LOGIN« Il s'est fait capturer . »
Néréa, en entendant cette nouvelle terrible, laissa échapper tous ses couverts qui tombèrent bruyamment sur la table et se heurtèrent à l'assiette en verre dans laquelle se trouvait son dîner. Le fracas des ustensiles contre la vaisselle produisit un son aigre-doux, qui résonna dans la pièce comme un écho de sa détresse. « Il sera exécuté demain, » annonça la voix grave de son père qui ne laissait aucun doute sur la véracité de ses dires . « Père..., »murmura Néréa, sa voix tremblante trahissant déjà l’angoisse qui grandissait en elle. Les larmes commençaient à lui monter aux yeux, et elle ne pouvait retenir ses sanglots qui s'échappaient de sa gorge, pesants et désespérés. « J'ai trouvé un moyen de le sauver, » reprit la voix de son père, raniment l''espoir en elle . « Père, allez-y ! Sauvez-le, je vous en prie ! implora-t-elle, sa voix entrecoupée par ses sanglots, les mots passant difficilement . Elle se tenait là, le cœur battant à tout rompre, l’angoisse augmentant à chaque instant, tandis qu'elle fixait son père. « La seule personne qui puisse le sauver, c'est toi.» « Dites-moi ce que je dois faire père.» « Éole, le prince de Sylvaris, a demandé ta main en mariage. Si tu l'épouses, son père libérera ce Vulcaryon. Il sera présent ce soir. Étant donné l'amour que tu portes à Phyreon, j'ai accepté sa proposition. » Elle ne savait plus quoi penser. C'était précisément ce qu'elle redoutait qui était en train de se réaliser. « Ton frère arrivera après-demain. Il serait prudent que tu commences dès à présent les préparatifs du mariage, qui se déroulera le jour de ton anniversaire, c'est-à-dire dans une semaine.» La jeune fille restait figée, la bouche grande ouverte, incapable de prononcer le moindre mot. Elle n’arrivait plus à reconnaître son père. Celui-ci, autrefois si chaleureux et présent, avait changé. Il était désormais devenu froid et distant, comme s'il s'était complètement détaché des réalités de la vie qui l’entouraient. Peut-être n'avait-elle jamais vraiment connu cet homme ; c’était comme s’il révélait enfin son vrai visage, celui dont tout le monde parlait , un visage qui n'avait rien à voir avec le père aimant qu’elle avait toujours connu. « Tout ce que j'entreprends, je le fais dans le but de protéger tes intérêts ainsi que ceux de ce royaume. Être princesse implique des responsabilités et des sacrifices. Si cet idiot de Vulcaryon ne t'avait pas poussée dans cette position délicate, où l'on t'oblige à épouser Éole Sylvaris, je t'aurais laissée libre de choisir l'homme que tu désires épouser. » Il prononça ces mots d'une voix empreinte de douceur, conscient de l'effet qu'ils pouvaient avoir sur sa fille. Elle avait hérité de la pureté et de la générosité de sa mère, des traits qu'il savait manipuler habilement à sa guise. Elle réfléchissait désormais au fait que tout était de sa responsabilité. Si elle n'avait pas agi de manière si impulsive en embrassant Phyréon et en lui faisant cette proposition absurde, il ne se serait pas retrouvé dans une situation si périlleuse, mettant sa vie en danger pour une mission qui semblait tout bonnement impossible. Elle se sentait coupable, car c'était à elle de le sauver. D'un autre côté, elle se disait que si son père avait accepté de lui donner la main d'Éole en mariage, c'est qu'il devait certainement être une personne de valeur, respectable et digne de confiance. Dans son esprit, ces pensées tourbillonnaient. Après avoir présenté ses excuses à son père, Néréa se leva de la table, laissant la moitié de son assiette à peine touchée. Elle ne pouvait plus continuer à se forcer à manger, tant la nourriture lui semblait pesante et déplaisante. À quoi bon s'imposer un tel effort alors qu'elle n'en avait aucune envie ? Une heure plus tard, comme son père l'avait prédit, des domestiques firent leur entrée dans la salle. Ils venaient pour la préparer à accueillir un invité, un jeune homme dont la beauté était indéniable : il avait des cheveux blonds lumineux et des yeux verts perçants, un visage charmant qui ne pouvait pas passer inaperçu. Il est vrai que son apparence était séduisante, mais pour Néréa, la beauté extérieure ne suffisait pas. Elle savait que ce qu'il y avait à l'intérieur, la personnalité et les valeurs d'une personne, étaient bien plus importants que la simple apparence physique. Elle espérait donc que ce jeune homme serait à la hauteur et posséderait des qualités qui susciteront son intérêt au-delà du premier coup d'œil. S'approchant lentement de la petite assemblée, il se courba respectueusement devant le roi, puis inclina la tête devant Néréa, n'oubliant