la cave privée; une partie secrète de la maison à laquelle peu avaient accès.Elle poussa la porte. Une lumière faible baignait l’espace. Dante était là, penché sur une table, entouré de dossiers, de vieux téléphones brûlés, de clés USB.Il leva les yeux à son arrivée, l’air usé, les cernes marqués."Tu ne dors pas", dit-il simplement."Toi non plus."Elle s’approcha, s’asseyant face à lui. Il avait vieilli de dix ans en deux jo

  • Je T'appartiens    12

    Chapitre 12 – L’héritage des flammesLe lendemain matin, la villa était plongée dans un silence pesant. Même les oiseaux semblaient hésiter à chanter. Sophia ouvrit les yeux en sursaut, comme si elle avait rêvé d’un feu qui dévorait le monde.Elle se leva, les doigts serrés sur la photo que Bianca avait laissée.Valeria.Cette enfant à l’innocence lumineuse, disparue trop tôt. Elle sentait le poids de cette histoire la suivre comme une ombre. Elle avait beau se répéter que Dante n’était pas responsable, une part d’elle avait besoin d’en savoir plus. Pas seulement par amour. Mais pour comprendre l’homme avec lequel elle commençait à tout risquer.Elle quitta la chambre, descendit silencieusement dans le bureau. Dante n’y était pas, mais la porte de la pièce annexe, celle qu’il gardait toujours fermée, était entrebâillée.Une hésitation. Puis elle entra.La pièce était sombre, sans lumière naturelle. Une odeur de bois ancien, de cuir et de poussière. Au mur, un immense tableau : une fam

  • Je T'appartiens    11

    -Chapitre 11 – Le pacte de l’ombreLa tension dans l’air était presque palpable. Le regard de Bianca ne flanchait pas. Elle scrutait Sophia comme un prédateur analyse sa proie. Et pourtant, Sophia ne baissa pas les yeux."Tu es entrée ici comme si tu étais encore la bienvenue", dit-elle d’un ton glacé."Je le suis plus que tu ne l’imagines. Ce manoir… je l’ai vu sortir de terre. J’ai dormi dans ce lit. J’ai porté sa bague.""Et tu l’as trahi."Bianca haussa les épaules, faussement amusée. "C’est un bien grand mot. Disons… que j’ai décidé de me rappeler qui je suis. Pas une femme docile. Mais une héritière. Une joueuse. Et j’en avais assez d’être son pion.""Tu n’es pas la seule à avoir souffert."Bianca pencha légèrement la tête. "Tu penses que parce qu’il t’embrasse comme un roi, il te dit tout ? Tu crois que tu le connais ?" Elle fit un pas en avant. "Laisse-moi te poser une seule question, Sophia… Est-ce qu’il t’a déjà parlé de Valeria?"Sophia resta figée. Le nom lui était inconnu

  • Je T'appartiens    10

    Chapitre 10 – L’ombre derrière le trôneLe lendemain matin, la villa semblait plongée dans un calme irréel. Mais pour Sophia, rien n’était apaisé. Elle se réveilla seule dans le lit immense de Dante. Le drap froissé à côté d’elle, encore tiède, indiquait qu’il s’était levé tôt.Elle s’assit, prit une profonde inspiration, puis se leva. Son corps portait encore les marques de la nuit : un baiser dans le cou, une morsure douce à l’épaule… et surtout, ce vide étrange entre la peur et le désir.Elle retrouva Dante dans son bureau. Il était penché sur une série de dossiers, téléphone à l’oreille. Lorsqu’il leva les yeux vers elle, son regard changea imperceptiblement. Il raccrocha."Tu t’es bien reposée ?", demanda-t-il."Pas vraiment."Il se leva, contourna le bureau, s’arrêta juste devant elle. Il ne l’embrassa pas. Il ne la toucha même pas. Et pourtant, son regard suffisait à faire remonter les frissons de la veille."Il faut qu’on parle", dit-il simplement.Sophia croisa les bras. "Je

  • Je T'appartiens    9

    Chapitre 9 – Le sang sur les mainsLe silence était retombé sur l’entrepôt, brisé seulement par les crépitements des flammes résiduelles et les gémissements des blessés. L’air sentait la poudre, la peur… et la fin d’une illusion.Sophia se tenait debout au milieu des corps, le cœur tambourinant dans sa poitrine. Ses mains tremblaient. Pas à cause de la peur. Non. Parce qu’elle venait de tirer. Pour la première fois de sa vie, elle avait visé un homme. Et elle ne savait pas s’il allait survivre.Matteo s’approcha d’elle. Il avait une entaille au front, du sang sur la joue. Mais il souriait."Tu t’es bien débrouillée", dit-il."J’ai tiré dans sa poitrine", murmura-t-elle."Il allait te tuer, Sophia."Elle regarda ses mains, puis le corps à ses pieds. Elle ne connaissait pas son nom. Juste son visage figé, les yeux ouverts sur un dernier souffle arraché."Je viens de tuer un homme…"Matteo s’approcha encore, posa une main sur son épaule. "Non. Tu viens de survivre. C’est ça, la vraie dif

  • Je T'appartiens    8

    Chapitre 8 – La rose et le poignardLe soleil perçait timidement à travers les rideaux épais de la chambre. La villa semblait calme, comme si l’explosion de la veille n’était qu’un mauvais rêve. Mais Sophia savait que cette paix n’était qu’un masque fragile posé sur un champ de mines.Elle se leva, passa une robe légère, attacha ses cheveux en un chignon désordonné. Elle n’avait pas dormi plus de deux heures, et pourtant, elle se sentait plus vive que jamais. Plus déterminée.En descendant dans la cuisine, elle fut surprise d’y trouver Dante. Il portait une chemise noire retroussée aux avant-bras, assis seul à la grande table, une tasse de café fumante devant lui.Il leva les yeux vers elle. Pas un mot. Juste ce regard dur, sombre, mais cette fois… chargé d’une fatigue qu’elle ne lui connaissait pas."Tu as mal dormi", dit-elle doucement.Il hocha la tête. "Je dors rarement bien. Et encore moins quand un homme tente de faire sauter ma maison." Elle s’installa face à lui. Il lui serv

Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status