MasukTara
Il entre dans l’ascenseur. Il est immense. Mon Dieu… je le veux… et cette beauté à couper le souffle. Mais ce n’est pas sa beauté qui me laisse sans voix , c’est son regard, un regard qui tue. Il me surplombe, me tend la main pour récupérer son téléphone.
— Donne‑le moi.
Je touche mon corsage en le dévisageant. Ses yeux suivent mon geste et plongent dans mon décolleté. Un éclair de désir ? Peut‑être, mais si bref que j’ai cru l’avoir imaginé.
— Il est dans mon corsage. Viens le chercher.
— Arrête de jouer avec moi, jeune fille. Je n’ai pas de patience pour tes gamineries.
— Alors je considère que tu ne veux plus de ton téléphone.
Il s’approche si brusquement que je tremble de peur. Je me recroqueville, comme pour me protéger. Son souffle effleure mon visage ; j’ouvre lentement les yeux et relève la tête pour croiser son regard ravageur.
Il se penche lentement et murmure à mon oreille :
— Dis‑moi, petite abeille, que veux‑tu ? Tu bourdonnes dans mes oreilles comme une abeille , vas‑tu me piquer ? Que veux‑tu pour me rendre mon portable ?
— Juste un baiser, pour te rendre ton téléphone.
— Petite dévergondée, tu ne goûteras pas à mes lèvres. Elles sont sacrées ; mon corps est sacré. Ce n’est pas donné à tout le monde.
— Je ne suis pas n’importe qui, je suis ta future épouse.
Un rire éclate chez lui alors qu’il tente de me faire sortir de l’ascenseur.
— Nous empêchons les gens de passer. Je ne savais pas que j’étais fiancé. Depuis quand, d’ailleurs ?
Je le fixe et réponds d’un ton assuré :
— Bientôt tu le sauras, et ce sera avec moi.
— Tu peux toujours rêver. Pourquoi je resterais célibataire à mon âge ? Pour me coltiner des petites filles gâtées comme toi, qui ne savent que courir après les hommes ?
— Je ne suis pas celle que tu décris. J’ai fait des études, j’ai des diplômes et je dirige ma propre entreprise d’une main de fer. Et toi, à part gérer les affaires avec ton père, que fais‑tu ?
— Donne‑moi mon téléphone.
Il fait un geste vers moi. Par le coin de l’œil, je vois mon père approcher à grandes enjambées. Je prends la seule décision qui me vient pour attirer son attention : je me jette sur Mike et l’embrasse de toutes mes forces, puis je me débats comme si c’était lui qui essayait de m’agresser. Il ne comprend pas, tente de me retenir pour « m’empêcher de me blesser », et je crie :
— Papa ! À l’aide !
Le temps semble suspendu. Mon père s’arrête, nous voit et fonce. Mike se retourne et reçoit un coup de poing qui le fait tituber. Il s’essuie la bouche ; ses lèvres sont fendillées.
— Que fais‑tu à ma fille ? Tu es aussi taré que ton père.
Mon père me serre contre lui.
— Ça va ?
— Oui… il… il a essayé d’abuser de moi .
Mon père assène un autre poing à Mike. Celui‑ci ne se défend pas, mais lance d’un ton froid :
— Votre fille est une menteuse.
— J’ai confiance en ma fille. Elle ne m’a jamais menti. Tu vas répondre de tes actes. Aucun homme ne s’en prend à ma princesse.
— Papa, je veux qu’il m’épouse. Il doit réparer ses torts.
— Ce vaurien n’est pas assez bien pour toi, princesse.
— Mais c’est lui que je veux.
— Tu en es sûre ? Tu peux trouver mieux que lui.
Les voix s’élèvent ; mon père est hors de lui.
— Vous pensez que je suis une marchandise ? Je suis là, bordel ! Personne ne me forcera à épouser cette menteuse.
