Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'on meurt, je pense que c'est la raison pour laquelle Thanatos (dieu grec de la mort) et Hypnos (le dieu grec du sommeil) son frère, ces deux phénomènes ont beaucoup de ressemblance.
Quand je me réveillais, il devait déjà être midi passé car le soleil était déjà bien haut dans le ciel, je pris la peine de bien m'étirer tout en grognant, Nesla avait pour habitude de dire que quand je m'étire, c'est comme si je gémissais, et je le faisais régulièrement, mais heureusement rarement en public. J'avais l'impression que mes globes oculaires étaient sortis de leurs orbites. De façon automatique, je me dirigeai vers la cuisine encore à moitié endormis, j'ouvris le réfrigérateur pour en sortir une brique de lait, pendant que la caféine était pour beaucoup leurs addictifs matinal, moi, c'était le lait, sans ma tasse de lait le matin, j'étais grognon. J'aimais bien le café, mais que le soir, et si vous vous posez la question, non ça ne me donne pas des insomnies. J'eus presque l'impression de voir le regard plein de reproche de Nesla sur moi quand je buvais au goulot, ce qui me poussa à aller prendre une tasse. Mais au moment de me servir, je remarquai qu'il y avait un post it dessus, « retourne lire la note que j'ai posée sur ton chevet de lit demoiselle » un petit rire franchi la barrière de mes lèvres, elle me connaissait trop bien.
De retour dans la chambre, je vis mon bon vieux téléphone, c'était un petit Samsung, je l'utilisais depuis belle lurette, il était tombé mil et une fois, mais ne ça n'était jamais arrêté de fonctionner. Certes ça n'avait pas une grande mémoire, mais c'était tout ce dont j'avais besoin, il y avait ma playlist favorite que j'écoute depuis toujours, du Linkin Park, un peu de Coldplay, Sean Paul et Kaelo, plus d'autres chansons que j'avais téléchargées par-ci par-là, j'écoutais mes bons vieux hits en boucle sans me fatiguer, ils avaient ce gout acide de la nostalgie, que demander de mieux ? sous le téléphone se trouvait une autre note, « appel moi ! »
- La belle au bois dormant nous fait enfin l'honneur de sa présence dit Nesla aussitôt qu'elle décrocha le téléphone
- Si tu avais marché tous les kilomètres que j'ai marché hier, tu aurais certainement compris pourquoi j'ai dormi autant
- À d'autres s'il te plait, rigola-t-elle tu as toujours les excuses pour justifier tes excès de sommeil, je paris que tu as bus le lait directement à la source
- Tu voulais que j'appel pour que tu puisses me sermonner ?, demandais-je faussement boudeuse.
- Non prépare-toi et vient au bureau t'enregistrer auprès du service RH, tu vas certainement commencer le travail ce soir
- Si tôt ?
- Tu n'es plus attiré par le salaire ?
- Oh que si je me dépêche, je suis là dans cinq minutes. Dis-je avant de raccrocher pour filer à la salle de bain. Mais je n'eus même pas le temps de bouger que mon téléphone sonna à nouveau
- Alors le génie comment tu feras pour trouver l'adresse ?
- Je n'aurais qu'à taper sur G****e « adresse de la compagnie du milliardaire russe » dis-je sarcastiquement. J'étais bien connu pour ma légendaire tête en l'air
- Okay, on fait comme ça alors. Bien que j'ignorasse que ton parpaing qui te fait office de téléphone était en mesure d'ouvrir G****e
- Non, non, non Nesla s'il te plait, peux-tu m'envoyer l'adresse par texto ?
- Qui utilise encore les textos au vingt et unième siècle ?
- Moi.
- Tu es la seule. Je te laisserais un message sur W******p. Et si tu te demandes oui, je te l'ai installé quand je t'ai pris une nouvelle puce électronique, et malgré toutes les tracasseries que ton téléphone moyenâgeux m'a fait subir, j'y suis parvenu. Et sois rapide s'il te plait. Puis, elle raccrocha avant même que je puisse en placée une.
