NAHIAIl me soulève brusquement, mes jambes autour de sa taille, et je sens la puissance de son corps contre le mien, chaque muscle tendu, chaque mouvement chargé d’un désir sauvage. Il me porte jusqu’au lit, et je me laisse tomber sur le matelas, haletante, mes cheveux éparpillés, mon corps vibrant sous sa chaleur, chaque souffle qu’il laisse échapper me frappant comme une vague brûlante.— Tiens-toi bien… gronde-t-il, et ses mains agrippent mes hanches, me stabilisent mais ne freinent rien de sa frénésie, ses doigts s’enfonçant dans ma peau comme pour m’ancrer à lui, comme si me perdre était le seul moyen de m’atteindre pleinement.Il entre en moi avec une force brutale mais précise, chaque poussée me déchire et me consume, un mélange exquis de douleur et de plaisir qui me fait pousser des cris, certains de surprise, d’autres de pur abandon. Mon corps répond avant que mon esprit ne puisse réfléchir, se cambrant, tremblant, vibrant sous la puissance de ses assauts, mes ongles griffan
NAHIAIl respire encore lourdement, les yeux mi-clos, le corps tendu sous mes lèvres, et je sens que la tension n’a fait que croître, qu’il a retenu son plaisir jusqu’à cette limite extrême, me laissant tenir entre mes mains et ma bouche le feu qui brûle en lui. Puis, enfin, sa voix m’ordonne, rauque, pleine de désir contenu :— Relève-toi.Je m’exécute, mes jambes tremblantes portant à peine mon poids, mon corps entier encore électrisé par chaque souffle, chaque grognement qu’il a laissé échapper. Mon cœur bat à tout rompre, mon ventre se serre, et quand je me redresse, je le vois entièrement, dressé, puissant, impérieux, m’attendant avec une intensité qui me coupe le souffle.— Monte sur moi, murmure-t-il, sa voix presque étranglée, et je sens mon corps tressaillir à l’idée de le sentir en moi, si proche, si vrai, si impérieux.Je m’assois lentement sur lui, et immédiatement, je sens son poids sous moi, sa dureté contre mon ventre, et je frissonne. Chaque centimètre de lui me consum
NAHIAJe reste à genoux devant lui, chaque souffle court, chaque battement de cœur un tambour qui résonne contre mes tempes, et je sens son regard peser sur moi comme un poids tangible, une chaleur noire qui m’attire et me dompte à la fois. Mes mains tremblent encore sur sa peau, mes doigts glissant sur lui avec cette lenteur calculée, et je sens son corps vibrer sous mon toucher, retenir, lutter contre l’envie de se libérer immédiatement, comme si chaque seconde d’attente était une torture qu’il s’inflige pour moi.— Avec ta langue, maintenant, répète-t-il, sa voix basse, étranglée, saturée de désir, et je sens la tension monter comme un feu dans mes veines, me consumant d’une brûlure douce et féroce, me forçant à franchir ce dernier seuil, à m’abandonner entièrement.Je m’exécute d’abord avec hésitation, effleurant, goûtant, explorant chaque contour de lui avec la prudence fragile de quelqu’un qui découvre un territoire interdit. Chaque frisson qu’il laisse échapper sous ma langue m
NAHIAIl ne dit rien pendant un long moment, ses yeux noirs fixés sur moi, ses doigts toujours crispés sur les accoudoirs du fauteuil, et je sens dans son immobilité une tension plus violente que s’il m’avait déjà arrachée à terre. Tout en lui est une menace contenue, un orage qu’il refuse encore de laisser éclater. Je retiens mon souffle, mes jambes tremblent, mon ventre brûle, et je comprends qu’il attend davantage, qu’il veut me pousser plus loin, qu’il ne se contentera pas tant que je ne me serai pas offerte de moi-même.Alors il parle enfin, d’une voix basse, rauque, qui résonne dans la chambre comme une lame glacée :— Approche.Je m’avance à pas lents, nue, ma peau offerte au halo de la lampe, mon cœur battant si fort qu’il me semble cogner contre ma gorge. Mes yeux glissent, sans que je puisse les retenir, vers le renflement énorme qui pulse sous son short blanc. Chaque respiration de lui semble le faire battre, chaque seconde me rapproche de ce moment où il m’ôtera toute hési
NAHIAIl me regarde sans rien dire, ses yeux parcourant mon corps comme une caresse invisible, lente, méthodique, impitoyable, et je sens ma peau frémir sous ce regard qui me dépouille autant qu’il m’enveloppe, mes seins se tendent dans la dentelle fine, mes jambes se resserrent malgré moi, comme si tout mon être cherchait à fuir et à s’offrir en même temps, mes mains cherchent un appui qui n’existe pas, je suis déjà prise avant même qu’il me toucheSa main se lève enfin, ses doigts glissent le long de mon bras avec une douceur presque insoutenable, à peine un effleurement, pourtant chaque nerf s’embrase comme s’il avait tracé une brûlure, je ferme les yeux un instant, mes lèvres s’entrouvrent, un soupir échappe à ma gorge avant même que je puisse le retenir, et je sens son souffle s’alourdir, presque imperceptible mais suffisant pour me rappeler que ce jeu est calculé, qu’il savoure la moindre réaction de mon corps— Regarde-moi, NahiaSa voix est basse, tranchante, un ordre plus qu’
NAHIALa voiture s’élance dans la nuit, et le silence à l’intérieur est si dense que j’ose à peine respirer, mes mains serrées sur mes genoux, mes doigts glissant sur le tissu froid de ma robe comme pour m’y accrocher, tandis que lui, immobile à mes côtés, contemple la route avec cette sérénité glaciale qui n’appartient qu’aux hommes qui n’ont jamais eu à douter. Le reflet intermittent des réverbères traverse le pare-brise, découpe son profil comme une lame, et chaque éclat accentue la dureté de sa mâchoire, l’éclat implacable de ses yeux.Je sens son regard m’effleurer par instants, sans se détourner tout à fait de la route, comme si ma simple présence suffisait à nourrir son pouvoir. Et puis, soudain, sa voix retentit, basse, tranchante, brisant la carapace du silence :— Alors, Nahia… comment as-tu trouvé cette soirée ?Je me fige, surprise, mes lèvres s’entrouvrent mais aucun son n’en sort d’abord. La question n’est pas anodine, je le sais immédiatement. Elle n’est pas une curiosi