Il se relève et fait face à mon père. Les deux hommes sont rouges de colère. Puis mon père attrape son téléphone ; à ma grande surprise il a le numéro de son père.
Il parle d’une voix ferme :
— Dites à votre fils d’épouser ma fille. Il a essayé de la violer. Il devra répondre de ses actes, sinon je vous déclare la guerre.
Il raccroche et se tourne vers Mike :
— Nous vous attendons à notre table. Avec la bague.
Nous le laissons là. Avant de partir, le téléphone de Mike sonne , j’avais oublié que je l’avais. Je le lui tends ; il me l’arrache des mains. Peu importe. J’ai obtenu l’essentiel : il va m’épouser. Il deviendra bientôt mon mari. Je suis aux anges.
Sur la route, mon père s’arrête et me regarde avec gravité.
— Il n’a jamais essayé de te violer, n’est‑ce pas ?
Je baisse la tête. Il la relève pour que je le regarde.
— Tu sais… il sera difficile pour lui de t’apprécier. N’avais‑tu pas une autre solution ?
— Sur le moment, c’était la seule que j’ai trouvée.
— Bonne chance, ma fille. Tu en auras besoin.
TaraIl ne m'écoute pas , il me prend les deux bras qu'il maintient au-dessus de ma tête et me regardant bien dans les yeux , il me pénètre brutalement . — Miiiiiike......Il s'enfonce plus . Des larmes me viennent aux yeux . Il vient de me déchirer en deux . Il commence à me pilonner violemment , je ferme les yeux et je le laisse faire . Il lâche enfin mes bras et commence à me caresser , sa bouche se pose sur ma poitrine , il me suce sensuellement , il me presse les seins , il les mord , il les lèche . Puis il s'empare de mes lèvres , il m'embrasse passionnément . Il me sert contre lui , je commence à oublier ma douleur . Il continue de m'embrasser et me pilonne en même temps . J'en perds la tête ! Je commence à ressentir du plaisir . Ho.. mais quel plaisir ! Sa longue queue me martèle la chatte m'ouvrant une multitude d'émotions .Enfin. Un frisson m’a traversée comme une vague chaude : le plaisir, lumineux et entier, m’a prise et m’a emportée. Ses gestes étaient à la fois sauvage
TaraIl me repousse, pourtant je sens bien sa tension. Que veut‑il que je fasse pour qu’il accepte enfin de se donner à moi ? Il tourne carrément le dos. Je colle tout de même ma poitrine contre son dos : ce simple contact me fait frissonner. D’une voix suave, je tente une dernière fois :— Mike, s’il te plaît… fais un effort. C’est notre lune de miel. On peut faire une trêve, juste cette nuit. Demain on verra.Je caresse sa poitrine. Il se tend, je descends mes mains jusqu’à son nombril. Il résiste, mais pas longtemps : ma main atteint son sexe, dur et présent dans sa culotte. Il retient sa respiration. Posant mes lèvres sur sa nuque, je glisse doucement, puis commence à le stimuler. Brusquement, il se retourne et m’embrasse. Sauvagement. Je réponds avec la même fougue. Mes mains parcourent son torse, sa peau ferme ; il murmure à mon oreille :— Une trêve, juste cette nuit.— Oui… juste cette nuit.Il me soulève et me place sur lui. Nous nous embrassons, nos corps se cherchent ; ses
