공유

1.4

작가: lala
last update 최신 업데이트: 2025-03-04 18:44:23

Ma chambre était simple un petit lit deux places au milieu des placards sur le côté droit et une porte sur le côté gauche, il y avait aussi une grande fenêtre juste en face de la porte qui montrait la ville de nuit, je me plaçai devant quelques secondes, j'étais à New York, la ville qui ne dort jamais, dans un appartement super moderne avec une salle de bain rien qu'à moi, une chambre rien qu'à moi, j'ai toujours eu à partager tout ce que j'ai eu, chez nous, je partageais mes affaires avec mon frère, tant la chambre que les vêtements, les jouets et tout ce qui va avec, puis plus tard, je partageais la chambre avec Nesla, mais aujourd'hui, j'ai mon espace, que ferais-je de tout ce grand espace ? est-ce que je devrais la décorer et y faire mon petit cocon ? ou je devrais juste me contenter d'y rester sans trop m'y habituer ? Je vais y penser un autre jour et me décider avec le temps

J'ouvris les placards et je vis que Nesla y avait ramené quelques de mes vieux vêtements, que des vêtements de garçons, trois pantalons jean et quatre joggings, je ne sais pas si j'ai déjà un jour porter une robe que ce soit évasée ou moulante les jupes encore moins, je les trouvais trop bizarres comme vêtement. En fait les filles les portes pour plaire aux hommes et les attirer et pour les séduire. Moi, je n'ai envie de rien de tout ça. Je ne vois pas ou une relation me mènerait, de toute façon, je ne peux pas me marier. En plus je ne sais pas si je peux éprouver des sentiments amoureux, j'ai une personnalité stoïque et jamais au grand jamais, je n'ai ressenti une quelconque attraction pour un homme et si vous vous demandez pour une femme non plus. J'évite de m'attacher, car à part Nesla, je ne vois pas qui peut bien vouloir s'attacher à quelqu'un qui a une vie comme la mienne, d'ailleurs que moi-même si j'avais eu le choix, jamais, je ne l'aurais fait.

Je me souviens la veille du retour de Sam, j'avais couché sur un papier toutes mes émotions et la façon dont j'étais déboussolé de me lever littéralement un matin et ne plus trouver mes parents, je lui ai demandé les circonstances de leurs disparitions et où est-ce qu'il vivait maintenant. Je l'avais écrit avec de l'espoir, mais à mon réveil d'après, il n'y avait rien d'autre que ma lettre déchirée sur la table, le message était clair, alors peut-être, il avait une femme et des enfants quelque part là dehors, ou une famille, mais je ne le saurais définitivement jamais, car j'avais perdu mon frère le jour où j'ai perdu mes parents. 

Après ma douche, je rejoignis Nesla dans la cuisine, je fus attirée par une odeur délicieuse, je pense sincèrement qu'elle a confondu de vocation, elle a des doigts de fées pour la cuisine, et moi, j'avais un estomac d'ogre, comme on le dit souvent, visage de princesse estomac de maçon, je mangeais toujours pour cinq, selon moi, il n'y a rien de mieux que la bouffe, c'est l'essence même de l'existence humaine, le sucré, le salé l'épicé... beaucoup trop de délice.

-  Tu cuisines quoi ? 

-  Je te fais les lasagnes, je sais que tu adores

-  Oh oui ! 

-  Tu aimes ta nouvelle chambre ? 

-  J'adore, elle n'est rien qu'à moi ?

-  Rien qu'à toi, personne d'autre que toi n'y dormira

-  J'ai pensé à la décorer, mais je ne sais même pas s'il y a des choses que j'aime

-  Si tout le monde aime quelque chose

-  Oui la bouffe, mais je me vois mal dormir dans une pièce remplie de cuisse de poulet ou de steak bien gros et saignant. 

-  Ah ça non, l'odeur serait infecte. Rigola-t-elle

-  Alors, tu as un nouveau copain ?

- Non, pas pour l'instant, en fait, je suis arrivé depuis deux mois et je n'ai pas encore eu le temps de me faire des amis, une fois par moi toutes les réceptionnistes et secrétaires du bureau faisons une sortie, et c'est assez sympa, on a un groupe W******p pour tout organiser. J'ai rencontré deux ou trois personnes sympas, mais sans plus, j'ai besoin de temps pour prendre mes marques.