Je regarde l'adresse inscrit sur mon téléphone pour la troisième fois, alternant entre la tour de verre et l'écran fissuré de mon téléphone. Je voulais même stopper un passant pour essayer me rassurer que j'étais à la bonne adresse, mais tout le monde me traversais sans même se retourner, bien évidement, on était à New York et tout le monde était pressé. Je m'avançais vers l'immense tour de verre qui s'étendait à perte de vue, je savais que Nesla travaillait pour une grosse boite, mais là, on était bien loin de tout ce que je pouvais imaginer, l'entrée était libre, mais il y avait une dizaine de barrières magnétique et je voyais les gens utiliser leurs badges pour passer, tout le monde portait une tenue très chic, le bruit des talons des femmes claquait contre le plancher, les bonnes odeurs de parfums des hommes étaient rependu dans l'air, il y avait tout ce beau monde qui entrait et sortait tout tiré de quatre épingles, puis il y avait moi, mon vieux pantalon jean bleu, et mon vieux pull et là à capuche noire délavée par le fil des ans sans oublier ma bonne vielle tennis avec laquelle j'ai fait les quatre cents coups, quand je l'avais acheté, elle était bleue aujourd'hui, elle est juste un mélange de blanc cassé avec quelques traces de bleu.
- Psss Very. Entendis-je au milieu de ce brouhaha, je me mis à regarder autour de moi pour essayer de trouver ou se trouvais Nesla, au bout d'un moment, j'aperçus quelqu'un qui lui ressemblait, mais ce n'étais définitivement pas elle, me dis-je, à moi-même, mais la ressemblance était ouf, elle portait une robe super classe blanche avec des talons et des cheveux impeccables, avec de longs cheveux lisse noir, Nesla, elle avait des cheveux marron bouclés. La femme commença à agiter la main en ma direction, je me retournai et à ma grande surprise cil n'y avait personne derrière moi, donc c'était bien à moi qu'elle faisait signe, mais pourquoi ? je ne connaissais personne ici. Je m'avançai tout de même et plus, je m'approchais plus la ressemblance était flagrante.
- Nesla ?, demandais-je alors qu'elle utilisait son badge pour me faire passer
- Non la reine d'Angleterre, et oui, c'était bien elle, je la regardai encore choquer, elle s'était maquillée de façon impeccable
- Mais tu as fait quoi à tes cheveux ?
- Les extensions, tu connais ? je ne peux pas quitter mon poste longtemps, je t'accompagne chez la RH et je redescends. Le bruit de l'ascenseur me sorti de ma torpeur alors qu'elle me poussa dans les parois métalliques qui par chance était encore vide.
- Tu es vraiment très belle, dis-je sincèrement. Tu devrais te mettre comme ça plus souvent et je suis sûr qu'avant la fin d'année tu seras mariée.
- Et toi, tu aurais pu faire plus d'effort Very regardes toi et regarde tout le monde qui entre et qui sort, encore heureux que les new-yorkais sont beaucoup trop occupés pour se soucier du décor
- J'ai mis un jean à la place de mes vieux joggings, sois reconnaissante.
- Oh oui, j'ai vu ça, quel effort monumental. Exagéra-t-elle en me poussant vers l'extérieur.
L'entretien s'est plutôt bien passé si on met de côté la légère mine de dégout sur les lèvres de la secrétaire du RH tout le long, elle a dit à Nesla que je ressemblais à une sans abris, ça aurait dû m'offenser ou une connerie du genre, mais j'étais très loin au-dessus des critiques. J'ai rempli une fiche sur laquelle on demandait le numéro de mon compte bancaire mes mensurations et beaucoup d'autres informations que je trouvais futiles. Par la suite, on m'a demandé d'attendre dans la salle d'attente, et qu'on me ferait signe, alors j'ai mis mon casque Bluetooth que je m'étais acheté en venant, afin de me perdre dans l'univers d'Euterpe. La tête reposée sur mon siège et scientist de Coldplay berçant mes tympans, je sentis quelqu'un me tapoter la jambe. Ce qui me fit ouvrir les yeux, je m'empressai de retirer mon casque.
