****Maximilian Ray DONOVAN****
Cela fait une semaine que je suis revenue de mon voyage dans le sud. Grand-père m’a remis le contact du père de celle qui est supposée est ma future femme. Il m’a invité à dîner ce soir. Entre réunions, acquisitions et autres, je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à ce dîner ni penser à celle qui est sur le point de devenir ma future femme. Cela montre juste à quel point, je ne me sens pas prêt ni concerné par ce quelconque mariage. Je le fais juste par respect de l’autorité de mon grand-père. Néanmoins, j’arrive à me dégager un peu plutôt de mon travail pour être à l’heure à ce foutu dîner. Je n’ai certes pas envie d’être là mais s’il y a une chose que je ne supporte pas c’est le retard. Je rentre rapidement me changer. J’enfile une chemise italienne blanche avec un pantalon noire sombre et une paire de mocassins. Je n’ai envie d’impressionner personne ce soir. Je me présentais donc à la porte des Miller à sept heures précise, heure du dîner. Madame Miller m’ouvrit la porte avec un sourire que je ne saurais décrire. Elle me salua et me raccompagna dans le bureau de son mari avec qui jusqu’ici je n’ai fait que discuter au téléphone. « Bonsoir Monsieur DONOVAN, ravi de faire votre rencontre » « Enchanté, Monsieur Miller » « Nous pouvons commencer à parler des préparatifs et des termes du contrat de mariage, le temps que ma fille n’arrive. » Ah, donc comme ça, la chère demoiselle est en retard, me dis-je dans la tête. Heureusement que grand-père m’a laissé la largesse des paramètres de ce mariage. Tout ce qui l’intéresse c’est que je me marie. « Qu’est-ce que vous proposez » répondis-je. « Je propose 3 mois de fiançailles avec annonce publique dans les journaux comme le New York Times, suivi d’une conférence de presse. Le mariage se fera dans le domaine principal des DONOVAN qui est à l’extérieur de la ville. » Ah, ça, si ce vieux pense qu’il va surfer sur la vague du fait que je me marie avec sa fille pour donner du poids au nom des Miller, il se fout le doigt dans l’œil. Hors de question. « 6 mois de fiançailles, aucune annonce publique, aucune conférence de presse. Je ne tiens pas à étaler ma vie privée devant tout le pays. Et pour le lien de mariage, je vous reviendrai. » « En parlant de mariage, où est donc celle que je suis censé épouser ? » « Je viens d’entendre la sonnerie. Je crois qu’elle est là. » Je sortis donc du bureau accompagné de mon futur beau-père. ****Solima Miller****Peu importe comment je me suis dépêchée, je suis quand même arrivée avec treize minutes de retard à ce dîner qui scellait mon destin. Je sonnai à la porte et ma mère vint m’ouvrir. Nous avons des domestiques mais ma mère insiste toujours pour ouvrir la porte principale à moins qu’elle ne soit pas là ou à table. Pour elle, c’est le rôle de la femme. Elle ouvrit avec un sourire qui montra son indignation à mon retard. Ma mère, peu importe l’occasion, a toujours un sourire.
Je rentrai dans le salon principal en même temps que j’entendis la porte du bureau de mon père s’ouvrir à l’autre bout du couloir. J’entrai donc dans la salle à manger et pris place en face de la porte d’entrée. Mon cœur a raté un battement lorsque je vis qui suivait mon père lorsqu’il est rentré dans la salle à manger. Non, ce n’est pas possible. Je dois surement rêvée. Mon père prit la parole et fit les présentations. « Solima, je te présente Maximilian Ray DONOVAN, ton futur époux » A l’instant, où il prononça ces paroles, je sentis comme une vague de sueur froide traverser tout mon corps. Est-ce vraiment à cet homme que je vais lier mon destin pour toujours ? « Enchanté de faire ta connaissance, Solima. » Il prit donc place et le dîner fut servi. Je n’ai pas dit un mot depuis la présentation de mon père ni répondre à sa salutation. « Je disais à ton père que les fiançailles allaient durer 6 mois » « Quoi, 6 mois, c’est trop peu, j’ai besoin de plus de temps » « Pourquoi déjà ? » « Pour te connaître, je sais pas moi ? » « Il n’y a rien à connaître sur moi. Si tu veux je te fournis mon acte de naissance ainsi qu’un CV détaillé si ça te va ? » Il dit cela avec un ton aussi arrogant et hautain que je me suis tût. « Si tu voulais vraiment négocier tes fiançailles, fallait être à l’heure, mademoiselle » Je m’apprêtais à lui répondre avec une réponse aussi violente et irrespectueuse qui le laisserait sans voix quand j’ai vu le visage de mon père. Le reste du dîner se passa dans le calme et un silence aussi insoutenable. A la fin du dîner, j’ai aidé ma mère à débarrasser. Je suis revenue dans la salle à manger mais il n’était plus là et mes parents étaient montés à l’étage donc j’ai cru qu’il était parti. Je m’apprêtais à m’asseoir dans le canapé au salon afin de réfléchir quand j’entendis de derrière. « Donc c’est toi ». Je me retournai et le vit à l’angle de la pièce dans le noir.