LOGINlorsque l'on reçoit tout d'un coup une lettre d'embauche dans une grande et riche entreprise. c'est alors que Kim Chloé femme âgé d'une plus de vingtaine d'années et toujours célibataire féra la rencontre du directeur Dumas qui lui fera voir de toutes les couleurs. et de celà,une histoire ou plutôt un grand amour va naître entre le directeur et l'employer.
View MoreCe matin-là, Chloé Kim poussa la porte de son appartement, baignée par une lumière morne qui collait parfaitement à son humeur du jour. Direction la boîte aux lettres, ce rituel quotidien qui tournait le plus souvent au cauchemar. Elle tourna la clé, ouvrit le petit volet métallique et... bien sûr. Un amas de prospectus multicolores et de pubs pour des pizzas à emporter s'y entassait, plus épais que jamais.
« Ah, pas encore ça... », soupira-t-elle, le cœur lourd, en attrapant la pile papier qui sentait le gaspillage et la déception. De retour à l'intérieur, elle s'apprêtait à balancer le tout directement à la poubelle quand, au milieu de ce fatras, quelque chose accrocha son regard. Une enveloppe. Mais pas n'importe laquelle. Blanche, épaisse, avec son nom calligraphié d'une écriture élégante. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, suivi d'un afflux soudain d'adrénaline. Les doigts légèrement tremblants, elle la saisit comme un objet précieux, la retourna et la décacheta avec une fébrilité contenue. Ses yeux s'écarquillèrent en tombant sur les mots, énormes et gras, qui trônaient en haut de la page. ✨✨ LETTRE D'EMBAUCHE ✨✨ « Suite à nos entretiens, nous avons le plaisir de vous confirmer notre proposition d'embauche en contrat à durée indéterminée au sein de notre entreprise... à compter du {12-06-2023}. Vous serez recrutée au sein de notre entreprise Gaysorn, où vous exercerez les fonctions d'assistante du directeur... » La suite de la lettre devint soudainement floue. GAYSORN. Le nom résonna dans sa tête comme un coup de tonnerre. Gaysorn ? La grande, l'inaccessible, la légendaire entreprise thaïlandaise ? Un mélange d'incrédulité et d'une joie pure, presque violente, lui coupa le souffle. Ce n'était pas une simple boîte, c'était un empire ! Un centre commercial si luxueux qu'elle n'avait jamais osé y mettre les pieds, de peur de ne même pas pouvoir s'offrir un mouchoir. Et c'était elle, Chloé Kim, qu'ils avaient choisie ? ✨✨❤️❤️❤️✨✨ Quelques jours plus tard, me voilà. Plantée comme une souche devant le gratte-ciel étincelant de Gaysorn, le cœur battant à tout rompre. « Oh là là... », murmurai-je pour moi-même, sentant une boule se former dans mon estomac. Vingt-cinq ans. Vingt-cinq ans à rêver, à galérer, à enchaîner les petits boulots, et aujourd'hui, c'était le jackpot. La chance du siècle, celle qui n'arrive qu'aux autres, et pourtant... elle était là, pour moi. Je me suis engouffrée dans l'entrée de gauche, celle réservée aux bureaux. Et là, waouh. Le choc. Un hall immense, un plafond haut comme le ciel, une décoration qui criait le luxe et le bon goût. Juste en face, un comptoir d'accueil long comme un paquebot, et derrière, des hôtesses... des vraies bombes, toutes souriantes, habillées dans des tenues si classe et élégantes qu'elles auraient pu défiler. Les hommes qui passaient n'étaient pas en reste, tous taillés dans du costard cher. Heureusement que j'avais sorti ma meilleure tenue, sinon j'aurais vraiment eu l'air d'une extra-terrestre débarquée sur une planète de gens parfaits. Je me suis approchée du comptoir, un peu hésitante. Avant même que je n'ouvre la bouche, une des hôtesses, une blonde avec un sourire à faire fondre un iceberg, m'a interpellée. « Bonjour, que puis-je faire pour vous, madame ? » Madame. Ce simple mot, prononcé avec sa voix douce, m'a fait rougir instantanément. Elle était tellement magnifique que j'en ai perdu mes moyens. « Euh... Eh bien, oui... », ai-je