- J'essaie de vous appeler depuis plus de trente minutes déjà, il est mal poli d'utiliser un casque avec un volume assourdissant dans les lieux publics, surtout quand vous passer un entretien
- Je vous prie de m'excuser, dis-je doucement. Sans vouloir me justifier plus que ça, je la suivis jusqu'à son poste et m'installai en face d'elle.
- Vous devez signer une clause de confidentialité avant toute chose, et je tiens à vous préciser que si vous la violez l'amande s'élève à un montant à huit chiffres et une pénalité allant de six à douze ans d'emprisonnements ferme.
- D'accords ou dois-je signer ? de toute façon à part Nesla, je ne connaissais personne, mais je me gardai bien de tout commentaire
- Vous allez nettoyer le dernier étage, c'est là que se trouve le bureau du grand patron, vous le ferez six fois par semaine, votre seul jour de repos, c'est le samedi, vous commencerez à dix-huit heures. D'habitude, on alterne l'équipe de nettoyage dans tous les niveaux du bâtiment, mais monsieur préfère qu'une seule personne s'occupe de son espace. Pour le reste, ce sera au chef de l'équipe de, vous briefez, mais ce sera sans doute demain, il est déjà presque dix-neuf heures, les autres ont déjà, commencez. Voilà la clé, votre casier, c'est le numéro douze, vous y trouverez vos tenues de travail vos vestiaires sont au premier, vous avez deux semaines d'essai, et si vous êtes retenues, vous pourrez signer le contrat.
- D'accord, merci.
J'ai décidé de commencer mon nettoyage par les sanitaires, bien évidement, c'était propre, impeccable, j'y mangerais à même le sol les yeux fermés, mais de ce que j'avais compris, je devais nettoyer tous les espaces chaque jour. Mon fidèle pull à capuche sur la tête et mon bon casque ma musique à fond, je nettoyais le cœur joyeux, les grands sanitaires du bureau du grand patron, tout y était impeccable, comme s'il n'y avait j'aimais mis les pieds. Après avoir fini la cabine, je me dirigeais vers l'urinoir quel ne fut pas mon choc quand je vis un pénis. Attends, je ne me reprends pas un pénis, un homme était debout en train de se soulager, mais la première chose que mes yeux ont vue, ce fut son pénis, massif, long légèrement incurvé, avec ce bout rose duquel sortait un filet d'urine, le trouble fut tel que je renversais mon équipement dans un bruit fracassant faisant l'homme se tourner vers moi alors que je m'empressais de me retourner dans la direction opposée avant même d'avoir vu son visage. Dieu qu'est-ce que c'était que ce truc ?
Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourqu
- Noon, je ne t’insulte pas, essaya-t-elle de stopper son rire. Tu marches comme un garçon, même ta posture n’es pas féminine et ton style vestimentaire n’en parlons pas.- De toute façon, je m’en fous- Alors, comment est-il ? m’interrogea-t-elle en redémarrant le véhicule- Ce que j’ai vu ce n’étais pas un visage d’homme, mais un pénis, et d’ailleurs que je pensais que les pénis était droit celui-là était légèrement incurvé- Oh myyyyy ! Que ne donnerais-je pas pour faire partir de ses conquêtes, le plaisir qu'elle qu'elle doive recevoir, c'était gros ? long ? à ces questions les flash du gros bout rose par lequel sortait l'urine envahie mes pensées, je dus fermer les yeux forts pour chasser ces images- Arrête avec tes stupides questions. Peut-être que ce n’était même pas lui- Personne n’a accès à cet étage s’il n’y a pas de conférence à part lui et le nettoyeur, donc ça ne pouvait qu’être lui…Le reste de la soirée fut infernal, j’ai entendu parler encore et encore du fantôme de
- Tu as encore apporté un second problème, je ne sais pas marcher avec des talons- On va le régler plus tard, magne-toi, elle me tira hors du placard à balais et se baissa retirant mes chaussures et chaussettes et me fit enfiler les mules qu’elle avait apportées avant de me trainer jusqu’au petit café tout ça sur mon regard ébahi. Voilà le carnet, tu notes les commandes et tu les apportes au comptoir moi, je les achemine jusqu'à la cuisine, on me les rapporte ici et toi, tu viens les chercher pour les apporter aux clients et n’oublies pas de sourire. Ensuite, elle me poussa vers le petit salon, ou les six tables étaient déjà occupées. Je me mis à marcher vers les tables avec mes chaussures qui me donnaient ces quelques centimètres de plus, j’avais l’impression que je défiais la gravité, bon, j'exagérais un peu, c'était à peine cinq centimètres, mais n’empêche que c’était inconfortable.La journée passait de bon train, la plupart des clients s’asseyaient juste le temps de récupérer l
Mes prières furent exaucées et le temps pour moi de partir arriva et je disparus sans demander mon reste, dans ma hâte folle, je ne pris pas la peine de me changer. Au milieu du chemin, je constatai ma bourde et rentra en hâte, sauf que ne connaissant encore me déplacer avec ces chaussures de filles, je tombai la face contre le sol comme une crêpe. Je vous passe la honte, tout ça à cause d’une seule personne me faisant le détester un peu plus. Beau ou pas beau la prochaine fois que je le vois s'il a encore l’audace de me chosifier, je ne me retiendrais pas de le remettre à sa place.Je ruminais toujours l’évènement de cette journée tout en nettoyant le grand bureau du roi de la tour de verre. Heureusement pour moi aujourd’hui non plus, je n’avais rencontré le fantôme pervers.- Non mais sérieux pour qui il se prend ce crétin de première ? il a fait référence à moi en disant « ça », ça doit surement être un de ses hommes qui roulait sur l’or et qui se croyait tout permis, les riches n’é
Sa voix à lui avait cette intonation grave et puissante, le style qui ne laissait pas de place à la réplique, j’avais l’impression que j’allais me pétrifier sur place, même l’autre là qui avait la langue pendue tout à l’heure n’a pas pu en placer une, mon cœur se mit à battre tellement vite que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine, je voulais voir son visage, je ne saurais expliquer clairement d’où me venait cette envie, mais j’avais vraiment envie de pouvoir poser mes yeux sur son visage. Et là comme si ma prière avait été entendue par les dieux, j'entendis des pas qui se rapprochèrent de moi et enfin, il entra dans mon champ de vision, il était grand, très grand, j'aurais parié sur 1,94 m par là, et du haut de mon mètre soixante, je le voyais comme un géant, je baissai la face vers le sol sans même savoir pourquoi, je pouvais voir ses chaussures à quelques centimètres de moi, c'étaient des tennis de couleur blanche, un blanc immaculé, ses jambes étaient couvertes p
- Bien. Cependant, je ne pense pas que je pourrais te garder, ta maladresse pourrait me couter beaucoup plus que cette sculpture que tu viens de briser. À la pensée de ne plus jamais le revoir sans réfléchir, je me retrouvai à genoux à ses pieds là où était ma juste place, là où j’avais envie d’être depuis que j’avais posé mes yeux sur lui.- Pardon, monsieur, j’ai besoin de ce travail. Suppliais-je face contre terre- Non mais je rêve, dis l’autre, Sergey, on ne va pas la garder, ne te laisse pas attendrir par son air innocente, elle ne…- Regarde-moi quand tu parles. Et là, je relevai mon visage vers le sien et je fus happé par le vert de ses Iris. Il fit un pas vers moi et la senteur envahit tout l’air autour de moi, je n’avais jamais rien senti d’aussi délicieux, il sentait si bon, son parfum était viril, masculin et sauvage, celui-ci réveilla tout mon être, me rendant plus sensibles, et cette position, moi à ses pieds et lui me surplombant me paraissait tout simplement « juste ».