****Maximilian Ray DONOVAN****Cela fait une semaine que je suis revenue de mon voyage dans le sud. Grand-père m’a remis le contact du père de celle qui est supposée est ma future femme. Il m’a invité à dîner ce soir. Entre réunions, acquisitions et autres, je n’ai pas vraiment eu le temps de penser à ce dîner ni penser à celle qui est sur le point de devenir ma future femme. Cela montre juste à quel point, je ne me sens pas prêt ni concerné par ce quelconque mariage. Je le fais juste par respect de l’autorité de mon grand-père. Néanmoins, j’arrive à me dégager un peu plutôt de mon travail pour être à l’heure à ce foutu dîner. Je n’ai certes pas envie d’être là mais s’il y a une chose que je ne supporte pas c’est le retard. Je rentre rapidement me changer. J’enfile une chemise italienne blanche avec un pantalon noire sombre et une paire de mocassins. Je n’ai envie d’impressionner personne ce soir. Je me présentais donc à la porte des Miller à sept heures précise, heure du dîner. Mad
****Maximilian Ray DONOVAN****Je viens de sortir de chez mon grand-père en route pour l’aéroport. Je n’en crois pas mes oreilles. Un mariage? Mon grand-père vient de m’annoncer qu’il va m’arranger un mariage avec la petite fille de son ami d’enfance. Je suis choqué, dépassé. Comment mon grand-père a pu se retrouver à penser à une telle chose. Il m’impose d’épouser une fille que je ne connais de nulle part. Enfin, il m’impose pas, il me demande mais nous tous on sait qu’on ne refuse rien au grand Milio. Mais je n’ai pas encore la tête à ça. J’ai deux semaines à passer dans le sud avant de revenir à cette histoire. On verra comment cela va finir.« Allo, Eric, tu ne devineras pas ce que grand-père vient de me dire »« Que tu prennes de ton temps pour m’appeler, ça doit être sérieux, mec je t’écoute. »« Un mariage arrangé.»« Quoi ?? Tu blagues. »« Moi, Maximilian Ray DONOVAN, t’appeler en pleine semaine pour des blagues, je suis trop occupé pour ça. »« Qu’est-ce que tu en penses? Tu
****Solima Miller****Après le gala d’hier, j’espérais faire la grasse matinée quand à sept heures mon téléphone retentit. Je relevai ma tête de mon oreiller avec encore mes yeux endormis quand je vois mum s’affiché sur mon téléphone. Et c’est parti pour une heure de bavardage dans mes oreilles pour concernant le fait que j’ai déjà dépassé mes 25 ans et que à mon âge, elle avait déjà eu ma grande sœur Janet.« Allo, Mum »« Allo, Solima ne me dit pas que tu dors encore au lit jusqu’à cette heure »« Mum, c’est Samedi, je me repose »« Solima, avec ce comportement, tu ne risques pas d’avoir un mari de sitôt et tu ne rajeunis pas tu as 27 ans bientôt 28 ans ma chère. »Et je l’écoutai pendant plus d’une heure me rappeler comment elle a croisé mon père jeune et qu’elle a eu ma grande sœur. Après ce sermon, le sommeil a disparu de mes yeux alors je décide d’aller prendre mon petit déjeuner au café du coin avant de savoir quoi faire le reste de ma journée.A peine, je rentrai dans le caf
La fête battait son plein, les invités avaient sorti leurs derniers collections car au gala de Mme DocMarton, seule l’élite y avait droit. Le Gala de Charité annuel des DocMarton, c’est le lieu où la haute société se réunit, ami comme ennemi, là où les partenariats les plus dévastateurs prennent place : bref, c’est l’élite de l’élite. Raison pour laquelle, je me demande ce que je fais là, moi, Solima Miller, avec ma robe sortie du placard à la dernière minute. Tout ça c’est la faute de Lexie, ma meilleure amie qui est aussi l’assistance de Mme Fral DocMarton, si elle m’avait pas traîné de force à ce gala de charité de la haute société. J’étais perdue dans mes réflexions quand je sentis une tape amicale de derrière :« Ne me dis pas que tu rêves avec une coupe de champagne à la main et ce décolleté au milieu de tous ces beaux gosses riches et célibataires » me lança Lexi.« Tu sais très bien que ce n’est pas mon genre, ce type de soirée » dis-je.« Je sais très bien. Tu préfères res