LOGIN****Solima Miller****
Jusque-là, je n’ai pas eu de tête à tête avec mon cher futur époux. Bon Dieu du Ciel, ça ne pouvait pas tomber sur quelqu’un d’autre que lui ? Faut-il que le hasard s’acharne sur moi ? Pourtant, moi j’ai toujours été réglo.
A peine, je posais mes fesses sur le fauteuil au salon que j’entendis une voix par derrière qui me fit sursauter de peur.
« Donc c’est toi. » Dit-il.
En ce moment, j’ai juste voulu disparaître mais non, il faudra prendre son courage à deux mains pour affronter ce grand arrogant de Maximilian.
« Si c’est mon père que tu cherches, il est déjà parti se coucher » répondis-je.
« Faudrait qu’on discute toi et moi, tu ne penses pas ? Après tout, ce n’est pas avec ton père que je me marie. »
« Ce ne sera pas une mauvaise idée, si tu ne peux pas courtiser une femme toi-même et l’épouser que tu te vois obliger de forcer la main. En même temps, je ne vois pas qui accepterait de sortir avec un arrogant pareil que toi. »
A ces mots, il quitta le mur où jusqu’ici, il était adossé et s’approcha de moi. Il était là à quelques centimètres de moi. Son parfum hors de prix pénétrait dans mes narines et il y avait comme un aimant qui m’attirait vers lui. Je sentais mes forces me quitter et mon désir de lui tenir tête s’envoler par la fenêtre.
« Alors Mademoiselle, on ne parle plus ? »
J’étais là devant lui bouche bée incapable de prononcer un seul mot. Il m’attrapa par la taille et me tira vers lui. On était tellement si proche que nos souffles se perdaient les uns dans les autres. Il pouvait sentir l’effet qu’il me faisait. Et ça l’amusait, je pouvais le voir sur son visage.
« Lâche-moi maintenant. » dis-je avec le peu de force que j’ai pu rassembler.
Il n’a même pas bougé d’un millimètre. Au contraire, ça le fait sourire.
« Il y a quoi de drôle dans ce que je dis ? »
« Avoue que tu rêves que je pose mes délicates lèvres sur le tiennes. Que je t’embrasse langoureusement et fougueusement à en perdre l’haleine. »
Au fur et à mesure qu’il parlait, il avançait ses lèvres vers les miennes. Contre toute ma volonté, mes lèvres se propulsaient vers les siennes. Je pouvais sentir ses lèvres effleurées les miennes, quand soudain il me lâcha avec un petit rire moqueur.
« On se retrouve demain à mon bureau à 9h, ne sois pas en retard ». Sur ce, il se retourna, claqua la porte et partit. »
Mais quelle arrogance ! Il aurait pu dire au revoir. Mais je ressentais encore les frissons quand il m’a pris dans ses bras. Je pouvais sentir la tension dans tout mon corps. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?
**** Maximilian****
Après le dîner, les parents de Solima se sont excusés et sont partis se coucher. J’aurais pu moi aussi rentrer chez moi mais j’ai décidé de rester discuter avec elle si possible des détails du mariage. J’étais encore là dans mes réflexions quand je l’ai entendue arriver de la cuisine. Je me suis alors retiré dans un coin de la pièce plus sombre de la pièce.
Elle s’apprêtait à s’asseoir quand je lui ai demandé si c’était elle. Parce que de toutes les filles de cette ville, il fallait que ce soit elle, l’inconnue du café. Mais bien sûr, je ne lui ai pas dit. Il ne faudrait pas qu’elle sache qu’elle occupe mes pensées depuis lors. Je voulais discuter du mariage mais la voir devant moi comme ça avec son air réprobateur m’a donné envie de vouloir jouer avec le feu. Je l’ai rapproché afin d’avoir enfin le plaisir de plonger à nouveau mes yeux dans ses yeux.