-  Hm

-  Et toi, tu sais ce que tu vas faire cette année ? 

-  Déjà trouvé un travail, je peux faire le nettoyage dans certains services ou la plonge, et aussi être serveuse

-  Tu ne veux pas rêver plus grand

-  Je rêve déjà beaucoup pendant un an quand je dors, je ne vais pas aussi rêver, éveiller, rigolais-je à moitié. Je n'ai aucun de mes diplômes et je n'ai fait aucune formation. 

-  Oui, c'est vrai, il y a une équipe qui fait le nettoyage au bureau, je vais essayer de voir si on peut t'y enregistrer, mais tu travailleras le soir à partir de dix-huit heures quand tous les employés sont déjà partis, je pense qu'on abribus un étage par personne, mais le bâtiment de la compagnie est tellement grand que ça te prendra au moins quatre heures pour le faire et ce même si tu n'as qu'un étage

-  Tant que ça paie bien, je suis partante, et si tu réussis à me décrocher cet emploie je te paie un diner dans un restaurant de ton choix avec mon premier salaire

-  Ça, plus une chose

-  Quelle chose ? demandais-je en la regardant bien, elle a toujours les envies bizarres. 

-  Tu porteras une robe

-  Sans façon

-  Si

-  Non 

-  Okay, et dire que j'avais déjà tout arrangé pour toi, je devrais informer le service de RH pour dire que tu ne veux pas un salaire de base de deux mil dollars

-  Deux quoi ? 

-  Rien, tu ne veux pas

-  Non mais sérieux comment tu as fait ?

-  Lors de notre dernier diner avec les secrétaires et les réceptionnistes, j'ai discuté avec la secrétaire du RH, je lui ai parlé de ma sœur qui allait bientôt revenir vivre avec moi et qui avait désespérément besoin d'un truc à faire, et elle m'a dit qu'elle touchera un mot à son patron pour toi, qu'il y avait une place vacante dans l'équipe de nettoyage.

-  Tu sais que tu es un ange ? Deal, quelques heures avec une robe ce n'est rien, je peux surmonter. Dis-je sans trop de conviction. Mais putains, ils paient deux mil dollars pour nettoyer un niveau ?

-  C'est grand, je pense qu'il y a en moyenne six ou sept bureaux par étage seul le dernier étage est celui du patron donc il n'y a que son bureau et les salles de conférence. Et le nettoyage se fait sept jours sur sept

-  Et tu l'as déjà vue ?

-  Non, malheureusement pour moi, il a un ascenseur qui l'amène directement du parking à son bureau, de plus de ce que j'ai entendu dire, il est rarement sur place et voyage beaucoup, aussi qu'il vient rarement au bureau

-  Donc même ses propres employées ne le voient pas ?

-  Si, les grands directeurs avec qui il fait les réunions, mais à part eux le petit personnel comme nous c'est seulement pendant le diner annuel de l'entreprise, et part annuel, je veux dire une fois, que c'est triste

-  Tu n'exagère rien ? 

-  Non, tu ne peux pas comprendre, cet homme est un vrai délice pour les yeux, mais pas que c'est une tête pleine, un magnat de l'immobilier et un baron du pétrole certains actu people le qualifie comme l'homme le plus influent de la Russie

-  Je ne vois toujours pas en quoi

-  Tu ne vois jamais rien jeune demoiselle

-  Si je te vois toi, donc tu n'es rien ? 

-  Continue comme ça et tu iras dormir le ventre vide

-  Tu ne peux pas me faire ça, je te mangerais dans ton sommeil. 

-  Je sais que tu es capable, tellement tu manges tout. Rigola-t-elle. 

