Dans les bas-fonds d'une ville rongée par la corruption et la violence, Aleksandr Volkov, un assassin sadique à l’humour mordant, règne sur le crime avec une précision chirurgicale. Il aime tuer, il aime le chaos, et il aime surtout voir ses ennemis supplier. Mais sa routine macabre bascule lorsqu'il croise Eden Hale, une jeune femme trop belle pour être innocente, trop intrépide pour être raisonnable… et dotée d’un étrange pouvoir : son sang attire les gens comme un aimant. Littéralement. Quand Eden échappe miraculeusement à une tentative d’enlèvement, Aleksandr, intrigué par cette anomalie vivante, décide de la garder sous sa coupe. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’Eden n’est pas qu’une victime : c’est une emmerdeuse de premier ordre, capable de tenir tête à un monstre comme lui avec un sourire insolent. Entre bastons spectaculaires, quiproquos hilarants et une tension électrique qui menace d’exploser à chaque regard, Aleksandr et Eden se retrouvent pris dans un tourbillon de violence, de passion et de situations absurdes. Car si son sang attire les gens, c’est Aleksandr qui, malgré lui, est irrésistiblement attiré par elle. Mais peut-on vraiment aimer un homme qui prend un peu trop son pied en assassinant ses adversaires ? Et peut-on survivre quand on est une bombe à retardement en cavale avec le pire psychopathe de la ville ? Une chose est sûre : ça va saigner… et ça va faire rire.
Lihat lebih banyakEden
La douleur me réveille avant même que je comprenne où je suis. Mon crâne tambourine violemment, ma gorge est sèche, et mes poignets… liés. La prise est brutale, une corde rugueuse m’enserre les bras derrière mon dos, creusant la peau jusqu’à la brûlure. L’air est poisseux, lourd de sueur et de sang séché. Je tente de bouger, mais une chaîne cliquette à mon cheville.
Je suis attachée.
Un frisson glacé me traverse. Mon souffle se hache alors que mes yeux, encore brouillés par l’inconscience, balayent l’espace restreint. Une pièce sombre, à l’odeur métallique de rouille et de mort. Le sol est en béton brut, fissuré, maculé de taches que je préfère ne pas identifier. Des néons vacillants diffusent une lumière blafarde, rendant l’atmosphère encore plus sordide.
La dernière chose dont je me souviens, c’est une ruelle. Un bruit de pas derrière moi. Une piqûre au creux du cou. Puis le noir.
Un bruit de porte grinçante me fait sursauter. Je me tends, retenant mon souffle.
Trois hommes entrent.
Ils sont grands, vêtus de noir, le regard sans éclat. Des tueurs. Pas des petites frappes, pas des amateurs. Ceux-là ont l’habitude du sang et de la peur. L’un d’eux, celui qui semble être le chef, s’approche.
— Elle est réveillée.
Sa voix est rauque, fumeuse, comme s’il mâchait du verre.
Le plus massif du groupe s’accroupit devant moi, m’attrape le menton sans douceur. Il a des yeux d’un bleu froid, presque trop clair pour être humain.
— Alors c’est toi, la fille aux veines précieuses.
Il pose une lame contre ma joue. Le métal glacé me mord la peau.
— T’es plus belle que ce que je pensais. Dommage qu’on doive te vendre en morceaux.
La terreur me vrille le ventre, mais je refuse de leur donner ce plaisir. Je plante mon regard dans le sien.
— Faites une erreur, et je vous promets que je saignerai sur vous. Voyons si vous survivrez à ça.
L’homme éclate de rire.
— Elle a du cran. Ça va être amusant.
Il se redresse, se tourne vers le chef.
— Le client arrive quand ?
— Ce soir.
— Et s’il veut un échantillon ?
— On lui donnera ce qu’il veut.
Mon cœur se glace. Je comprends enfin. Ce n’est pas une demande de rançon. Ce n’est pas une prise d’otage classique. Ils savent pour mon sang. Pour son pouvoir.
Ils comptent me vendre.
Mais avant que la panique ne prenne le dessus, un bruit sec retentit. Une explosion sourde. Puis des cris. Un fracas métallique.
Les trois hommes se figent. L’un d’eux porte la main à son arme, mais la porte vole en éclats avant qu’il ne puisse la dégainer.
