Chapitre 1

Cité N, Villa de la famille Royer.

Ce jour-là, c'était le 70e anniversaire de M. Royer.

Les descendants de la famille Royer ont montré leurs cadeaux et ont prononcé à l'unisson : « Nous souhaitons que notre grand-père ait une vie aussi longtemps que la mer la plus étendue et la montagne la plus haute. »

M. Royer s'est assis sur le fauteuil, son visage était rouge de joie et il a dit : « Eh bien, eh bien, vous êtes tous de bons enfants. Aujourd'hui, je vais vous aider à réaliser un souhait n’hésitez pas à me le dire ! »

« Grand-père, j'ai pris envie d'un appartement à côté de la mer, ce n'est pas cher, seulement

plus d'un million... »

« Grand-père, je veux un sac Chanel en édition limitée... »

« Grand-père, une voiture de sport BMW... »

« Grand-père, et moi, une montre Rolex... »

« ... »

« D'accord, aucun problème ! » M. Royer a immédiatement accepté.

Les enfants de la famille Royer étaient si heureux qu'ils se sont presque agenouillé sur le sol.

À ce moment, Louis Boucher, le gendre de la famille Royer, s'est soudainement avancé et a dit : « Grand-père, peux-tu m'acheter une bicyclette électrique pour que je puisse faire des courses ... »

Dès que les mots sont tombés, toute la famille Royer a été choquée et ils ont tous regardé Louis avec les yeux agrandis.

Ce genre était-il fou ? Quel grand jour était aujourd’hui ! Qui lui a donnée le droit de prononcer un mot ?

De plus, il n'avait rien préparé pour l’anniversaire de M. Royer, alors maintenant il avait encore le culot de demander une bicyclette ? Le gendre de cette grande famille demandait un si petit cadeau dans la soirée, n'était-ce pas une humiliation pour M. Royer ?

Il y avait trois ans, la vieille dame de la famille Royer a amené Louis, qui était comme un mendiant, dans la maison et l'a marié avec sa petite fille, Christina Royer.

Cependant, le jour du mariage, la vieille dame est décédée, et à partir de ce moment, personne dans la famille Royer n'a respecté ce gendre pauvre.

Au cours des trois dernières années, Louis a fait tous les ménages comme serviteur dans cette famille. Il n'était vraiment pas aussi bon qu'un chien.

Aujourd'hui, il a demandé cette bicyclette électrique, parce qu’il n’avait pas de choix.

Sa bicyclette a été volée hier lorsqu’il faisait ses courses, et il a manqué d’argent pour racheter une nouvelle.

Après tout, M. Royer était si heureux maintenant, Louis pensait que cet homme ne refuserait une si petite demande en ce moment.

De manière inattendue, M. Royer, qui était de bonne humeur tout à l'heure, était irrité en un instant.

La béquille dans sa main a claqué sur la table à manger et il a crié avec colère : « Un bon à rien! Pourquoi es-tu venu à ce banquet ? Ou es-tu venu le détruire !? »

L'épouse de Louis, Christina, a arrêté Louis avec une expression pâle : « Grand-père, aujourd'hui c’est ton anniversaire. Ne sois pas en colère, d’accord ? »

Alors qu'elle parlait, elle était sur le point d'écarter Louis.

À ce moment-là, la cousine de Christina, Zoé Royer, a ricané et a dit : « Christina, tu sais aussi qu'aujourd'hui est un jour de grande joie, mais regarde ton mari inutile, il est venu ici les mains vides. Et alors, pourquoi ose-t-il demander un cadeau de grand-père ? A-t-il de la conscience de soi ? »

« C'est vrai, un pauvre sans conscience, comment ose-t-il demander une bicyclette ? N'a-t-il pas vu autant d'invités présents ? Cela a vraiment embarrassé notre famille Royer ! »

La personne qui a parlé était le petit-fils préféré de M. Royer, Jacques Royer, il a toujours été mécontent de Christina, mais maintenant il a trouvé l'occasion de la mépriser. »

« Ce genre de déchets inutiles, pourquoi il reste toujours dans notre famille Royer ? »

« Oui, notre famille a perdu la face à cause de lui ! »

« Je le vois maintenant, il veut juste nous dégoûter ! »

« Un inutile, nous avons tellement de serviteurs dans la famille Royer, avons-nous besoin d’un tel inutile ? »

« Je ne le connais pas, pourquoi n’a-t-il pas la honte ? Qui lui donne le droit d’y rester et être si arrogant ? »

« Dépêche-toi et sors ! Si tu y restes encore, je te donnerai une leçon ! »

« ... »

En entendant que toute la famille Royer le ciblait et l'insultait, Louis ne pouvait s'empêcher de baisser la tête.

Il y a trois ans, si Mme Royer ne l'avait pas sauvé, il serait mort dans la rue. C'était précisément à cause de cela qu'il a travaillé si dur dans la famille Royer pendant trois ans et sans aucune plainte.

« Grand-père, le directeur de la Société d'investissement de la famille Boucher, Luc Dubois, est là pour célébrer ton anniversaire ! »

À ce moment, quelqu'un a parlé à la porte.

