Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'on meurt, je pense que c'est la raison pour laquelle Thanatos (dieu grec de la mort) et Hypnos (le dieu grec du sommeil) son frère, ces deux phénomènes ont beaucoup de ressemblance.
Quand je me réveillais, il devait déjà être midi passé car le soleil était déjà bien haut dans le ciel, je pris la peine de bien m'étirer tout en grognant, Nesla avait pour habitude de dire que quand je m'étire, c'est comme si je gémissais, et je le faisais régulièrement, mais heureusement rarement en public. J'avais l'impression que mes globes oculaires étaient sortis de leurs orbites. De façon automatique, je me dirigeai vers la cuisine encore à moitié endormis, j'ouvris le réfrigérateur pour en sortir une brique de lait, pendant que la caféine était pour beaucoup leurs addictifs matinal, moi, c'était le lait, sans ma tasse de lait le matin, j'étais grognon. J'aimais bien le café, mais que le soir, et si vous vous posez la question, non ça ne me donne pas des insomnies. J'eus presque l'impression de voir le regard plein de reproche de Nesla sur moi quand je buvais au goulot, ce qui me poussa à aller prendre une tasse. Mais au moment de me servir, je remarquai qu'il y avait un post it dessus, « retourne lire la note que j'ai posée sur ton chevet de lit demoiselle » un petit rire franchi la barrière de mes lèvres, elle me connaissait trop bien.
De retour dans la chambre, je vis mon bon vieux téléphone, c'était un petit Samsung, je l'utilisais depuis belle lurette, il était tombé mil et une fois, mais ne ça n'était jamais arrêté de fonctionner. Certes ça n'avait pas une grande mémoire, mais c'était tout ce dont j'avais besoin, il y avait ma playlist favorite que j'écoute depuis toujours, du Linkin Park, un peu de Coldplay, Sean Paul et Kaelo, plus d'autres chansons que j'avais téléchargées par-ci par-là, j'écoutais mes bons vieux hits en boucle sans me fatiguer, ils avaient ce gout acide de la nostalgie, que demander de mieux ? sous le téléphone se trouvait une autre note, « appel moi ! »
- La belle au bois dormant nous fait enfin l'honneur de sa présence dit Nesla aussitôt qu'elle décrocha le téléphone
- Si tu avais marché tous les kilomètres que j'ai marché hier, tu aurais certainement compris pourquoi j'ai dormi autant
- À d'autres s'il te plait, rigola-t-elle tu as toujours les excuses pour justifier tes excès de sommeil, je paris que tu as bus le lait directement à la source
- Tu voulais que j'appel pour que tu puisses me sermonner ?, demandais-je faussement boudeuse.
- Non prépare-toi et vient au bureau t'enregistrer auprès du service RH, tu vas certainement commencer le travail ce soir
- Si tôt ?
- Tu n'es plus attiré par le salaire ?
- Oh que si je me dépêche, je suis là dans cinq minutes. Dis-je avant de raccrocher pour filer à la salle de bain. Mais je n'eus même pas le temps de bouger que mon téléphone sonna à nouveau
- Alors le génie comment tu feras pour trouver l'adresse ?
- Je n'aurais qu'à taper sur G****e « adresse de la compagnie du milliardaire russe » dis-je sarcastiquement. J'étais bien connu pour ma légendaire tête en l'air
- Okay, on fait comme ça alors. Bien que j'ignorasse que ton parpaing qui te fait office de téléphone était en mesure d'ouvrir G****e
- Non, non, non Nesla s'il te plait, peux-tu m'envoyer l'adresse par texto ?
- Qui utilise encore les textos au vingt et unième siècle ?
- Moi.
- Tu es la seule. Je te laisserais un message sur W******p. Et si tu te demandes oui, je te l'ai installé quand je t'ai pris une nouvelle puce électronique, et malgré toutes les tracasseries que ton téléphone moyenâgeux m'a fait subir, j'y suis parvenu. Et sois rapide s'il te plait. Puis, elle raccrocha avant même que je puisse en placée une.