Le soir, j'ai reçu un message de monsieur Yang stipulant qu’il espérait bien que le carnage qui m’a servi de cheveux toute cette journée ne refera pas son apparition demain, j'ai lu mon message sous le regard amusé de Nesla, elle n’arrêtait pas de rire à s’en briser les cotes cependant je ne voyais pas ce qu’ils trouvaient à mes cheveux, certes, je ne les entretenais pas beaucoup, mais de là à les qualifier de carnage, je trouvais ça un peu excessif. Heureusement que pour se faire pardonner de s’être payé ma tête toute la journée, celle qui me sert d’amis s’est proposée de s’occuper de mes cheveux le matin, ce que j’ai accepté le cœur joyeux. Mais ça, ce fut avant qu’elle ne vienne me tirer du lit à cinq heures du matin, je vous assure cinq heures ! et ça ce n’est même pas le pire, madame à malmener ma tête tout le long de ses fameux soins, j’avais littéralement la larme aux bords des yeux tout ça nom de « il faut souffrir pour être belle » mais que la beauté aille bien se faire foutre
- Quoi ? dis-je aussitôt que je décrochai l’appel. Je ne sais pas qui c’est et très sincèrement, je m’en fous, vous manquez clairement de bon sens qu’est-ce qui vous animent au point de vous motiver à appeler quelqu’un à sept heures un samedi matin une putain de samedi matin. Les gens normaux dorment à cette heure si- Je dirais plutôt les gens paresseux. Cette voix, oh mon Dieu, c'était lui,- Mon… mon… monsieur ?- Un véhicule t’attend au bas de ton immeuble, tu as cinq minutes pour être à bord de celui-ci. Et il raccrocha, cinq minutes comment ? me demandais-je en quittant précipitamment le lit, mes pieds s’emmêlaient dans les draps et ma face embrassa le sol, je me relevai dans une litanie de juron, je me dirigeai à la douche afin de me rincer les dents par la suite, je sortis de là ouvrant ma penderie pour essayer d’y trouver quoi me mettre, mais mes vieux jeans habituel et mes joggings me paraissait tout d’un gout beaucoup trop fade, je sortis avec précipitation et me dirigeant
Avec Monsieur les choses aussi se passaient bien, un peu trop bien d’ailleurs et surtout plus que ce que j’avais espéré. Sur le plan sexuel vous vous doutez bien que c’était l’apothéose, on avait exploré tellement d’aspect sur le sexe que je n’en comptais plus, chaque fois qu’il en avait envie, je me rendais disponible et chaque fois que j’en avais envie, il se rendait disponible, peu importe le lieu où le moment. C’était tellement récurant que je ne portais mes sous-vêtements que pendant mes périodes, car avec lui, on ne savait jamais quand est-ce que l’opportunité pouvait se présenter. Je ne sais pas dans quelle pièce de sa maison, on ne l’a pas fait, on a inauguré chaque meuble chaque surface, j’avais même déjà mes effets personnels chez lui de façon que je n’ai pas à me tracasser pour le travail si j’y passe la nuit. Je connaissais tous ses gardes et aussi la majeure partie de son entourage, il avait un cercle très réduit. J’avais appris qu’il était orphelin et fils unique, cepend
- Oh non les filles, ne vous arrêtez pas juste pour moi, continué, c'était très divertissant. - Papa !, c'était censé être une surprise, tu ne dois pas voir ton gâteau avant. Répondit sa fille en tapant du pied sur le sol.- Ne t’inquiète pas, je vois tout sauf le gâteau en ce moment. Et je t’avais dit que je ne voulais rien pour mon anniversaire, tu n’avais à déranger Avery, et… - Nes…la, je veux dire Nesla, je m’appelle Nesla. Enchanté monsieur, je suis Nesla. Répéta-t-elle pour la troisième fois sous mon regard ébahis, que lui arrivait-il tout d’un coup ? l’amie d’Avery, désolé de m’être invité ainsi chez vous, Avery m’a appelé à la rescousse quand votre fille à une panne de gâteau et...- Enchanté Nesla, je suis Stevenson, Lui coupa-t-elle. Et tu n’as pas à t’adresser à moi de façon si formelle, tu es là bien venue à la maison, il se racla la gorge avant de reprendre. Je veux dire, ça ne me dérange pas que tu sois là. Non plutôt ça fait plaisir… bref, je vais prendre ma douche,
