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La rencontre

Author: Pandora
last update Last Updated: 2025-11-16 04:48:02

Elle m’écrit simplement, c’est agréable il n’y a pas de pitier dans ces messages. Elle prend de mes nouvelles et je prend des siennes. Elle me propose de se voir dans la semaine au centre ville. J’accepte et l’on convient de demander à nos parents.

Je suis fatiguée et je décide d’aller me coucher mais je ne trouve pas le sommeil. C’est comme si ses mains sur mon corps me hantaient, je les ressens encore et je le sais, les cauchemars seront au rendez-vous. Ça n’a pas manqué, de multiples cauchemars où son corps possédait le mien et où la terreur m’envahissait.

Tout à coup je me réveille en sursaut, pleine de sueur, en panique, le cœur qui bat la chamade.

Un de ces cauchemars à fini par me réveiller. Il était à peine 2 h du matin mais je n’arrivais plus à fermer l’œil.

Plusieurs semaines c’était écoulées et je ressemblais à un zombie, le sommeil calme et paisible m’avait quittée, et puis il y avait ces rumeurs. Inutile de se poser la question de qui les avait lancées. Frank en était responsable ce « connard » et maintenant je comprenais d’où venaient les chuchotements dans les couloirs de l’école et dans le quartier, principalement par des plus grands évidement.

Cet abruti fini m’avait collée la réputation de traînée et visiblement il avait raconté à ses potes et à qui voulait l’entendre que nous avions couché ensemble ! Alors que je suis vierge bordel.

Certain de ses potes prenaient l’habitude de m’arrêter dans le quartier pour me faire des propositions obscènes. Cela me retournais l’estomac, rien qu’à l’idée, la bile me montait aux lèvres. Dans tous les cas je n’aurais pas couché avec cet imbecile et si il pensait même une seule seconde que tout cela lui ferait gagner quoi que se soit avec moi, il se trompait lourdement.

Le sommeil n’était toujours pas au rdv en tout cas pas sans cauchemars et d’aussi loin que je me souvienne maintenant, les nuits sans cauchemars se compte sur les doigts de mes mains.

Nouvelles journée, un peu plus calme ceci dit, j’étais en ville avec ma meilleure amie Pauline. Nous nous étions rencontrée dans ma nouvelle classe de 7 eme et nous passions pas mal de temps ensemble. Je n’avais pas beaucoup d’amie fille et j’en ai toujours eu très peu, les filles sont compliquées passaient leur temps à s’habiller, se coiffer et se maquiller en rapport les unes avec les autres. Franchement les cours ressemblaient plus à des défilées de mode qu’à des cours. Personnellement mes minutes de sommeilles gagnées chaque matin étaient bien plus précieuse que le dernier fard à paupière de chez je ne sais qui où la tenue idéale pour les cours du jour. J’étais déjà constamment en retard alors inutile de dire que si je prenais tout ce temps à me pomponner, j’arriverais en cours à midi. La dessus j’avais de la chance, j’avais de bon résultats, j’étais plutôt une élève appliquée et appréciée des professeurs. Ils ne me posaient donc pas vraiment de problèmes pour mes retards.

Décembre suivait son cour et le camps de ski approchait nous partions la deuxième semaines de janvier. Les vacances de Noël avaient été longues très longues. Frank restait le même abruti fini qu’il était et passait son temps à me chercher à me susurrer des mots salaces et répugnants dont il avait le secret. Il passait son temps à raconter des conneries à mon sujet et à me provoquer, il ne ratait jamais une occasions de m’envoyer un ballon en pleine figure ou de débarquer quand j’étais avec mes amies mais je ne comptais pas le laisser m’atteindre.

De plus les immeubles en face du canal qui longeaient les nôtres venaient d’être terminé. Il y avait un nouveau garçon qui passait du temps dans le quartier et il était plutôt beau, il avait les teint hâlé, des cheveux très foncés et de beaux yeux vert. Les garçons, visiblement jaloux ne l’avaient pas accepté et n’arrêtaient pas de le charier. Je n’aime pas l’injustice et je n’aime pas qu’on blesse les gens gratuitement. J’ai immédiatement commencé à prendre sa défense. Nous nous entendions vraiment bien et croyez le ou non malgré le poids des années aujourd’hui sa fait plus de 16 ans que nous somme amis. On a littéralement tout vécu ensemble et partagé quasiment tout nos hauts et nos bas ensemble. Bien sûr nous avons des périodes moins belle que d’autres mais notre amitié a toujours existé.

Quand je passait des moments très difficiles avec mes parents ou que je rentrais super tard j’allais souvent chez lui, sa maman était très peu là et nous mangions des pâtes à 4 h du matin tout les deux en se regardant un film.

Je dirais que notre amitié n’a pas spécialement amélioré ma situation au départ puisque Frank qui avaient boycotté sylvain, appréciait encore moins l’idée que je puisse traîner avec lui malgré tout ces efforts pour lui faire quitter le quartier. Oui à cette époque c’était un peu la guerre des territoires, chaque quartier avait des initiales, des sortes de surnom et la plupart étaient rivaux. Des groupes s’affrontaient même parfois pour démontrer la supériorité de leur territoire. Étant proche de l’école du Cheminet le nôtre ce nommait le KDC, je sais quartier ne s’écrit pas avec un K mais l’un des grands qui menait cette guerre ridicule devait visiblement avoir raté pas mal de cours de français.

Du coup nous étions le KDC, quartier du Cheminet.

Pas mal de poubelles et de murs aux alentours portaient ces initiales, rivalisant principalement avec le quartier d’à coter celui des Cygnes. Je ne me souviens plus de leurs initiales à eux mais nos tags et les leurs se battraient régulièrement en duels sur le mobilier urbains.

Sylvain n’était pas dans le même collège que moi mais nous passions le plus claire de notre temps ensemble. Ma famille l’appréciait beaucoup et nous avons même passé du temps ensemble à Noël.

Janvier était arrivé et le départ à notre camps de ski aussi.

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