NAHIAJ'ouvre les yeux dans un silence épais.Le genre de silence qui colle à la peau. Qui résonne dans la cage thoracique comme un cri qu’on n’a pas osé pousser.Tout est flou, indistinct.La lumière est pâle, livide, étrangère. L’aube sans chaleur d’un matin qui ne promet rien, sinon l’inévitable retour à moi-même.Je suis allongée , toujours nue et moite .Sa peau contre la mienne.Sa main, posée sur ma hanche, lourde, brûlante, possessive même dans le sommeil.Son souffle, régulier, paisible, effleure ma nuque à intervalles précis, comme un rappel cruel de ce qui s’est passé.De ce que j’ai permis.Et pourtant, tout hurle en moi.Ma peau, mes muscles, mon souffle.Tout me supplie de partir. Maintenant. Tout de suite. Avant qu’il n’ouvre les yeux.Avant qu’il ne m’attache à nouveau pas avec des chaînes. Avec son regard.Je me détache , centimètre par centimètre.Son bras glisse, retombe contre le matelas dans un soupir de tissu froissé.Il ne se réveille pas , pas encore , heureuse
Terakhir Diperbarui : 2025-07-24 Baca selengkapnya