Un homme entre.
Non.
Un prédateur.
Sa silhouette se découpe dans la lumière crue du couloir. Grand, puissant, vêtu de noir de la tête aux pieds. Ses pas sont lents, méthodiques, implacables. Dans sa main, un couteau goutte de sang.
Les ravisseurs reculent d’un même mouvement.
— Aleksandr.
Le silence devient électrique.
L’homme aux yeux bleus se met en position de combat, mais Aleksandr ne lui laisse pas le temps d’agir.
En un éclair, il est sur lui. Une torsion brutale, un craquement sinistre. Le corps s’effondre.
Les deux autres attaquent en même temps. L’un sort une lame, l’autre un pistolet.
Aleksandr esquive avec une précision terrifiante. Il frappe, rapide, mortel. Une dague transperce la gorge de l’un, le sang éclabousse les murs. Le dernier recule, tremblant, brandit son arme—
Aleksandr lui brise le poignet avant qu’il ne puisse tirer. Un hurlement déchire l’air. D’un mouvement fluide, il enfonce sa lame entre ses côtes.
Le silence retombe.
Je suis pétrifiée.
Aleksandr s’avance vers moi, essuyant la lame sur la chemise d’un cadavre. Il s’agenouille, attrape mon menton entre ses doigts.
Son regard est insondable, glacé, mais quelque chose brûle dans ses pupilles noires.
— Je crois que tu es à moi, maintenant.
Et je comprends, avec une certitude brutale.
Je viens d’échapper à la mort.
Pour plonger en enfer.
EDENJe ne dors que d’un œil.Peut-être que je ne dors pas du tout. Je flotte entre deux eaux, suspendue à son souffle, à la chaleur de son torse contre mon dos, à ce silence que même la nuit n’ose troubler.C’est étrange, cette paix. Cette accalmie entre deux tempêtes. Elle ne m’appartient pas vraiment, mais elle m’habite.Jusqu’à ce que je sente.Le changement.Un frisson le traverse, imperceptible mais clair. Ses doigts, d’abord endormis sur ma taille, glissent, effleurent, cherchent.Puis ils se posent. Fermement. Possessivement.Sur ma peau nue.Et tout recommence.Il ne dit rien. Pas d’abord. Son corps parle pour lui. Son désir pulse contre mes reins, dur, brûlant, impatient. Son souffle s’alourdit à mon oreille, m’enveloppe.— Eden, murmure-t-il.C’est rauque, presque rauque de besoin.Mon prénom devient une lame, une plainte, une supplique.— Tu dors ?Je ne réponds pas. Je n’ai pas besoin. Mon dos se cambre, mon souffle se suspend, mes cuisses s’ouvrent sans réfléchir. Et lui
EDENJe ne sais pas comment on est arrivés là.Peut-être qu’on a couru. Peut-être qu’on a titubé, ivres d’adrénaline, encore englués dans le goût métallique de la mort. Peut-être qu’on n’a pas dit un mot que le silence s’est occupé de tout, qu’il a tenu nos corps debout.Maintenant, tout est figé. Le monde s’est resserré dans une pièce nue. Une planque. Un lit défait. Une lumière orange au plafond qui pulse doucement, comme un cœur fatigué.Je suis là. Trempée. Crade. Mon dos me brûle encore là où il a frappé la colonne. Mes jambes tremblent, et pas à cause du froid.Aleksandr referme la porte d’un geste sec.Le clac du verrou sonne comme un coup de marteau. Un glas.Puis il se retourne.Son regard. Un gouffre incandescent. Il est encore là-bas, dans le hangar. Il a encore le goût du sang sur la langue, la peur dans les tripes. Mais il me voit. Et je sais ce que ça veut dire. Ce qu’il va faire. Ce qu’il veut.Moi.— Eden… murmure-t-il.Il suffit de ça. Mon nom. Murmuré comme une prièr
