Haletant et psychologique , où l'histoire prend un virage sombre encore. Les masques tombent ,la tension monte ,et Léna comprend qu'elle est piégée dans dans quelque chose qui la dépasse.> "Quand la vérité remonte à la surface, ce n’est jamais pour éclairer. C’est pour noyer ce qui flottait encore."---Les murs qui écoutentLéna ne dormait plus. Les jours s’effondraient les uns sur les autres comme des châteaux de cartes. Son visage pâlissait, ses joues se creusaient, ses gestes devenaient mécaniques. Elle ne mangeait presque pas. Elle parlait à peine. Les mots semblaient lourds, comme s’ils trahissaient quelque chose dès qu’ils franchissaient ses lèvres.Son couple avec Mathis n’était plus qu’un souvenir brouillé, un reflet trouble sur une vitre embuée. Sa coloc avec Lise s’était transformée en cohabitation fantomatique. Quant à Naël… il flottait dans l’ombre, comme un spectre qui semblait toujours savoir où se trou
> "Il y a des vérités qui ne frappent pas à la porte. Elles s’introduisent en silence, et s’installent dans tes veines."---Le matin d’aprèsLe message de 3h du matin restait gravé dans l’esprit de Léna.> "Tu ne contrôles rien. Et c’est pour ça que tu m’intéresses."Elle n’osa pas en parler à Lise. Leur relation était devenue glacée. On aurait dit deux colocataires qui partageaient un espace sans jamais croiser leurs âmes. Même leurs regards évitaient les collisions, comme deux planètes en orbite sur des trajectoires parallèles.En partant en cours, elle croisa Sasha devant le portail de la fac. Elle lui fit un signe de tête, distant. Sasha répondit à peine, le regard fatigué, comme si quelque chose la hantait aussi.Personne n’était net, désormais. Personne n’était innocent. Même les silences pesaient plus lourd que des accusations.---Premiers soupçons
Les masques commencent à tomber. Les intentions de brouillent. Et quelque chose de plus sombre s'approche...> "Ce n’est pas la lumière qui révèle la vérité. C’est l’ombre qui la fait trembler."---Le silence entre ellesDepuis la nuit passée avec Sasha, Lise n’était plus la même.Elle ne parlait plus. Ses gestes étaient ralentis, mesurés. Elle souriait parfois, mais sans émotion. Comme un automatisme. Léna sentait une tension sourde, comme une corde tendue entre elles deux, prête à rompre. Et pourtant, aucun mot n’était prononcé. Le silence était leur seul langage.Léna ne voulait pas poser de questions. Elle avait peur d’ouvrir une brèche. Peur de ce qu’elle pourrait découvrir.Sasha, elle, était devenue une présence insistante. Invisible mais oppressante.> "Tu penses encore à moi ou j’invente ?" "Je peux pas t’oublier." "Il te mérite pas, et tu le sais."Des messages, envoyés sans heure précise. Parfois très tôt le matin. Parfois tard dans la nuit. Toujours chargés d’un poids étr
> "Parfois, ce n’est pas ce qu’on voit qui est inquiétant… c’est ce qu’on commence à ressentir sans pouvoir l’expliquer."---Le messageLéna n’a pas dormi cette nuit-là.Allongée dans son lit, les yeux ouverts dans le noir, elle fixait l’écran de son téléphone, comme si le message pouvait disparaître à force d’être regardé.> "Il y a un mensonge dans ton lit."Six mots. C’était tout. Mais chacun d’eux résonnait comme un écho dans sa poitrine.Elle avait vérifié plusieurs fois : le numéro était masqué, inconnu, sans nom ni photo. Aucun message précédent. Aucun autre après.La pièce était calme. Trop calme. Le genre de silence qui met mal à l’aise, comme si même l’air retenait son souffle.Elle avait d’abord pensé à Elias.Après tout, c’était le genre de message qu’il aurait pu envoyer. Troublant. Direct. Intrusif. Le genre de phrase qui ne laissait aucun espac
Dans cette deuxième partie haletant, Léna plonge au cœur d’un labyrinthe d’ombres où amitié, amour et loyauté vacillent dangereusement. Sous les apparences familières, les masques tombent, révélant des vérités aussi douloureuses qu’inattendues. Trahie par celles et ceux qu’elle croyait proches, Léna découvre que le Collectif Miroir est plus insidieux et puissant qu’elle ne l’imaginait, prêt à tout pour contrôler leurs vies.Entre les révélations explosives sur Camille, espionne à double jeu, et les secrets lourds que Mathis porte pour la protéger, les relations se tendent, les alliances se fissurent, et la peur s’immisce jusque dans les cœurs. Chaque message, chaque regard devient un piège, chaque rencontre une épreuve.Au rythme des explosions et des silences, de la pluie et des nuits glaciales, Léna doit choisir en qui croire, alors que la guerre contre le Collectif s’intensifie. Un fragile espoir d’amour renaît, mais à quel prix ? Dans ce jeu dangereux où la vérité brûle, l’aube pourr
---Vendredi soir.Léna fixa son reflet dans le miroir. Son cœur battait trop vite. Une fête de plus, une énième soirée dans ce lycée où les murs avaient des oreilles, et où les regards coupaient plus que les mots.Elle hésita à y aller. Encore. Mais cette fois, quelque chose était différent. Elle n’y allait pas pour fuir. Ni pour faire semblant. Elle y allait pour en finir.Dans le salon, Mathis l’attendait déjà, adossé au mur, les mains dans les poches. Quand elle apparut, il leva les yeux. Il la dévisagea longuement, puis hocha simplement la tête.— T’es prête ?— Non. Mais j’y vais quand même.Ils partirent ensemble, en silence. Marchant dans la nuit comme deux survivants d’un feu encore chaud. Leurs mains se frôlaient, mais ne se tenaient pas. Pas encore.---La maison où se déroulait la fête était pleine à craquer.Lumières tamisées, musique étouffée, rires trop forts pour être sincères.