On dirait que je me noyais dans une eau bleu claire, profonde qui n’a jamais été tourmentée par un orage ou les acharnements d’un vent violent du midi. Je pourrais passer une éternité entière à la regarder, à la contempler. Je pourrais me perdre à jamais dans ses yeux tellement il y a des milliers de chemins vers le paradis.
« Attention Maximilian » me dit une voix dans ma tête.
Mais je ne pouvais m’arrêter sa voix tremblotante comme celle d’une petite fille apeurée avec son regard aussi doux ont failli avoir raison de moi. Toucher sa peau ne serait-ce que la paume de ses mains a créé en moi une tension inexpliquée. Je pouvais la sentir comme si on venait me de passer une décharge électrique. Et ses lèvres, pulpeuses, paraissaient être la porte du paradis.
J’ai failli succomber. J’approchai mes lèvres pour pouvoir enfin sentir ses lèvres sur les miennes. J’ai presque failli toucher les siennes. Quand je me suis rappelé que, moi, Maximilian Ray DONOVAN, je ne peux pas me laisser aller. Cela serait un signe de faiblesse de ma part. Même si j’ai pu arriver à cacher mon jeu devant elle, je dois me contenir. Ceci est un mariage arrangé. Et je vais tôt ou tard m’en débarrasser d’autant plus que mon grand-père peut nous quitter à tout moment. Ce mariage risque même de ne pas avoir lieu.
****Maximilian****J’étais entrain de vérifier un rapport d’audit envoyé par la commission des comptes pour l’une de mes filiales à l’international lorsque Evelyn, mon assistance, débarqua dans mon bureau. Apparemment, elle m’a appelé sur le fixe mais j’étais trop absorbé par les rapports pour me rendre compte.« Monsieur, votre rendez-vous de 9h est là. »« Je n’ai programmé personne pour ce matin, toutes réunions sont dans l’après-midi, je crois. »« Il y a une certaine Mademoiselle Miller qui est là pour vous voir. »« Ah, zut, faites-la rentrée. »J’ai carrément oublié sa venue, j’étais trop absorbé par les détails du rapport d’audit pour penser à quoi que ce soit ou à qui que ce soit.Après deux minutes, je la vis rentrer mais fis mine d’être trop occupé pour remarquer sa présence. Dès qu’elle entra, l’air sembla se transformer. Son parfum, délicat et sophistiqué, se déploya lentement dans la pièce, un mélange de bergamote fraîche, d’iris poudré et d’un soupçon de bois de santal
****Solima Miller****Jusque-là, je n’ai pas eu de tête à tête avec mon cher futur époux. Bon Dieu du Ciel, ça ne pouvait pas tomber sur quelqu’un d’autre que lui ? Faut-il que le hasard s’acharne sur moi ? Pourtant, moi j’ai toujours été réglo.A peine, je posais mes fesses sur le fauteuil au salon que j’entendis une voix par derrière qui me fit sursauter de peur.« Donc c’est toi. » Dit-il.En ce moment, j’ai juste voulu disparaître mais non, il faudra prendre son courage à deux mains pour affronter ce grand arrogant de Maximilian.« Si c’est mon père que tu cherches, il est déjà parti se coucher » répondis-je.« Faudrait qu’on discute toi et moi, tu ne penses pas ? Après tout, ce n’est pas avec ton père que je me marie. »« Ce ne sera pas une mauvaise idée, si tu ne peux pas courtiser une femme toi-même et l’épouser que tu te vois obliger de forcer la main. En même temps, je ne vois pas qui accepterait de sortir avec un arrogant pareil que toi. »A ces mots, il quitta le mur où ju
****Maximilian Ray DONOVAN****Cela fait une semaine que je suis revenue de mon voyage dans le sud. Grand-père m’a remis le contact du père de celle qui est supposée est ma future femme. Il m’a invité à dîner ce soir. Entre réunions, acquisitions et autres, je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à ce dîner ni penser à celle qui est sur le