TaraLe mariage vient d’être célébré. Tout s’est déroulé exactement comme je l’espérais. J’ai même réussi à voler un baiser aux deux maris de ma sœur , ils ont été surpris par ma fougue. Leurs lèvres sont charnues, fermes… hum, elle va se régaler. Je les ai regardés tandis que mon propre mari déposait un baiser chaste sur la tête de ma sœur. Il n’est pas heureux de ce mariage : il évite tout contact. Visiblement, il faudra passer au plan B. Mais j’attendrai jusqu’au dernier moment ; si la vue de son beau corps n’adoucit pas son aversion pour moi, j’aurai d’autres méthodes.Toute la journée, on a dansé, joué, mangé. J’ai tenté plusieurs fois d’initier une danse avec lui, en vain. Je comprends mieux pourquoi papa m’a souhaité « bonne chance ». Je ne me considère pas vaincue pour autant.Ce soir, comme partout ailleurs, les parents nous poussent à « consommer » le mariage. Après la nuit des noces, certains choisissent de rester, d’autres partent en lune de miel à l’étranger. Ici, la trad
Tara— Lâche‑moi ! Tu veux me tuer ?Sa prise au cou se resserre. J’ai l’impression que l’air me quitte. Puis, soudain, il me jette au sol. Il se tient au‑dessus de moi, immense. Je m’agrippe à sa gorge, incrédule : l’imbécile a failli m’étrangler.Il part à la douche en maugréant, puis m’appelle d’un ton sec :— Qu’est‑ce que tu fais encore là‑bas ? Viens enlever la balle que tu as plantée dans ma cuisse.Je le retrouve dans la salle de bains. Il déchire son pantalon et je remarque ses cuisses : solides, musclées. Il ouvre un tiroir, en sort une trousse de secours.Je m’active, mains tremblantes mais précises. Trente minutes plus tard, la plaie est nettoyée, désinfectée et bandée. Il s’est changé sans un mot ; entre nous, un silence lourd pèse.— On peut aller déjeuner maintenant ? demandé‑je.— Es‑tu attachée à moi ? lâche‑t‑il sèchement. Lâche‑moi les couilles.— Je ne peux pas te lâcher tes « couilles », puisqu’elles sont à moi maintenant. Allons‑manger, j’ai faim.Il m’adresse un
TaraCe matin, j’ai surpris ma mère en train de parler toute seule , elle fait ça quand un souci la préoccupe et qu’elle n’a pas encore trouvé de solution. Je me demande quel problème l’obsède cette fois. Toute la nuit, mes pensées ont été occupées par mon cher fiancé. Il est si beau, avec ce regard assassin qu’il me lance souvent… Je vais dompter ce fauve. Je vais le conquérir.Je descends chercher ma sœur dans sa chambre, mais ses prétendants ont apparemment eu la même idée que moi : ils montent la garde devant sa porte comme deux vigiles. Hum… ces hommes sont pas mal du tout. Délicieux, même. Mais je préfère mon grognon de fiancé ; j’aime les défis, et lui en est un. Il sera bientôt à moi.Je salue les fiancés de ma sœur et pousse la porte. Elle est déjà prête, assise sur son lit ; on dirait qu’elle attend quelque chose.— Bonjour ma chérie. Si tu es déjà prête, pourquoi restes‑tu là ? — Dès que j’ai ouvert la porte, ils étaient là et m’attendaient. Sauf que je n’ai pas envie de
MikeMon téléphone n’a pas cessé de sonner. Je savais que c’était mon père , il avait insisté pour qu’on vienne ici, et voilà le résultat. Je ne voulais pas venir. Je préférais rester dans un bon bar, boire en bonne compagnie, pas me retrouver piégé dans cette farce. J’ai un mauvais pressentiment. Je décroche.— Qu’est‑ce que tu as encore fait ?— Pourquoi c’est toujours moi qui dois faire des bêtises ? Ce n’est pas de ma faute cette fois.— C’est toujours la même rengaine ! Tu vas réparer tes conneries.— Mais je n’ai rien fait !— Peu importe. Trouve une bague et va la demander en mariage.— Non.— Tu n’as pas le choix. Je ne veux pas d’un affrontement avec lui. Pour une fois, fais ce que je te dis. Tu m’as compris ?Je reste muet.— Mike Donovan. (Il m’appelle toujours comme ça quand il est furieux.)— Oui, monsieur, j’ai compris. Comme toujours, je ferai ce que vous attendez. Il raccroche. La rage me monte. Elle va payer. Je lui ferai regretter de m’avoir piégé. Je parcours l’hô