bafouillé, en sentant la chaleur me monter aux joues. « En fait, je suis nouvelle. C'est ma première fois ici, et je... je suis un peu perdue, je dois l'avouer. » J'étais rouge comme une pivoine, complètement ridicule. Moi, une fille plutôt débrouillarde d'habitude, et voilà que je bégayais comme une adolescente devant son premier crush. « Vous n'êtes pas une cliente ? Vous cherchez quelqu'un ? » a-t-elle demandé, toujours aussi polie. « Non, je... En fait, j'ai reçu une lettre d'embauche hier, et je... » Ses yeux se sont illuminés. « Ohh ! Excusez-moi, madame ! » « Non, c'est à moi de m'excuser ! » me suis-je empressée de dire, me sentant coupable de l'avoir mise dans l'embarras. C'était moi la nouvelle arrivante mal dégrossie, après tout. « Très bien, madame. Pourrais-je savoir votre nom ? » a-t-elle enchaîné, professionnelle et souriante. « Chloé Kim. Je m'appelle Chloé Kim », ai-je répondu en fixant le comptoir, terriblement complexée. J'avais l'impression d'avoir perdu toute mon assurance en trente secondes. « Un instant, je vous prie ! » Elle a pianoté sur son clavier, jeté un coup d'œil à l'écran, puis a passé un bref coup de fil en chuchotant. Elle a finalement reposé le combiné et reporté son attention sur moi. « Madame Kim, quelqu'un vient vous chercher. Veuillez patienter près de l'ascenseur sur votre gauche. » Son sourire était si rassurant. J'avais tellement peur de tomber sur des requins de la finance, froids et méprisants. Finalement, l'ambiance avait l'air top. « D'accord, merci beaucoup ! » Je me suis dirigée vers l'ascenseur désigné. Les portes coulissèrent avec un ding feutré, et un type grand, très grand, en costard qui moulait des épaules à faire peur, en sortit. Il me fit un signe de tête bref et autoritaire. Je le suivis sans sourciller, comme un petit caneton derrière sa maman. « C'est bien toi, Chloé Kim ? » me lança-t-il une fois à l'intérieur de la cabine climatisée. « Oui ! » ai-je répondu d'une voix un peu trop aiguë. « Ravie de te connaître. Tout le monde m'appelle Jonny. » « Enchantée, hia Jonny ! » L'espace d'une seconde, il a eu l'air surpris, puis un petit sourire a joué sur ses lèvres. J'avais utilisé ce terme par respect, il avait clairement quelques années de plus que moi. C'était un peu bizarre comme surnom, mais il dégageait une vibe sympa. « Pour info, tu vas être avec nous au dernier niveau. C'est là-haut que tu bosseras. » Ses mots m'ont figée sur place. Le dernier niveau ?! « Quoi... Comment ?! Je veux dire... Ohh, non, rien, laissez tomber ! » ai-je bégayé, complètement paniquée. Le dernier étage, c'est le saint des saints ! Le QG des grands chefs, du Directeur Général, des gens qui respirent l'argent et le pouvoir. Pas l'endroit pour une bleue comme moi. Même en lisant "assistante du directeur", j'imaginais un poste planqué au sous-sol, pas... ça. « Ha ha ha ! Petite, ta tête est priceless ! » s'esclaffa Hia Jonny. « Mais détends-toi, c'est bien le dernier niveau pour toi. Et compte sur moi si tu as besoin. Je suis sérieux. » Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur un monde nouveau : un espace de travail épuré, silencieux et luxueux. Hia Jonny me présenta à l'équipe. Contre toute attente, ils étaient tous hyper cool, chaleureux. Je commençais à me détendre, à me sentir presque à ma place. « J'espère que tu vas t'en sortir, petite », me lança un collègue. « Surtout si tu es dans le bureau du directeur ! » enchaîna un autre, malicieux. Hia Jonny intervint aussitôt, l'air fier : « Ah, mais bien sûr qu'elle est avec le boss ! Vous étiez pas au courant ? » Un silence de mort s'abattit soudain sur la pièce. Tous les sourires s'étaient effacés. J'ai senti un froid me parcourir l'échine. « Tu vas être l'assistante du Directeur Général de Gaysorn, ma petite », conclut Jonny en passant un bras complice autour