point de devenir ma future femme. Cela montre juste à quel point, je ne me sens pas prêt ni concerné par ce quelconque mariage. Je le fais juste par respect de l’autorité de mon grand-père. Néanmoins, j’arrive à me dégager un peu plutôt de mon travail pour être à l’heure à ce foutu dîner. Je n’ai certes pas envie d’être là mais s’il y a une chose que je ne supporte pas c’est le retard. Je rentre rapidement me changer. J’enfile une chemise italienne blanche avec un pantalon noire sombre et une paire de mocassins. Je n’ai envie d’impressionner personne ce soir. Je me présentais donc à la porte des Miller à sept heures précise, heure du dîner. Mad
****Maximilian Ray DONOVAN****Je viens de sortir de chez mon grand-père en route pour l’aéroport. Je n’en crois pas mes oreilles. Un mariage? Mon grand-père vient de m’annoncer qu’il va m’arranger un mariage avec la petite fille de son ami d’enfance. Je suis choqué, dépassé. Comment mon grand-père a pu se retrouver à penser à une telle chose. Il m’impose d’épouser une fille que je ne connais de nulle part. Enfin, il m’impose pas, il me demande mais nous tous on sait qu’on ne refuse rien au grand Milio. Mais je n’ai pas encore la tête à ça. J’ai deux semaines à passer dans le sud avant de revenir à cette histoire. On verra comment cela va finir.« Allo, Eric, tu ne devineras pas ce que grand-père vient de me dire »« Que tu prennes de ton temps pour m’appeler, ça doit être sérieux, mec je t’écoute. »« Un mariage arrangé.»« Quoi ?? Tu blagues. »« Moi, Maximilian Ray DONOVAN, t’appeler en pleine semaine pour des blagues, je suis trop occupé pour ça. »« Qu’est-ce que tu en penses? Tu
****Solima Miller****Après le gala d’hier, j’espérais faire la grasse matinée quand à sept heures mon téléphone retentit. Je relevai ma tête de mon oreiller avec encore mes yeux endormis quand je vois mum s’affiché sur mon téléphone. Et c’est parti pour une heure de bavardage dans mes oreilles pour concernant le fait que j’ai déjà dépassé mes 25 ans et que à mon âge, elle avait déjà eu ma grande sœur Janet.« Allo, Mum »« Allo, Solima ne me dit pas que tu dors encore au lit jusqu’à cette heure »« Mum, c’est Samedi, je me repose »« Solima, avec ce comportement, tu ne risques pas d’avoir un mari de sitôt et tu ne rajeunis pas tu as 27 ans bientôt 28 ans ma chère. »Et je l’écoutai pendant plus d’une heure me rappeler comment elle a croisé mon père jeune et qu’elle a eu ma grande sœur. Après ce sermon, le sommeil a disparu de mes yeux alors je décide d’aller prendre mon petit déjeuner au café du coin avant de savoir quoi faire le reste de ma journée.A peine, je rentrai dans le caf
La fête battait son plein, les invités avaient sorti leurs derniers collections car au gala de Mme DocMarton, seule l’élite y avait droit. Le Gala de Charité annuel des DocMarton, c’est le lieu où la haute société se réunit, ami comme ennemi, là où les partenariats les plus dévastateurs prennent place : bref, c’est l’élite de l’élite. Raison pour laquelle, je me demande ce que je fais là, moi, Solima Miller, avec ma robe sortie du placard à la dernière minute. Tout ça c’est la faute de Lexie, ma meilleure amie qui est aussi l’assistance de Mme Fral DocMarton, si elle m’avait pas traîné de force à ce gala de charité de la haute société. J’étais perdue dans mes réflexions quand je sentis une tape amicale de derrière :« Ne me dis pas que tu rêves avec une coupe de champagne à la main et ce décolleté au milieu de tous ces beaux gosses riches et célibataires » me lança Lexi.« Tu sais très bien que ce n’est pas mon genre, ce type de soirée » dis-je.« Je sais très bien. Tu préfères res