On poursuivit la discussion en parlant de tout et de rien et en rigolant, c'était toujours ainsi avec Nesla, elle avait ce truc que l'on ne pouvait pas expliquer, c'était tout simplement Nesla. Après avoir mangé, je tombais littéralement de sommeil, j'avais eu une longue journée, vous vous demandez surement comment après avoir dormi 365 jours, j'avais toujours sommeil chaque soir comme une personne normale ? hé bien, je me pose la même question tout le temps. Après ce n'est pas comme si je dormais réellement, je disparaissais tout simplement. C'était une des raisons pour lesquels j'avais du mal à m'attacher, le fait de disparaitre complètement pendant que les autres continuaient leurs vies normalement sans toi, comme si tu n'avais jamais existé, s'ils ont besoin de toi, tu ne pouvais pas intervenir, car tu n'étais tout simplement plus là, et quand tu reviens, tu as manqué de gros fragments de leurs vies, peut être des mariages, des décès ou des naissances, et tu retrouves des gens de leurs quotidiens à qui tu peux t'attacher qui disparaitront, eux aussi, un beau jour en ton absence. Et c'était censé être ça le fameux cadeau de la déesse. Je m'en serais bien passée. Mais une fois de plus personne n'avait cherché à connaitre mon avis. Je n'avais rien de mes parents même pas une simple photo que des souvenirs qui s'effaceront certainement avec le temps.

이 책을 계속 무료로 읽어보세요.
QR 코드를 스캔하여 앱을 다운로드하세요

최신 챕터

  • UN AMOUR MAUDIT   1.66

    - Je l’ai compris, je l’ai même très bien compris,- Tu crois avoir compris, mais je te le dis que tu n'as rien compris, car si ça avait été le cas, ses mains sur toi t'auraient procurée de la nausée et c'est tout sauf ce que j'ai vu là. - Je suppose que je ne fais que ça alors, mal comprendre les choses. Dis-je ironiquement, car j'ai aussi cru que tu te contenterais de moi, et ça aussi, j'y ai cru bêtement, mais je me suis gouré comme la grosse conne que je suis. TU ES FIANCÉ SERGEY. Hurlais-je à m’en briser les cordes vocales, le dire à haute voix sonnait comme une sorte de libération, mais le style de libération douloureuse, qui lacèrent le cœur et l’âme avec des lames tranchantes imbibé d’un poison qui tuait à petit feu. Tu m’as fait croire que j’étais assez, que je te suffisais que tu… étais à moi avais-je voulus dire, mais je me refusais que ces mots, car ils sonnaient faux même dans mes propres pensées, tout ça était dans ma tête, j’ai créé un conte de fée dans ma tête et je l

  • UN AMOUR MAUDIT   64

    Vétu de noir, le noir lui allait si bien, ne pus-je m’empêcher de penser. Son regard passa de moi à Viktor, allant et venant, mais son visage était inexpressif. Je voulais y voir une lueur quelques chose, qui montre que le fait de me voir avec un autre lui faisait de l’effet, de la peine ou de la colère, mais une émotion pas cette totale indifférence qui peignait royalement les traits de son visage. Mon regard était désespéré et mon rythme cardiaque était fou, mon souffle était court et mon corps en ébullition. Il faisait sans doute vingt degrés dans la maison, mais je n’avais pas froid, je ne savais ce qui allait suivre, je priais qu’il entrouvre les lèvres et dise quelque choses. Au bout d’un moment, il le fut et le temps se suspendit le temps qu’il parle, j’avais le cœur au bord des lèvres ou des yeux, mon cœur allait se briser suite à sa réaction ou se gonfler de bonheur.- Mon salon n’est pas une chambre d’hôtel et mont planché n’est pas un lit. Donc, barrez-vous de chez moi et a

  • UN AMOUR MAUDIT   1.63

    - Être avec qui ? et là, il me lâcha et parti dans un four rire, jusqu’à se tordre sur le côté en arrêtant son ventre comme si j’avais dit la chose la plus drôle au monde.- Je… je… suis avec Sergey. Dis-je alors que le dernier mot me paissait sur la langue, je n’avais plus jamais prononcé son nom depuis Londres, ni en pensée ni en parole- Tu n’es rien d’autre qu’une petite pute pour lui Avery, non mais tu as cru quoi ? tu t’es vue ? tu l’as vue ? mon cœur se mis à battre douloureusement fort, j’ai toujours su que je n’étais pas assez pour lui, il était beaucoup trop pour moi, mais j’ai bêtement et innocemment cru que… j’ai cru quoi d’ailleurs ?, je me mis à marcher en arrière comme pour être le plus loin possible de lui, les battements de mon cœur produisaient en moi une chaleur inexpliquée au point où je ressentis des gouttes de sueurs perlées sur mon front. Tu n’es pas de sa classe ni de sa catégorie, et vue la façon dont tu l’obéis au doigt et à l’œil il y a peu de chance qu’il t