Je regarde l'adresse inscrit sur mon téléphone pour la troisième fois, alternant entre la tour de verre et l'écran fissuré de mon téléphone. Je voulais même stopper un passant pour essayer me rassurer que j'étais à la bonne adresse, mais tout le monde me traversais sans même se retourner, bien évidement, on était à New York et tout le monde était pressé. Je m'avançais vers l'immense tour de verre qui s'étendait à perte de vue, je savais que Nesla travaillait pour une grosse boite, mais là, on était bien loin de tout ce que je pouvais imaginer, l'entrée était libre, mais il y avait une dizaine de barrières magnétique et je voyais les gens utiliser leurs badges pour passer, tout le monde portait une tenue très chic, le bruit des talons des femmes claquait contre le plancher, les bonnes odeurs de parfums des hommes étaient rependu dans l'air, il y avait tout ce beau monde qui entrait et sortait tout tiré de quatre épingles, puis il y avait moi, mon vieux pantalon jean bleu, et mon vieux pull et là à capuche noire délavée par le fil des ans sans oublier ma bonne vielle tennis avec laquelle j'ai fait les quatre cents coups, quand je l'avais acheté, elle était bleue aujourd'hui, elle est juste un mélange de blanc cassé avec quelques traces de bleu.
- Psss Very. Entendis-je au milieu de ce brouhaha, je me mis à regarder autour de moi pour essayer de trouver ou se trouvais Nesla, au bout d'un moment, j'aperçus quelqu'un qui lui ressemblait, mais ce n'étais définitivement pas elle, me dis-je, à moi-même, mais la ressemblance était ouf, elle portait une robe super classe blanche avec des talons et des cheveux impeccables, avec de longs cheveux lisse noir, Nesla, elle avait des cheveux marron bouclés. La femme commença à agiter la main en ma direction, je me retournai et à ma grande surprise cil n'y avait personne derrière moi, donc c'était bien à moi qu'elle faisait signe, mais pourquoi ? je ne connaissais personne ici. Je m'avançai tout de même et plus, je m'approchais plus la ressemblance était flagrante.
- Nesla ?, demandais-je alors qu'elle utilisait son badge pour me faire passer
- Non la reine d'Angleterre, et oui, c'était bien elle, je la regardai encore choquer, elle s'était maquillée de façon impeccable
- Mais tu as fait quoi à tes cheveux ?
- Les extensions, tu connais ? je ne peux pas quitter mon poste longtemps, je t'accompagne chez la RH et je redescends. Le bruit de l'ascenseur me sorti de ma torpeur alors qu'elle me poussa dans les parois métalliques qui par chance était encore vide.
- Tu es vraiment très belle, dis-je sincèrement. Tu devrais te mettre comme ça plus souvent et je suis sûr qu'avant la fin d'année tu seras mariée.
- Et toi, tu aurais pu faire plus d'effort Very regardes toi et regarde tout le monde qui entre et qui sort, encore heureux que les new-yorkais sont beaucoup trop occupés pour se soucier du décor
- J'ai mis un jean à la place de mes vieux joggings, sois reconnaissante.
- Oh oui, j'ai vu ça, quel effort monumental. Exagéra-t-elle en me poussant vers l'extérieur.
L'entretien s'est plutôt bien passé si on met de côté la légère mine de dégout sur les lèvres de la secrétaire du RH tout le long, elle a dit à Nesla que je ressemblais à une sans abris, ça aurait dû m'offenser ou une connerie du genre, mais j'étais très loin au-dessus des critiques. J'ai rempli une fiche sur laquelle on demandait le numéro de mon compte bancaire mes mensurations et beaucoup d'autres informations que je trouvais futiles. Par la suite, on m'a demandé d'attendre dans la salle d'attente, et qu'on me ferait signe, alors j'ai mis mon casque Bluetooth que je m'étais acheté en venant, afin de me perdre dans l'univers d'Euterpe. La tête reposée sur mon siège et scientist de Coldplay berçant mes tympans, je sentis quelqu'un me tapoter la jambe. Ce qui me fit ouvrir les yeux, je m'empressai de retirer mon casque.
- J'essaie de vous appeler depuis plus de trente minutes déjà, il est mal poli d'utiliser un casque avec un volume assourdissant dans les lieux publics, surtout quand vous passer un entretien
- Je vous prie de m'excuser, dis-je doucement. Sans vouloir me justifier plus que ça, je la suivis jusqu'à son poste et m'installai en face d'elle.
- Vous devez signer une clause de confidentialité avant toute chose, et je tiens à vous préciser que si vous la violez l'amande s'élève à un montant à huit chiffres et une pénalité allant de six à douze ans d'emprisonnements ferme.