de mes épaules pour m'éloigner. « Quoi... QUOI ?! Mais c'est... c'est impossible ! » ai-je balbutié, le cerveau en ébullition. Pourquoi moi ? Ils avaient des dizaines de cadres supérieurs bien plus expérimentés ! « Ton boulot, ce sera de faire tout ce que le boss te demandera. C'est lui qui t'a choisie personnellement, et ce type ne se trompe jamais. Alors, respire. » À peine avait-il fini sa phrase qu'une porte massive, que je n'avais même pas remarquée, s'ouvrit à la volée dans un grand clac sec. Hia Jonny avait disparu comme par magie, me laissant seule, livrée à moi-même. Et une voix, grave, autoritaire et glaçante, fendit l'air comme une lame. « Toi ! » Je me suis retournée, les mains moites, les jambes en coton. Au fond de la pièce, derrière un bureau si grand qu'on aurait pu y jouer au tennis, un homme se tenait debout, silhouette imposante et coupante comme une lame de rasoir. « O... Oui ? » ai-je répondu en avalant difficilement ma salive. « Apporte-moi de l'eau. Tout de suite. » « O... Oui, monsieur ! Tout de suite ! » Paniquée, mon regard a balayé la pièce à la recherche d'une bouteille, d'une carafe... Rien. Puis j'ai aperçu un distributeur d'eau discret sur ma droite. Je me suis ruée dessus, j'ai attrapé un gobelet que mes doigts tremblants ont failli faire tomber, je l'ai rempli à ras bord et je me suis approchée du bureau, posant le verre avec précaution. Quand il a levé la tête pour saisir le verre, son regard a croisé le mien. Et là, j'ai vu son visage. Vraiment vu. Le souffle coupé, la raison envolée, les mots sont sortis de ma bouche avant que je puisse les retenir, dans un murmure stupéfait : « Ohh, mon Dieu... quelle beauté... »Les semaines qui suivirent la découverte du dossier me confirmèrent une chose : le bureau était une jungle, et j’en étais devenue la proie désignée. Chaque jour apportait son lot de pièges subtils. Un email « oublié » en copie, une information cruciale communiquée en retard, des regards en coin qui se détournaient dès que j’approchais. L’atmosphère dans l’open space était devenue toxique. Pim et Thanwa avaient cessé toute prétention de courtoisie. Leurs sourires étaient maintenant des rictus, leurs conversations s’arrêtaient net quand je passais près de la machine à café. Je me sentais comme un animal traqué. Chaque pas dans les couloirs était calculé, chaque mot pesé. La pression constante de Nathakrit, bien que toujours aussi brutale, était presque devenue un répit. Au moins, avec lui, les règles étaient claires : sois parfaite ou dégage. Avec les autres, c’était un jeu d’échecs malsain où les pièces bougeaient dans mon dos. Mais dans cette tourmente, une bouée de sauvetage persis
Les jours suivants furent une leçon de survie en milieu hostile. Chloé avait compris les règles du jeu : Nathakrit Srisombat ne lui faciliterait jamais la tâche. Chaque demande était un piège, chaque délai une impossibilité calculée, chaque tâche un test déguisé. Mais au lieu de plier, elle se durcissait.Elle apprit à anticiper. Elle croisa les agendas, prépara les dossiers la veille au soir, mémorisa les numéros de téléphone importants. Quand il lui demandait un rapport en une heure, elle le lui livrait en quarante-cinq minutes, méticuleux et structuré. Quand il semait la confusion avec des instructions contradictoires, elle prenait une respiration, recoupait les informations et présentait une solution claire, sans jamais relever son erreur.Parfois, elle trébuchait. Un détail oublié, une information mal vérifiée. La réprimande était immédiate, glaciale, publique même. Mais elle ne se laissait plus submerger par la honte. Elle notait l'erreur, la disséquait menta
