Lucas Maxwell ferma les yeux un instant, laissant son esprit analyser la situation dans son ensemble. Depuis plusieurs semaines, il avait été la cible d’une campagne de diffamation méthodiquement orchestrée. Ses partenaires d’affaires se retiraient, les médias le traînaient dans la boue, et chaque faux pas, réel ou inventé, était immédiatement amplifié par des réseaux anonymes. Mais ce soir-là, tout devint clair. Son ex‑fiancé, Alexandre Valois, était derrière tout cela.
Cette réalisation n’était pas le fruit du hasard. L’équipe de Lucas avait travaillé jour et nuit pour analyser chaque fuite, chaque article, chaque message anonyme. Les IP suspectes avaient été retracées, la méthode de diffusion des rumeurs et la précision des détails divulgués sur ses contrats et sa
Pendant ce temps dans La demeure des Valois, luxueuse mais empreinte d’une froideur presque clinique, semblait étrangement silencieux ce soir-là. Le téléphone du salon vibra avec insistance. Monsieur Valois décrocha, croyant à une simple affaire d’affaires, mais la voix au bout du fil changea tout. Le téléphone vibra sur le bureau de Monsieur Valois, brisant le silence du grand salon. La voix au bout du fil glaça le sang des deux parents.« C’est la police… Alexandre Valois a été arrêté. Il est impliqué dans une agression… »Monsieur Valois lâcha le combiné et se massa le front, incapable de prononcer un mot. Mme Valois s’approcha, le visage blême, la peur et la curiosité mêlées.« Quoi ? Comment ? » balbutia-t-elle.« La police dit qu’il a attaqu&
Alexandre continuait sa fuite, ses pieds martelant le sol avec un rythme irrégulier, à moitié effacé par les sons de la nuit. Ses sens étaient en alerte totale : il scrutait chaque ombre, chaque recoin, chaque bruit suspect. Son esprit oscillait entre panique et rage : la peur d’être attrapé se mêlait à la frustration de ne pas pouvoir contrôler la situation.« Je… je ne peux pas… je ne dois pas… je ne peux pas me laisser prendre… » se répétait-il, ses yeux noirs reflétant l’obsession et la peur. Sa respiration était saccadée, ses mains tremblaient, et chaque muscle de son corps était tendu à l’extrême. Il savait que la police ne le lâcherait pas, et que chaque erreur pouvait être fatale.
La nuit enveloppait la ville d’un silence trompeur. Dans les ruelles étroites et pavées, les lampadaires projetaient des halos tremblants, comme pour marquer les contours d’une chasse qui venait de commencer. Chaque bruit de pas, chaque souffle était amplifié par l’obscurité. Alexandre courait à perdre haleine, son cœur battant à tout rompre, la peur et la rage s’entremêlant dans un chaos intérieur.Il avait franchi la ligne qu’il n’aurait jamais dû franchir : agresser Maïa, violer les restrictions légales, s’exposer à la justice. Et maintenant, le piège se refermait autour de lui. Les images des caméras de surveillance du bureau, les témoignages des collègues, tout devenait une corde invisible qui se resserrait. Chaque coin de rue, chaque passage étroit pouvait être une embuscade.Alexandre sent
La nuit s’était abattue sur la ville comme un voile sombre et glacé. Les lampadaires projetaient des halos lumineux sur les trottoirs humides, faisant trembler les reflets dans les flaques. Maïa restait appuyé contre Lucas, tremblante, chaque fibre de son corps tendue par l’adrénaline et la peur. Alexandre avait disparu dans l’ombre après la confrontation, mais le poids de sa présence, invisible et oppressant, continuait de peser sur eux.Lucas sentait son cœur battre à tout rompre. Il caressait doucement le ventre de Maïa, tentant de lui transmettre un semblant de sécurité malgré la peur qui étreignait son esprit. « On a tenu… et on tiendra encore. La police a pris les choses en main maintenant mon amour, » murmura-t-il, sa voix basse mais ferme. Maïa hocha la tête, son souffle encore irrégulier. « Mais il n’est pas
L’air était frais ce soir-là, mordant légèrement sur les joues de Maïa alors qu’elle quittait son bureau. La ville s’étendait devant elle, les lumières des lampadaires se reflétant sur le trottoir humide. Elle avait fini tard, concentrée sur ses dossiers, quand son regard se posa sur une silhouette immobile au coin de la rue, trop familière pour être ignorée.Alexandre.Il se tenait à quelques mètres, immobile, l’air sombre et intense. Ses yeux brûlaient d’une colère contenue, d’une obsession qui aurait fait frissonner quiconque. Mais Maïa n’était plus la femme fragile d’autrefois. Elle comprit immédiatement qu’il avait violé les restrictions légales pour venir la confronter.. Un souffle de panique la traversa, mais elle se ressaisit. Son expérience, son intuition, lui soufflaient le danger. Il n’était pas là par hasard. Chaque muscle de son corps se tendit.« Maïa… » Dit Alexandre, sa voix basse et tranchante, presque un grondement.Maïa recula d
L’appartement était silencieux, seulement éclairé par la lueur chaude des lampes et le scintillement des écrans d’ordinateur. Sur la table basse, des dossiers étaient ouverts, chacun annoté de notes manuscrites et de plans stratégiques. Lucas passait en revue les dernières données financières et numériques, tandis que Maïa, assise sur le canapé, observait attentivement chaque mouvement de son compagnon.« Lucas… » Murmura-t-elle, la voix légèrement tremblante. « Tu es sûr que tout est prêt ? Il ne pourra pas déjouer notre plan ? »Lucas leva les yeux, son expression à la fois concentrée et rassurante. « Tout est sous contrôle. Chaque contact qu’il pense manipuler a été neutralisé, chaque message qu’il envoie laisse une trace. Cette fois, Alexandre n