- D'accords ou dois-je signer ? de toute façon à part Nesla, je ne connaissais personne, mais je me gardai bien de tout commentaire
- Vous allez nettoyer le dernier étage, c'est là que se trouve le bureau du grand patron, vous le ferez six fois par semaine, votre seul jour de repos, c'est le samedi, vous commencerez à dix-huit heures. D'habitude, on alterne l'équipe de nettoyage dans tous les niveaux du bâtiment, mais monsieur préfère qu'une seule personne s'occupe de son espace. Pour le reste, ce sera au chef de l'équipe de, vous briefez, mais ce sera sans doute demain, il est déjà presque dix-neuf heures, les autres ont déjà, commencez. Voilà la clé, votre casier, c'est le numéro douze, vous y trouverez vos tenues de travail vos vestiaires sont au premier, vous avez deux semaines d'essai, et si vous êtes retenues, vous pourrez signer le contrat.
- D'accord, merci.
J'ai décidé de commencer mon nettoyage par les sanitaires, bien évidement, c'était propre, impeccable, j'y mangerais à même le sol les yeux fermés, mais de ce que j'avais compris, je devais nettoyer tous les espaces chaque jour. Mon fidèle pull à capuche sur la tête et mon bon casque ma musique à fond, je nettoyais le cœur joyeux, les grands sanitaires du bureau du grand patron, tout y était impeccable, comme s'il n'y avait j'aimais mis les pieds. Après avoir fini la cabine, je me dirigeais vers l'urinoir quel ne fut pas mon choc quand je vis un pénis. Attends, je ne me reprends pas un pénis, un homme était debout en train de se soulager, mais la première chose que mes yeux ont vue, ce fut son pénis, massif, long légèrement incurvé, avec ce bout rose duquel sortait un filet d'urine, le trouble fut tel que je renversais mon équipement dans un bruit fracassant faisant l'homme se tourner vers moi alors que je m'empressais de me retourner dans la direction opposée avant même d'avoir vu son visage. Dieu qu'est-ce que c'était que ce truc ?
- Je l’ai compris, je l’ai même très bien compris,- Tu crois avoir compris, mais je te le dis que tu n'as rien compris, car si ça avait été le cas, ses mains sur toi t'auraient procurée de la nausée et c'est tout sauf ce que j'ai vu là. - Je suppose que je ne fais que ça alors, mal comprendre les choses. Dis-je ironiquement, car j'ai aussi cru que tu te contenterais de moi, et ça aussi, j'y ai cru bêtement, mais je me suis gouré comme la grosse conne que je suis. TU ES FIANCÉ SERGEY. Hurlais-je à m’en briser les cordes vocales, le dire à haute voix sonnait comme une sorte de libération, mais le style de libération douloureuse, qui lacèrent le cœur et l’âme avec des lames tranchantes imbibé d’un poison qui tuait à petit feu. Tu m’as fait croire que j’étais assez, que je te suffisais que tu… étais à moi avais-je voulus dire, mais je me refusais que ces mots, car ils sonnaient faux même dans mes propres pensées, tout ça était dans ma tête, j’ai créé un conte de fée dans ma tête et je l
Vétu de noir, le noir lui allait si bien, ne pus-je m’empêcher de penser. Son regard passa de moi à Viktor, allant et venant, mais son visage était inexpressif. Je voulais y voir une lueur quelques chose, qui montre que le fait de me voir avec un autre lui faisait de l’effet, de la peine ou de la colère, mais une émotion pas cette totale indifférence qui peignait royalement les traits de son visage. Mon regard était désespéré et mon rythme cardiaque était fou, mon souffle était court et mon corps en ébullition. Il faisait sans doute vingt degrés dans la maison, mais je n’avais pas froid, je ne savais ce qui allait suivre, je priais qu’il entrouvre les lèvres et dise quelque choses. Au bout d’un moment, il le fut et le temps se suspendit le temps qu’il parle, j’avais le cœur au bord des lèvres ou des yeux, mon cœur allait se briser suite à sa réaction ou se gonfler de bonheur.- Mon salon n’est pas une chambre d’hôtel et mont planché n’est pas un lit. Donc, barrez-vous de chez moi et a