- Ah !, c'est long ! tu ne peux pas faire plus vite ? demanda-t-elle d’une vois plus vive. Et surtout, tu peux venir avec ton amie ? ma future maman ? - Il faudrait d’abord que je réussisse à tirer cette larve du lit. Rigolais-je en regardant Nes toujours étalé dans le lit, cette fois-ci, elle était en étoile de mer. Une vraie calamité cette fille, je ne vous le fais pas dire.- Merci Ave, tu es mon sauveur, mon Messi. Je vais essayer de nettoyer la cuisine en attendant votre arrivée. - D’accord, Nes est un cordon bleu et elle adore cuisiner, donc je vais t’envoyer une liste de course que tu pourras commander pour gagner en temps.- D’accords merci, J’attends ton retour. Conclu-t-elle avant de raccrocher.Dans quel pétrin je m’étais fourré encore, je positionnai mes mains sur les hanches en regardant Nes, il était déjà dix heures pourtant elle dormait encore comme s’il était deux heures du matin. Je m’avançai vers le lit et décida d’opter pour la méthode douce. Alors, je pris délica
Viktor n'a plus rien dit du reste de la journée, et sa présence a refermé monsieur, il était redevenu le même qu'au début, on n'avait même pas encore quitté notre cocon que la bulle avait déjà éclaté. La journée avec nous et on a pris le jet ensemble pour rentrer sur NY, je n’ai fait que dormir durant tout le trajet et plus drôle encore, j’ai voyagé avec cette tenue qui me faisait ressembler à rien. À l’atterrissage, il y avait deux voitures, les deux frères sont partis ensemble dans une et l’autre étaient chargés de me ramener à la maison. Juste avant de se séparer monsieur m’a remis mon téléphone, chose que j’avais complètement oublié, j’avais vraiment vécu comme dans une sorte de bulles fermés, en vérifiant mes messages, je vis qu’un message avait été envoyé à Nesla « ton amie ne sera pas en mesure de te répondre dans les prochaines semaines, mais ne t’inquiètes pas, elle va bien » un message auquel elle avait répondu « d’accord monsieur ». J’ai ressenti un Léger pincement au cœur
Sans pouvoir me contrôler, je lui sautai dans les bras, j’étais heureuse, tellement heureuse, je n’avais jamais su que vivre était si bon. Surtout que c’était mil fois mieux qu’exister sinon je n’aurais pas perdu tout ce temps à n’être qu’une figurante de ma propre vie.Après avoir pris ma douche, je me rendis compte que ma valise n’était pas dans la garde-robe, monsieur ne m’avait pas dit de m’habiller, si ? peut-être, il voulait que je reste nu comme je le suis depuis notre arrivée à Londres. Alors sûr de cette idée, je sortis de la chambre marchant vers la terrasse, un moment, j'eus l’impression d’entendre des voix, mais je n’en fus pas sûr, car ce fut bref.- Monsieur, dis-je en me rapprochant de la terrasse, je tirai les volets et aussi tôt mes yeux tombèrent sur Viktor, un hoquet de surprise s’échappa de mes lèvres alors que lui ses yeux s’agrandissaient. Que faisait-il là et pourquoi me regardait-il comme ça ? monsieur qui me tournait le dos se retourna aussitôt et ses yeux s’a