  • UN AMOUR MAUDIT   1.62

    Je n’ai pas arrêté de pleurer, je n’ai même pas pu fermer l’œil, enfermer dans ma chambre à double tour, j’ai entendu Nes rentré un peu plus tôt et je l’ai aussi entendue ressortir. Je tiens mon téléphone dans les mains et je n’arrête pas d’appeler, mais il ne prend pas les appels, ils les ignorent et les renvois quand il est trop agacé, je suppose, mais je ne me décourage pas et j’essaie encore, ce n’était pas censé se passer comme ça, tout se passait si bien entre nous pourquoi a-t-il fallu que je foute tout en l’air ? j’ai toujours su que j’étais conne, mais là, j'ai déverrouillé un niveau supérieur, pourquoi ne me suis-je pas contenté de ce que j’avais, de ce qu’il voulait bien me donner ? pourquoi mes sentiments ma jalousie et mon manque de confiance en moi m’a poussé à cet extrême ? on n'en avait pas as en arriver là.*****24 h plus tôt. Je suis allongé sur le lit de Sergey, c’est samedi, son avion est censé atterrir dans quelques heures, il m’a demandé de venir l’attendre ici

  • UN AMOUR MAUDIT   1.61

    Avec Monsieur les choses aussi se passaient bien, un peu trop bien d’ailleurs et surtout plus que ce que j’avais espéré. Sur le plan sexuel vous vous doutez bien que c’était l’apothéose, on avait exploré tellement d’aspect sur le sexe que je n’en comptais plus, chaque fois qu’il en avait envie, je me rendais disponible et chaque fois que j’en avais envie, il se rendait disponible, peu importe le lieu où le moment. C’était tellement récurant que je ne portais mes sous-vêtements que pendant mes périodes, car avec lui, on ne savait jamais quand est-ce que l’opportunité pouvait se présenter. Je ne sais pas dans quelle pièce de sa maison, on ne l’a pas fait, on a inauguré chaque meuble chaque surface, j’avais même déjà mes effets personnels chez lui de façon que je n’ai pas à me tracasser pour le travail si j’y passe la nuit. Je connaissais tous ses gardes et aussi la majeure partie de son entourage, il avait un cercle très réduit. J’avais appris qu’il était orphelin et fils unique, cepend

  • UN AMOUR MAUDIT   1.60

    - Oh non les filles, ne vous arrêtez pas juste pour moi, continué, c'était très divertissant. - Papa !, c'était censé être une surprise, tu ne dois pas voir ton gâteau avant. Répondit sa fille en tapant du pied sur le sol.- Ne t’inquiète pas, je vois tout sauf le gâteau en ce moment. Et je t’avais dit que je ne voulais rien pour mon anniversaire, tu n’avais à déranger Avery, et… - Nes…la, je veux dire Nesla, je m’appelle Nesla. Enchanté monsieur, je suis Nesla. Répéta-t-elle pour la troisième fois sous mon regard ébahis, que lui arrivait-il tout d’un coup ? l’amie d’Avery, désolé de m’être invité ainsi chez vous, Avery m’a appelé à la rescousse quand votre fille à une panne de gâteau et...- Enchanté Nesla, je suis Stevenson, Lui coupa-t-elle. Et tu n’as pas à t’adresser à moi de façon si formelle, tu es là bien venue à la maison, il se racla la gorge avant de reprendre. Je veux dire, ça ne me dérange pas que tu sois là. Non plutôt ça fait plaisir… bref, je vais prendre ma douche,

더보기
좋은 소설을 무료로 찾아 읽어보세요
GoodNovel 앱에서 수많은 인기 소설을 무료로 즐기세요! 마음에 드는 책을 다운로드하고, 언제 어디서나 편하게 읽을 수 있습니다
앱에서 책을 무료로 읽어보세요
앱에서 읽으려면 QR 코드를 스캔하세요.
DMCA.com Protection Status