- Être avec qui ? et là, il me lâcha et parti dans un four rire, jusqu’à se tordre sur le côté en arrêtant son ventre comme si j’avais dit la chose la plus drôle au monde.- Je… je… suis avec Sergey. Dis-je alors que le dernier mot me paissait sur la langue, je n’avais plus jamais prononcé son nom depuis Londres, ni en pensée ni en parole- Tu n’es rien d’autre qu’une petite pute pour lui Avery, non mais tu as cru quoi ? tu t’es vue ? tu l’as vue ? mon cœur se mis à battre douloureusement fort, j’ai toujours su que je n’étais pas assez pour lui, il était beaucoup trop pour moi, mais j’ai bêtement et innocemment cru que… j’ai cru quoi d’ailleurs ?, je me mis à marcher en arrière comme pour être le plus loin possible de lui, les battements de mon cœur produisaient en moi une chaleur inexpliquée au point où je ressentis des gouttes de sueurs perlées sur mon front. Tu n’es pas de sa classe ni de sa catégorie, et vue la façon dont tu l’obéis au doigt et à l’œil il y a peu de chance qu’il t
Je n’ai pas arrêté de pleurer, je n’ai même pas pu fermer l’œil, enfermer dans ma chambre à double tour, j’ai entendu Nes rentré un peu plus tôt et je l’ai aussi entendue ressortir. Je tiens mon téléphone dans les mains et je n’arrête pas d’appeler, mais il ne prend pas les appels, ils les ignorent et les renvois quand il est trop agacé, je suppose, mais je ne me décourage pas et j’essaie encore, ce n’était pas censé se passer comme ça, tout se passait si bien entre nous pourquoi a-t-il fallu que je foute tout en l’air ? j’ai toujours su que j’étais conne, mais là, j'ai déverrouillé un niveau supérieur, pourquoi ne me suis-je pas contenté de ce que j’avais, de ce qu’il voulait bien me donner ? pourquoi mes sentiments ma jalousie et mon manque de confiance en moi m’a poussé à cet extrême ? on n'en avait pas as en arriver là.*****24 h plus tôt. Je suis allongé sur le lit de Sergey, c’est samedi, son avion est censé atterrir dans quelques heures, il m’a demandé de venir l’attendre ici
Avec Monsieur les choses aussi se passaient bien, un peu trop bien d’ailleurs et surtout plus que ce que j’avais espéré. Sur le plan sexuel vous vous doutez bien que c’était l’apothéose, on avait exploré tellement d’aspect sur le sexe que je n’en comptais plus, chaque fois qu’il en avait envie, je me rendais disponible et chaque fois que j’en avais envie, il se rendait disponible, peu importe le lieu où le moment. C’était tellement récurant que je ne portais mes sous-vêtements que pendant mes périodes, car avec lui, on ne savait jamais quand est-ce que l’opportunité pouvait se présenter. Je ne sais pas dans quelle pièce de sa maison, on ne l’a pas fait, on a inauguré chaque meuble chaque surface, j’avais même déjà mes effets personnels chez lui de façon que je n’ai pas à me tracasser pour le travail si j’y passe la nuit. Je connaissais tous ses gardes et aussi la majeure partie de son entourage, il avait un cercle très réduit. J’avais appris qu’il était orphelin et fils unique, cepend
- Oh non les filles, ne vous arrêtez pas juste pour moi, continué, c'était très divertissant. - Papa !, c'était censé être une surprise, tu ne dois pas voir ton gâteau avant. Répondit sa fille en tapant du pied sur le sol.- Ne t’inquiète pas, je vois tout sauf le gâteau en ce moment. Et je t’avais dit que je ne voulais rien pour mon anniversaire, tu n’avais à déranger Avery, et… - Nes…la, je veux dire Nesla, je m’appelle Nesla. Enchanté monsieur, je suis Nesla. Répéta-t-elle pour la troisième fois sous mon regard ébahis, que lui arrivait-il tout d’un coup ? l’amie d’Avery, désolé de m’être invité ainsi chez vous, Avery m’a appelé à la rescousse quand votre fille à une panne de gâteau et...- Enchanté Nesla, je suis Stevenson, Lui coupa-t-elle. Et tu n’as pas à t’adresser à moi de façon si formelle, tu es là bien venue à la maison, il se racla la gorge avant de reprendre. Je veux dire, ça ne me dérange pas que tu sois là. Non plutôt ça fait plaisir… bref, je vais prendre ma douche,