EDENLe métal crisse sous nos pas. Les entrepôts d’Arman sont silencieux. Trop silencieux. Ce genre de silence qui tord les tripes. Le genre de silence qui attend l’éclat d’une balle pour se déchirer, pour faire place au chaos.Mon cœur cogne, cogne, cogne. Il tape contre ma poitrine comme s’il voulait s’échapper. Aleksandr marche devant moi, tendu comme un arc bandé à la limite de la rupture. Il ne regarde pas autour de lui. Il avance. Il sait où il va. Et il sait ce qu’il vient chercher : du sang.Des pas. À droite. L’écho d’un frottement, le froissement d’un tissu. Aleksandr lève la main. Instantanément, je m’arrête. Respiration coupée. Instinct pur.Et alors, tout explose.Les coups de feu jaillissent comme des rafales de tonnerre. Aleksandr me plaque contre une colonne de béton, son corps en rempart.— À couvert ! hurle-t-il.Le béton me mord le dos. Je sens le métal froid de mon arme dans mes paumes moites. Je n’ai jamais tiré. Pas vraiment. Pas sur un homme. Mais ce soir, je su
ALEKSANDRL’air est saturé de pluie et de métal. L’odeur de la rouille, du sang séché, des murs suintants, tout se mélange dans un chaos qui ressemble à l’intérieur de mon crâne.Arman.Ce nom tourne en boucle dans ma tête comme une lame qu’on aiguise.Eden est là, debout, trempée, le visage marqué par la fièvre de tout ce qui vient de se passer. Ses yeux brillent. Elle est à la fois ma blessure et mon remède.Je glisse le couteau dans ma ceinture. Le froid de l’acier contre ma hanche me rappelle que tout va se jouer dans les prochaines minutes.— On bouge, je murmure.Elle acquiesce, sans une hésitation. Plus de peur. Plus de doute.Elle est prête à brûler le monde avec moi.Nous sortons du local. Le grondement des sirènes est plus proche maintenant, presque au-dessus de nous. Je fais signe à Eden de rester contre le mur, dans l’ombre, pendant que je scanne la rue. Une voiture banalisée est garée à trente mètres, moteur coupé, phares éteints. Je devine la présence des hommes d’Arman.
EDENSon souffle.Sa chaleur.Ses bras.Tout explose et se recompose en moi quand Aleksandr me serre contre lui. J’entends son cœur cogner, comme une pulsation sauvage, un rythme primitif qui chasse la peur et m’électrise. La pluie dégouline de mes cheveux, ma peau est glacée, mais ses mains brûlent.Il me tient comme un naufragé accroché à son dernier morceau de vie. Ses doigts, rugueux, s’accrochent à ma veste trempée, glissent contre mon dos. Il me plaque contre lui comme s’il pouvait m’ancrer là, m’empêcher de m’effondrer.Je relève les yeux vers lui. Ses prunelles sont deux flammes. Une braise rougeoyante qui consume tout, jusqu’à mes souvenirs.Je ne parle pas. Je n’ai pas de mots. Alors je l’embrasse.C’est brutal , féroce. Un baiser qui dévore, qui mord presque. Mes lèvres cherchent les siennes comme si j’étais en manque d’air. Aleksandr grogne, un son guttural, animal, comme s’il s’était trop longtemps retenu. Ses mains descendent, se posent sur mes hanches, me saisissent ave
EDENJe cours.Les pavés claquent sous mes semelles gorgées d’eau.Mes cheveux collent à mes tempes.La sueur et la pluie se confondent sur ma peau.Je ne sais plus depuis combien de temps je fuis.Cinq minutes ? Dix ? Une éternité ?La ville se déforme. Elle n’est plus qu’un souffle rauque dans mes oreilles.Un cauchemar aux angles morts.Les lampadaires deviennent des projecteurs d’angoisse.Les ombres me traquent. Les murs se resserrent.Je coupe à travers une ruelle.Je glisse sur une flaque huileuse.Je tombe.Mon genou heurte la pierre. La douleur monte, acide.Mais je me relève.Toujours.Mon corps veut s’effondrer. Mon instinct, lui, hurle : avance.Le grillage m’arrache la paume.Le métal mord, le sang coule, tiède.Mais je saute.Je tombe.Je roule.Et je repars.Droit vers les égouts.Vers le ventre noir de cette ville pourrie.Je force la bouche métallique.Elle résiste comme si elle savait.Comme si elle voulait me garder à la surface, offerte.Mais je m’en fous.Je frapp
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