pas d'effleurer délicatement sa main de ses lèvres dans un baiser empreint de courtoisie. À cet instant, une réaction inattendue de la part de Néréa se manifesta. Elle retira sa main avec une telle rapidité qu'on aurait cru que le baiser l'avait brûlée, comme si un contact furtif avec lui était insupportable. Le roi, observant la scène, intervint d'une voix calme et posée. « Vous devez être épuisée par votre voyage, » dit-il doucement. « Je vais vous laisser vous installer dans vos quartiers. Nous aurons l'occasion de discuter demain. veuillez lui faire visiter ses appartements. » Continua le roi . En entendant cette directive, le major d’homme, qui se tenait près du roi, s’inclina en signe d’assentiment avant de se tourner vers le Prince Éole. « Si vous voulez bien me suivre, Prince Éole, » déclara-t-il de sa voix ferme mais respectueuse, prêt à guider le jeune homme vers ses nouveaux quartiers. Pendant ce temps, Néréa retourna à sa chambre pour se mettre en pyjama. Sur son balcon, profitant de l'air frais de la nuit tout en lisant un roman, elle se sentit épiée. Elle se redressa et croisa le regard du prince. « Ce n'est pas ce que vous croyez, dit-il depuis son balcon.» « Quoi, que vous êtes un homme sans gêne ?» Elle prit la couverture qu'elle ramena, au cas où elle aurait froid, pour cacher son corps. « Vous lisez ?» « Non, je compte les étoiles.» Éole était agréablement surpris par le caractère de sa future femme, qui avait été décrite comme une jeune fille timide et effacée. Cependant, il découvrait plutôt une véritable tigresse, pleine de vitalité et de caractère. Sa réponse provoqua un sourire sur ses lèvres. « Alors, combien en avez-vous déjà compté jusqu'à présent ? » « Assez pour me fatiguer, je vous souhaite donc une bonne nuit. » Après avoir prononcé ces mots, elle regagna sa chambre. Avant de fermer le balcon, elle jeta un coup d'œil aux alentours, bien-sûr que son père l'avait installée dans la chambre adjacente à la sienne. Le matin, le petit déjeuner se déroula dans une atmosphère marquée par des échanges vifs entre son père et leur invité. Elle, quant à elle, demeura silencieuse pendant toute la durée du repas, absorbée par les conversations qui l'entouraient. Ce ne fut qu'à l'instant où le Prince lui adressa la parole qu'elle sortit de sa réserve. « Que diriez-vous de faire une promenade avec moi après le repas ? » proposa-t-il avec un sourire engageant. Cependant, elle lui répondit avec une certaine mélancolie « Cela ne pourra malheureusement pas être possible, j’ai un mariage forcé à organiser. » Sa réponse provoqua un éclat de rire chez Éole, une réaction inattendue qui résonna dans la pièce. C’était la première fois qu’il riait de cette manière, avec une telle sincérité et amusement. Elle se révéla de plus en plus fascinante à ses yeux, ajoutant une dimension d’intrigue à sa personnalité. Le roi demeura silencieux, sans émettre le moindre propos. « ne Pensez-vous pas que faire connaissance de l'homme que l'on vous impose en mariage pourrait alléger le fardeau de cette union ? » interrogea-t-il avec une pointe d'amusement. « Je vous assure que rien ne pourra alléger la souffrance liée à ce mariage. Je tiens à préciser que je n'accepte d'épouser cet homme que dans le but de sauver la vie de celui que j'aime véritablement », répondit-elle avec fermeté montrant son désaccord face à cette union . Sur ces mots, elle se leva d'un geste décidé et quitta la pièce, ne laissant derrière elle qu'un profond silence. « Votre majesté, pourriez-vous m'apporter un éclairage ? » demanda le prince Éole confus._Ce soir tu feras de moi tienne . Déclara t'elle une lueure de défit dans les yeux Phyréon, d'un geste vif , la fit basculer pour rejoindre le lit étant maintenant au dessus. _Ne soit pas pressé Néné, je ferai de toi mienne le moment venu _Et ça sera quand ce moment ? Phyréon chercha une excuse, la seule qu'il trouva fu la suivante. _Je te trouve assez frêle pour supporter mon amour. _Alors tu veux que je prenne du poids ? _voilà , exactement. _Alors si j'ai pris assez de poids , tu me feras l'amour pour mon anniversaire ? Ses yeux pétillaient, lorsqu'elle avait ce regard il ne pouvait lui dire non . Prenant ses lèvres dans un baiser, dans un murmure il répondit _Biensure . Mais en attendant je vais te faire découvrir le plaisir. Dans une tranché de baisé depuis son front en passant par son nez puis sa bouche continuant sur son menton pour arriver dans son cou qu'il rougit de suçon après quoi il arriva sur sa poitrine. D'un cou sec ne l'a quittant pas des yeux, i