La journée s’étirait, impitoyable, chaque minute charriant son lot de nouvelles exigences, de défis inattendus. La relative clémence dont avait fait preuve Nathakrit Srisombat après la synthèse du projet "Aether" s’était évaporée comme de la buée sur une vitre, laissant place à une version du patron que je ne connaissais pas encore : un commandant froid, exigeant, dont les ordres fusaient sans préavis et sans marge de manœuvre.C’était comme si, ayant survécu au premier test, j’étais soudainement admise dans l’arène principale, face à un gladiateur qui n’avait plus aucune intention de retenir ses coups.L’interphone devenait mon bourreau. Chaque sonnerie me faisait sursauter, déclenchant un nouvel afflux d’adrénaline.« Mademoiselle Kim. Le dossier de presse pour le lancement de la nouvelle collection. Je le veux sur mon bureau dans une heure. Et que ce soit irréprochable. » Clic.«Mademoiselle Kim. Trouvez-moi les chiffres de vente du trimestre dernie
Le réveil fut un choc brutal, un passage violent du monde des rêves à une réalité cauchemardesque : la lumière crue du jour filtrait traîtreusement entre les lamelles des stores, et l’écran de mon téléphone affichait un 8h27 impitoyable. Mon cœur fit un bond désordonné dans ma poitrine. 8h27 ! Mon premier vrai jour, et j’étais déjà en retard.« Non, non, non ! » Je me précipitai hors du lit, les jambes emmêlées dans le drap. La nuit avait été trop courte, peuplée de chiffres dansants et du regard perçant de Nathakrit Srisombat. Vingt-cinq ans, et je n’avais toujours pas appris à dompter un réveil. C’était une pensée honteuse qui me fouetta tandis que je courais vers la salle de bain.Les gestes furent rapides, désordonnés. Une douche express, les cheveux attachés en un chignon hâtif d’où s’échappaient des mèches rebelles. Le maquillage ? Un minimum vital : un peu de correcteur pour cerner les traces de fatigue, un coup de mascara. La tenue ? Le tailleur-pantalon bleu nuit de la veille
La journée avait été un marathon émotionnel. Après avoir quitté le bureau du directeur mon directeur, fallait-il que je m’habitue à cette pensée , j’avais passé l’après-midi cloîtrée dans mon nouvel espace de travail, à déchiffrer la pile de dossiers qu’il m’avait confiée. Les chiffres dansaient devant mes yeux, mélangés à l’image persistante de son regard intense et de ce sourire fugace qui m’avait tant déstabilisée.À 18h30, le silence qui régnait dans l’open space était presque aussi impressionnant que le luxe des lieux. La plupart de mes nouveaux collègues avaient discrètement plié bagage, me saluant d’un signe de tête ou d’un sourire en passant devant mon bureau. J’étais restée, têtue, déterminée à ne pas partir avant d’avoir au moins compris la logique de classement. Je ne voulais surtout pas qu’il pense, demain matin, qu’il avait commis une erreur en me choisissant.C’est alors que mon téléphone de bureau se mit à biper, me faisant sursauter. La ligne interne affichait « J. Kow
Ce « Ohh, mon Dieu, quelle beauté ! » s'était échappé de mes lèvres dans un souffle ravi, bien trop audible dans le silence sépulcral de la pièce. Une onde de choc sembla traverser l'air climatisé. Je venais de franchir une ligne invisible, et le monde autour de moi parut s'arrêter net.Le directeur, dont la présence occupait l'espace tout entier, releva la tête avec une lenteur calculée, délibérée. Son mouvement était si précis qu'il en était presque menaçant. Son regard, d'un brun si foncé qu'il en paraissait noir, se posa sur moi, lourd et perçant. Ce n'était plus le simple regard d'un patron sur une nouvelle employée, c'était celui d'un prédateur venant d'identifier une proie singulièrement imprudente. Un silence épais, étouffant, s'installa, rompu seulement par le bourdonnement assourdi de mon propre sang dans mes tempes. Mon cœur cognait contre mes côtes comme un oiseau affolé tentant de s'échapper de sa cage. J'avais tout gâché. Mon premier jour, mon premier contact, tout rédui






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