Puis un homme grand et beau est entré dans le hall avec un sourire.

La Société d'investissement de la famille Boucher était la propriété de la famille Boucher, la plus grande famille de Région L !

Et Luc était un chef de projet de la Société d'investissement de la famille Boucher. Et il avait une expérience profonde et une position élevée dans l'entreprise. On ne savait pas combien de familles de la Cité N voulait s'attirer les faveurs de lui, mais c’était difficile pour trouver une opportunité. De manière inattendue, il est venu aujourd'hui pour célébrer l'anniversaire de M. Royer.

« M. Royer, c'est mon cadeau pour vous ! »

Luc a parlé avec un sourire et lorsque la boîte-cadeau a été ouverte, de nombreuses personnes ont été stupéfaites.

À l’intérieur, se trouve un chèque ! Exactement 880 000 euros !

Dans la Cité N, ce numéro est utilisé pour la préparation d’un mariage.

« M. Royer, je voudrais votre consentement aujourd'hui. J'admire Christina depuis longtemps et j'espère qu'elle pourra m'épouser ! »

Ouah !

Le public a été choqué.

Christina était la femme de Louis, Luc l’a méprisé certainement en faisant ça.

Mais réfléchissez-y bien, Louis n'est qu'un gendre inutile, pourquoi devrait-il lui respecter ? Pas peur de l'offenser.

« Je sais que c'est un peu brusque pour moi de dire cela, mais je ne peux vraiment pas supporter de voir ma bien-aimée Christina vivre avec un bon à rien, j'espère que vous pourrez y réfléchir attentivement, M. Royer. »

Luc a souri, puis s'est tourné vers Christina. Il a souri, s'est retourné et est parti.

Du début à la fin, Luc n'a même pas regardé Louis et n'a pas du tout prêté attention à ce pauvre.

Quand il est parti, le public a vivement discuté.

« M. Dubois est le directeur de la Société d'investissement de la famille Boucher. Il a maîtrisé beaucoup de ressources entre ses mains. On dit qu'une seule phrase de cet homme peut déterminer le futur d’une entreprise ! »

« Christina a vraiment de la chance. Si elle épouse M. Dubois, ce sera dix mille fois mieux que de suivre ce Louis ! »

« Et notre famille peut obtenir beaucoup d'avantages, n'est-ce pas ? »

La sœur cadette de Christina, Claire Royer, s'est soudainement levée et a dit : « Louis, ne voulais-tu pas juste une bicyclette électrique ? Si tu es prêt à divorcer de ma sœur, j’en achète une pour toi. »

« Hahaha ! C'est logique ! Claire a raison ! »

« Ce misérable ne veut-il pas une bicyclette électrique ? Donnez-la-lui ! Qu'il divorce ! »

La lumière dans les yeux de M. Royer a légèrement clignoté, il a donné un regard significatif à Louis et a dit : « Louis, si tu es prêt à divorcer de Christina, me parle pas d’une bicyclette, je te donnerai un million d’euros, que dirais-tu de ça ? »

Louis a d'abord baissé la tête, mais à ce moment, il a jeté un coup d'œil à Christina à côté de lui, puis a secoué la tête et a dit : « Grand-père, je ne divorcerai pas de Christina. »

L'expression de M. Royer est instantanément devenue sombre, et il a pointé Louis et a juré avec colère : « Tu es vraiment sans vergogne! Va-t-en ! Immédiatement ! Je ne veux pas te voir dans ce lieu ! »

Louis a été stupéfait pendant un moment, il ne s'attendait pas à ce que M. Royer soit si impitoyable, à ce moment-là, il ne pouvait que secouer la tête et sortir.

« Louis ... »

Christina avait l'air hésitant, se demandant si elle devait l'accompagner.

« Christina, si tu oses partir avec lui aujourd'hui, je ne serais plus jamais ton grand-père ! »

En voyant ça, M. Royer a dit froidement.

Christina se sont figés, elle ne s'attendait pas à ce que son grand-père soit si impitoyable.

Louis a dit à la hâte : « C’est l’anniversaire de grand-père, il est inapproprié pour toi de partir. »

Après cela, Louis était prêt à partir.

Jacques a ri bruyamment : « Mon beau-frère, comment vas-tu partir plus tard ? Allez, allez, j'ai un euro ici, et je te récompenserai pour prendre le bus. »

En disant cela, Jacques a sorti un euro et l'a jeté directement sur le visage de Louis.

La famille Royer a éclaté de sourire en voyant cela.

Louis a semblé indifférent et s'est éloigné de la villa de la famille Royer. Du point de vue de la famille Royer, ce pauvre s'est enfuie.

À ce moment-là, le téléphone portable de Louis a sonné.

Il a sorti le vieux téléphone portable pour personnes âgées, il l’a ouvert et a regardé : 888 888.

Louis a froncé les sourcils, mais a ouvert toujours le message texte et y a jeté un coup d'œil.

« M. Boucher, votre mère a des ennuis, s'il vous plaît retournez à la maison. »