_ Cette femme tu ne pourras jamais la posséder. Dit calmement le Duc . Phyréon montra son incompréhension en fronçant les sourcils. _Les Vulcaryon, ne peuvent être qu'avec des gens de nos terres. Le métissage chez nous est impossible. Depuis le temps tu as dû comprendre que nous ne sommes pas comme tout le monde. Phyréon dont les pupilles étaient redevenu normal s'assis pour mieux écouter son père. _Ta mère est la fille d'un Cratar l'une des familles les plus anciennes de Vulcaryon . Si tu vas avec cette fille elle mourra assurément. _ Mais , à la guerre j'ai eu des rapports avec des prostituées, rien ne leur est arrivé. _Tu ne t'était pas encore éveillé, mais maintenant c'est fait. Je suis sûre que tu peux sentir la différence dans ton corps, ta force , ta vision et même ce qu
Alors que par des lettres les membres de l'Assemblée c'est-à-dire les 13 famille ducale à la tête des terres annexé qui faisait maintenant partie du royaume d'Oragan, la lignée secondaire d'Oragan compris étaient conviés pour l'assemblée générale. Autres choses préoccupait Néréa, elle avait passé sa journée à tout contrôler, le ménage, la composition des repas . Demandant à son mari la préférence de ses parents, elle leur avait fait une composition de plat . Pour la énième fois , le roi lui répéta _Mes parents sont des gens simples, ils ne vont qu'adorer tes efforts. Il venait de laisser un bisou sur sa joue. Phyréon avait fini par s'habituer à pouvoir la toucher, lui faire des bisous, la câliner aussi souvent qu'il le voulait et qu'il le pouvait. Elle le reprimandait souvent à cause des domestiques présents. _Majesté le duc et la duchesse de Vulcaryon sont là Dit le majordome. Néréa qui ne pouvait cacher sa nervosité se leva cependant gardant toujours cette grâce pr
_Phyré tu n'aimes pas mon corps. Dit elle en détournant le regard embarrassée par ses mots . Ce dernier éclata de rire . Sa timidité soudaine et son innocence le bouleversait. Il utilisait en ce moment tout son self control pour ne pas lui sauter dessus. Il ne pouvait l'expliquer, mais il savait que si il la prenait maintenant avec son gabarit actuel elle ne le supporterais pas. Il n'était pas sûr de pouvoir s'arrêter avant des heures si il commençait. Elle venait de se réveiller, il n'était pas raisonnable de le faire. _Tu ne sais pas combien j'adore ton corps. Je pourrais l'admirer , le carresser , le découvrir sans jamais m'en lasser. Mais tu viens juste de te réveiller, tu as perdu énormément de kilo . Il te faut reprendre des forces tu en auras besoin . Il venait de l'embrasser à nouveau, prenant sa langue en otage qu'il suça . Même dans ses rêves les plus fous, il n'aurait jamais cru cela possible. Il devait y mettre fin , son envie bestiale de déchirer sa ro
Très vite la lettre fut à l'aide d'un messager acheminé jusqu'au duc Vulcaryon. _Ce satané roi veut négocier je suppose. Dit le Duc lorsqu'on lui apporta le message. Sans délai il couvrit l'enveloppe brisant le sceau royal. Il reconnut tout de suite l'écriture de son fils surtout dans leur langue. Sous le choc, il croisa le regard de sa femme. _Femme regarde et dit ce que tu en penses Il lui tendit la lettre qu'elle parcouru. Phyréon y expliqua comment il avait tué le roi de Oragan ainsi que le prince héritier avant d'épouser la princesse unique héritière pour monter sur le trône tout en finissant par les invités au palais. Le duc Vulcaryon se mit à rire comme un aliéné. _Et si c'était un piège, et si le roi d'Oragan avait forcé Phyreon a écrire cette lettre pour qu'on tombe dans son piège. Déclara Eldior bras droit et homme de confiance du duc . _Je ne pense pas , ce ne sont pas ses méthodes . Répondit calmement Volcana femme du duc et mère de Vulcaryon.
C'était la première fois que Phyréon dormait aussi bien, aucun cauchemar, aucun tournant juste son odeur rafraîchissante qui l'enivre . Néréa n'était pas du matin, il pensait donc que la trouver endormi signifiait qu'il était encore tôt ce qui était totalement faux. Il regarda l'horloge accroché au mur, il était déjà midi. Il se leva précipitamment pour sortir. _Ou vas tu résonna la voix endormie de Néréa qui se frottait les yeux. Il la trouvait si ravissante. _Je dois aller me préparer, je suis déjà très en retard. _Mais pourquoi tu ne te prépares pas ici ? Il se demandait si elle entendait ce qu'elle disait . Elle se leva du lit pour venir lui prendre les mains. _Pour protèger notre position, Nous devons te légitimiser. On va commencer par occuper la chambre royale, débusquer tout ses traites de nobles qui ont participé à l'attaque qui on coûté la vie à mon père et à mon frère . Lâchant ses mains se mettant sur la pointe des pieds, la jeune femme posa s







