La fête battait son plein, les invités avaient sorti leurs derniers collections car au gala de Mme DocMarton, seule l’élite y avait droit. Le Gala de Charité annuel des DocMarton, c’est le lieu où la haute société se réunit, ami comme ennemi, là où les partenariats les plus dévastateurs prennent place : bref, c’est l’élite de l’élite. Raison pour laquelle, je me demande ce que je fais là, moi, Solima Miller, avec ma robe sortie du placard à la dernière minute. Tout ça c’est la faute de Lexie, ma meilleure amie qui est aussi l’assistance de Mme Fral DocMarton, si elle m’avait pas traîné de force à ce gala de charité de la haute société. J’étais perdue dans mes réflexions quand je sentis une tape amicale de derrière :
« Ne me dis pas que tu rêves avec une coupe de champagne à la main et ce décolleté au milieu de tous ces beaux gosses riches et célibataires » me lança Lexi.
« Tu sais très bien que ce n’est pas mon genre, ce type de soirée » dis-je.
« Je sais très bien. Tu préfères rester chez toi devant ton ordinateur et ton bol de popcorn à regarder des séries de mafia »
« Exactement ».
Je n’ai même pas encore fini ma phrase quand mes yeux se posèrent sur lui.
Cheveux noirs, impeccablement tirés en arrière, révélaient un front clair et volontaire. Ses yeux, d’un gris métallisé, semblaient refléter la lumière des lustres du gala, mais leur éclat froid donnait plus l’impression de sondes que d’organes humains. Son regard transperçait, captait, dominait. Sa peau pâle, presque irréelle sous les lumières artificielles, accentuait encore cette aura d’homme à la frontière de l’humain et de la machine. Ses lèvres fines ne se tordaient qu’en un sourire calculé, où perçait une ironie subtile, jamais la sincérité.
« Oh, Oh, mademoiselle, je te parle, tu m’écoutes ?? »
Je ne prêtais attention à rien de ce que me disait Lexie. Mes yeux ne pouvaient se détacher de ce demi-Dieu sur lesquels ils se sont posés. Il était en pleine conversation avec un autre homme que je dirai proche de lui donc je ne pense pas qu’il m’a remarqué. IL n’a pas l’air très enthousiaste à l’idée d’être là.
Son smoking noir était une pièce d’exception : taillé à la perfection, il épousait ses lignes sans excès, dans une matière mate et sombre qui absorbait la lumière plutôt que de la refléter. Les revers, soulignés par un liseré discret aux reflets électriques, vibraient doucement au gré de ses mouvements, comme s’ils pulsaient d’une énergie propre. Sa chemise, noire également, sans un pli, était fermée jusqu’au cou par un col droit, remplaçant la cravate traditionnelle par une sobriété plus tranchante.
À son poignet, une montre singulière captait l’attention : un bracelet fluide, argenté, mouvant, qui semblait couler sur sa peau comme du mercure vivant. Ses chaussures, d’un cuir sombre et poli aux reflets changeants, complétaient la silhouette d’un homme dont chaque détail, du regard à la coupe du costume, semblait pensé pour inspirer fascination… et une légère inquiétude.
« Je n’en crois pas mes yeux, toi, Solima Miller, tombée sous le charme d’un homme et pas n’importe lequel, Maximilian Ray DONOVAN. Décidemment tu aimes les jeux dangereux. »
« Comment connais-tu son nom ? » demandai-je.
« Qui ne connait pas le nom de celui qui détient la DONOVAN HOLDING CENTER, qui a plusieurs sociétés de High Tech mais aussi détient des parts dans plusieurs autres entreprises, dans la haute société, rien que son nom fait trembler ses concurrents. D’ailleurs, qu’est-ce-qu’il fait ici et il n’a pas répondu à l’invitation et on ne le voit jamais.»
« Il ne vient pas à ce genre d’évènements ? Tu veux dire ? » Lançai-je.
