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Chapitre 28 — Le fauteuil
Last Updated:
2025-09-01 20:30:57
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Témoin à abattre Chapitre 31 — La révélation interdite
LÉOMême après qu’il m’ait relâché légèrement, mon corps reste prisonnier de sa présence, chaque muscle tendu, chaque souffle irrégulier, et les hommes autour de nous m’observent comme des statues, certains trahissant un désir mêlé de peur, d’autres la haine froide de n’être que spectateurs d’une scène qui ne leur appartient pas. Le parfum âcre et chaud de Marko flotte autour de moi, s’infiltrant dans mes pores, me rendant vulnérable à chaque frôlement, chaque contact, et je sens mes genoux vaciller de nouveau, un mélange de honte et de désir qui me submerge .Marko s’amuse de ma faiblesse, son sourire cruel étirant ses traits, et d’un geste lent mais assuré, il me force à me redresser, à me tenir face à eux, ses mains glissant sur ma peau comme pour graver son autorité, et je comprends que ce qu’il fait n’est pas seulement de la possession, c’est une démonstration, un avertissement : tout ce qui est mien est interdit aux autres .— Regardez bien, souffle-t-il, que chacun de vous comp
Témoin à abattre Chapitre 30 — L’empreinte
LÉOLe silence ne s’est pas dissipé, il s’est seulement épaissi, comme un voile brûlant qui colle à la peau, chaque souffle résonne trop fort, chaque battement de cœur devient une percussion étouffée dans ma poitrine, et les yeux de tous, encore rivés sur moi, sont comme des poignards glacés plantés dans ma chair nue, pourtant ce qui me fait trembler ce n’est pas leur regard mais la main de Marko, sa paume large et chaude glissant lentement sur ma hanche comme pour tracer son sceau, un geste qui dit tout, qui affirme devant eux ce que je n’ai même plus la force de contester .Il ne parle pas tout de suite, il laisse le silence travailler, il laisse les hommes s’agiter en silence, leurs souffles haletants, leurs regards avides, certains détournent les yeux comme si ce qu’ils voyaient était un blasphème, d’autres fixent avec une fascination muette qui me fait rougir encore plus, et je sens mon dos se cambrer malgré moi, offert à son emprise .Marko rit doucement, un rire bas, presque te
Témoin à abattre Chapitre 29 — La révélation
LÉOLe silence tombe comme un lourd drap sur la pièce, oppressant et pourtant étrangement électrisant. Tous les yeux sont braqués sur nous, et chaque souffle de Marko contre ma nuque me fait frissonner, me rappelle combien je suis suspendue à lui, fragile et brûlante. Sa main sur ma hanche ne lâche pas, pressant doucement mais fermement, un rappel silencieux que je n’ai pas d’échappatoire. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression que les murs eux-mêmes pourraient l’entendre.Marko parle : — Je n'embrasse pas un homme...non c'est une femme , elle est une femme !Les hommes autour de nous restent figés, certains les mains crispées, d’autres se mordant l’intérieur des joues pour ne pas éclater de rire ou hurler de surprise. Le tatoué aux dents dorées, incapable de se contenir, murmure presque pour lui-même :— Mais… je… c’est… il était… elle… je…Le barbu à la barbe grise penche la tête, perplexe, comme s’il essayait de recomposer un puzzle impossible :— Patron… ça veut dire quoi, ce
Témoin à abattre Chapitre 28 — Le fauteuil
LÉOJe n’ai même pas le temps de reprendre mon souffle que ses bras m’enserrent brutalement, me soulevant du sol comme si je ne pesais rien, et je me retrouve collée à lui, mon corps pressé contre le sien. La chaleur de Marko m’enveloppe, écrase toute raison, et je sens mon cœur battre si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser dans ma poitrine.Il s’installe dans son fauteuil massif, moi toujours dans ses bras, et je me sens à la fois ridicule et terriblement vulnérable. Ridicule parce que je pèse visiblement trois fois moins qu’un paquet de farine, vulnérable parce que je suis entièrement à sa merci. Mais surtout… excitée, incapable de nier le frisson qui court le long de ma colonne vertébrale.— Tu crois que tu peux encore te cacher derrière ton petit masque ? murmure-t-il, ses lèvres frôlant les miennes, un souffle chaud brûlant sur ma peau.Je tente de reculer, mais ses mains sur mes hanches m’empêchent de bouger. Ses doigts, fermes et possessifs, me maintiennent contre lui,
Témoin à abattre Chapitre 27 — L’interdit
LÉOLe silence qui suit le départ de ses hommes me paralyse encore quelques secondes. Chaque battement de mon cœur résonne comme un coup de tonnerre dans la pièce. Je sens son regard, lourd, brûlant, me sonder de part en part, comme s’il cherchait à deviner la vérité derrière mon masque.Il s'approche lentement, sans bruit, ses pas mesurés résonnant sur le parquet. Je recule instinctivement, mais mes pieds heurtent le bord du bureau, et je me fige. Il s’arrête à quelques centimètres de moi, et je sens la chaleur de son corps, la présence puissante qui m’enserre, m’étouffe presque.— Pourquoi ce déguisement encore ? murmure-t-il, sa voix basse, mais tranchante, chaque mot une lame contre ma volonté.Je lève les yeux, cachant derrière le tissu rêche le rouge qui monte à mes joues.— Je… je me sens mieux ainsi, souffle-je, la voix tremblante mais déterminée. Moins vulnérable, moins exposée…Il fronce les sourcils, un sourire presque cruel étirant ses lèvres.— Tu crois que tu peux jouer
Témoin à abattre Chapitre 26 — Le masque
LÉOJe passe de longues minutes à fixer mon reflet dans le miroir, mes mains tremblent légèrement en nouant le tissu rêche autour de ma poitrine, aplatissant mes formes, effaçant tout ce qui pourrait trahir que je ne suis pas l’ombre que je prétends être. Les cheveux coincés sous la casquette, le vieux pantalon trop large, la chemise ouverte sur un t-shirt usé, je redeviens ce garçon inventé, ce Léo que personne ne remarque, qui se fond dans le décor.Chaque pli du vêtement est une armure, chaque couture un mensonge. Mais c’est le seul qui me protège.Je prends une grande inspiration et sors de la chambre. Le couloir est vide, mais l’air sent le tabac froid et la poussière. Chaque pas m’éloigne un peu plus de cette pièce étouffante et me rapproche de lui.Son bureau est au fond, derrière une porte massive qui n’est jamais tout à fait fermée. J’entends les voix avant de pousser. Graves, rauques, avec ce ton de complicité brutale des hommes qui vivent dans la nuit et ne craignent plus r
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