« Non, Solima, Maximilian ne se montre qu’à de très rares occasions, c’est pourquoi presque aucun média n’a de ses photos récentes. A ce que j’ai entendu dire, il ne se montre que s’il y a un enjeu majeur. Et depuis qu’il a succédé à son grand-père à la tête de l’empire familial, toutes ses apparitions ont cessé. Il est très craint parmi l’élite, car ils savent qu’il ne faut pas être sur le chemin de la famille DONOVAN. »
La soirée a continué et je suis rentrée vers les coups de deux heures du matin mais comme demain, c’est Samedi, je n’ai pas à craindre à craindre de me réveiller tôt pour aller au boulot.
****Maximilian Ray DONOVAN*****
Le lendemain matin.
« La prochaine fois que tu voudrais me faire sortir, choisis un autre endroit qu’un gala de charité où il y’a toute la populace, Eric.»
Eric est mon cousin et meilleur ami. Dans un monde où tous veulent ta tête choisir ses amis est très crucial. Heureusement, que je peux compter sur Eric. On a grandi ensemble, c’est presque comme mon jumeau. On a étudié ensemble en Europe avant que je ne revienne m’installer à New York pour reprendre la tête de l’empire familial comme mon grand-père l’a toujours souhaité. Mon père a préféré suivre sa passion d’archéologue à travers le monde et ma mère le suit partout. Pour plus de stabilité dans nos vies, mon petit frère et moi, ils ont préféré laisser à notre grand-père le soin de notre éducation.
« Tu sais que je rentre demain à Paris pour mes affaires. Je t’aurai bien emmené en ville prendre quelques verres mais tu détestes te faire voir en public. Quoi de mieux que le gala des DocMarton sans paparazzi pour te faire sortir » répondit Eric.
« J’ai dû laisser mes dossiers à régler pour te suivre, la prochaine fois je ne t’écouterai pas. »
« T’inquiète, je compte durer à Paris, tu ne me verras pas de sitôt. »
« Rentre bien. »
« Quoi? Tu ne me raccompagnes pas prendre mon vol? »
« Eric, tu es à 5 min de l’aéroport d’autant plus que tu prends le jet privé de la famille, que veux-tu mec, je dois aller faire mon jogging matinal ».
Eric rentre à Paris ce matin. Ses affaires l’attendent et moi aussi mais en attendant, je veux aller faire mon jogging. Je ramène Russle avec moi, mon garde-corps personnel même si je sors incognito avec ma tenue de sport avec un col enveloppant qui cache la moitié de mon visage, une casquette, je préfère quand même qu’il vienne. On est jamais sûr de rien dans cette ville et tous ceux qui veulent ma peau.
Le soleil levant teintait les gratte-ciels d’une lueur dorée, et Central Park s’étendait, tranquille, sous la brume légère du matin. Maximilian avait troqué ses chaussures de ville contre des baskets blanches immaculées. Son jogging matinal n’était pas seulement un rituel sportif, c’était un moment à lui, loin du tumulte des affaires et des gratte-ciels de Manhattan.
Il traversait les allées silencieuses du parc, le rythme de sa course régulier, chaque inspiration emplie de l’air frais et légèrement humide du printemps. Quelques joggeurs matinaux et promeneurs de chiens l’encourageaient d’un sourire rapide, mais il était plongé dans ses pensées, récapitulant mentalement le plan de ses prochaines acquisitions.
À la sortie du parc, la rue de l’Upper East Side s’animait doucement. Les façades en briques rouges et les portes cochères élégantes dégageaient un charme classique et raffiné. Maximilian ralentit, essuyant la sueur sur son front, et son regard se posa sur le café du coin, une petite enseigne en fer forgé, aux tables en marbre parfaitement alignées. L’arôme du café fraîchement moulu s’échappait dans l’air, promettant une pause chaleureuse et agréable.
Il entra, pendant que Russle inspecta les alentours du café, et commanda un espresso, simple mais parfait. La ville s’éveillait doucement autour, un taxi klaxonnait au loin, une bicyclette filait sur le trottoir, et les habitants pressés commençaient leur journée. Lui qui n’a jamais fait ses courses lui-même. Mais pourquoi faire, quand il a toujours une légion de domestiques parfois plus qu’il n’en faut.
Il se retourna avec son café après avoir payé à la caisse quand soudain quelqu’un le heurta et renversa son café encore chaud sur lui.
****Maximilian Ray DONOVAN****Cela fait une semaine que je suis revenue de mon voyage dans le sud. Grand-père m’a remis le contact du père de celle qui est supposée est ma future femme. Il m’a invité à dîner ce soir. Entre réunions, acquisitions et autres, je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à ce dîner ni penser à celle qui est sur le point de devenir ma future femme. Cela montre juste à quel point, je ne me sens pas prêt ni concerné par ce quelconque mariage. Je le fais juste par respect de l’autorité de mon grand-père. Néanmoins, j’arrive à me dégager un peu plutôt de mon travail pour être à l’heure à ce foutu dîner. Je n’ai certes pas envie d’être là mais s’il y a une chose que je ne supporte pas c’est le retard. Je rentre rapidement me changer. J’enfile une chemise italienne blanche avec un pantalon noire sombre et une paire de mocassins. Je n’ai envie d’impressionner personne ce soir. Je me présentais donc à la porte des Miller à sept heures précise, heure du dîner. Mad
****Maximilian Ray DONOVAN****Je viens de sortir de chez mon grand-père en route pour l’aéroport. Je n’en crois pas mes oreilles. Un mariage? Mon grand-père vient de m’annoncer qu’il va m’arranger un mariage avec la petite fille de son ami d’enfance. Je suis choqué, dépassé. Comment mon grand-père a pu se retrouver à penser à une telle chose. Il m’impose d’épouser une fille que je ne connais de nulle part. Enfin, il m’impose pas, il me demande mais nous tous on sait qu’on ne refuse rien au grand Milio. Mais je n’ai pas encore la tête à ça. J’ai deux semaines à passer dans le sud avant de revenir à cette histoire. On verra comment cela va finir.« Allo, Eric, tu ne devineras pas ce que grand-père vient de me dire »« Que tu prennes de ton temps pour m’appeler, ça doit être sérieux, mec je t’écoute. »« Un mariage arrangé.»« Quoi ?? Tu blagues. »« Moi, Maximilian Ray DONOVAN, t’appeler en pleine semaine pour des blagues, je suis trop occupé pour ça. »« Qu’est-ce que tu en penses? Tu
****Solima Miller****Après le gala d’hier, j’espérais faire la grasse matinée quand à sept heures mon téléphone retentit. Je relevai ma tête de mon oreiller avec encore mes yeux endormis quand je vois mum s’affiché sur mon téléphone. Et c’est parti pour une heure de bavardage dans mes oreilles pour concernant le fait que j’ai déjà dépassé mes 25 ans et que à mon âge, elle avait déjà eu ma grande sœur Janet.« Allo, Mum »« Allo, Solima ne me dit pas que tu dors encore au lit jusqu’à cette heure »« Mum, c’est Samedi, je me repose »« Solima, avec ce comportement, tu ne risques pas d’avoir un mari de sitôt et tu ne rajeunis pas tu as 27 ans bientôt 28 ans ma chère. »Et je l’écoutai pendant plus d’une heure me rappeler comment elle a croisé mon père jeune et qu’elle a eu ma grande sœur. Après ce sermon, le sommeil a disparu de mes yeux alors je décide d’aller prendre mon petit déjeuner au café du coin avant de savoir quoi faire le reste de ma journée.A peine, je rentrai dans le caf
La fête battait son plein, les invités avaient sorti leurs derniers collections car au gala de Mme DocMarton, seule l’élite y avait droit. Le Gala de Charité annuel des DocMarton, c’est le lieu où la haute société se réunit, ami comme ennemi, là où les partenariats les plus dévastateurs prennent place : bref, c’est l’élite de l’élite. Raison pour laquelle, je me demande ce que je fais là, moi, Solima Miller, avec ma robe sortie du placard à la dernière minute. Tout ça c’est la faute de Lexie, ma meilleure amie qui est aussi l’assistance de Mme Fral DocMarton, si elle m’avait pas traîné de force à ce gala de charité de la haute société. J’étais perdue dans mes réflexions quand je sentis une tape amicale de derrière :« Ne me dis pas que tu rêves avec une coupe de champagne à la main et ce décolleté au milieu de tous ces beaux gosses riches et célibataires » me lança Lexi.« Tu sais très bien que ce n’est pas mon genre, ce type de soirée » dis-je.« Je sais très bien. Tu préfères res