Je suis réveillé depuis quelques minutes et je me demande ce qu’il peut bien être en train de faire, il n’est pas dans la pièce et je ne sais pas si je peux e lever du lit pour le chercher, la seule chose que j’ai le droit de faire sans avoir son accord, c'est respirer. Savez-vous le bonheur que ça procure d’appartenir à quelqu’un ? d’être guidé par lui ? ça nous retire la pression et le poids des responsabilités, beaucoup de gens prendrait ça comme une mauvaise chose, mais pour comprendre ce qu’il en est, il faut l’avoir vécu, et malheureusement des hommes comme Sergey ne sont pas à la portée de tout le monde. J’entendis des pas dans la pièce et je me mis à regarder attentivement l’entrée de la chambre, quand je le vis enfin un grand sourire pris possession de mon visage, il était vêtu d’une culotte en coton et d’un T-shirt. Je lui ai dit dernièrement que j’aimais ses jambes, et qu’il en avait de très belle, alors depuis un certain temps, je le vois plus en short, et j’aime ça. Je ne
- Entrouvres légèrement les lèvres, dit-il d’une voix gorgée de désir, et je me sentis frustré de ne pas avoir le plaisir de voir ses si beaux yeux désireux de ma personne. Je fis ce qu’il avait demandé et je sentis une boule toute douce se frayer son chemin dans ma bouche puis une légère pression le long de mes joues, il était sans doute en train d’attacher le bâillon. Quand se fut fait, je sentis mes mains tirées vers l’avant, et rencontré une surface dure. C’était sans doute le bois, puis par, je ne sais quel moyen mes bras se retrouvèrent maintenue par cette surface dure puis je ne sentis plus rien, on aurait dit qu’il était sorti de la pièce et j’étais là nu privé de ma vue mes mains étaient liées et je ne pouvais même pas crier pour l’appeler, mon cœur commença à battre à une vitesse folle puis je le sentis derrière moi, il était juste à mon entrée, me titillant avec son membre érigé, il se contentait de se frotter contre moi, mais moi, je le voulais à l’intérieur de moi.- C’es
- je voudrais toujours vous obéir monsieur, vous ne comprenez pas, jamais avant vous, je n’ai ne serait-ce que penser ou même songer à vouloir d’un homme, mais depuis que vous êtes entrée dans ma vie, je ne veux que vous, je ne vois d’ailleurs que vous et personne d’autre, alors peu importe ou cela nous mène tant du meilleur que du pire, je suis ravi de faire du chemin à vos cotées.- Tu es tout simplement parfaite, parfaite pour moi, comme si tu avais été crée exclusivement pour moi, c'est pourquoi tu n'as attendu que moi tout ce temps. - Juste pour vous monsieur.- Bien, tu vois là porte là ? je suivis des yeux son doigt qui m’indiquait une porte de velours et je fis oui de la tête. Tu vas retirer tous tes vêtements et relâcher tes cheveux, une fois que ce sera faite, je veux que tu pousses cette porte et que tu me retrouves à l’intérieur, on va essayer d’étancher cette faim de moi qui te torture depuis des jours. - Monsieur, gémis-je lamentablement alors que tout mon être s’enfla
- Va faire préparer ta valise. - Monsieur pardon si j’ai dit quelques choses de mal, dis-je en me mettant à genoux la peur au ventre, il voulait se débarrasser de moi, car j’étais devenue folle, mais je ne voulais pas, je ne pouvais pas être loin de lui, je veux pouvoir partager son espace. - Tu oses me désobéir. Demanda-t-il d’un ton dominant tout en me surplombant de sa taille, cet homme allait être ma perte au sens littéral du terme. - Non monsieur pardon. - Tu as deux minutes. Dit-il en tournant son dos me laissant là. - Préparé l’hélico, je suis à l’aérodrome dans trente minutes. Je l’entendis dire au loin. Alors que je rassemblai le peu de force qu’il me restait pour aller faire ma valise. Durant le trajet jusqu’à l’aérodrome personne n’a dit un mot, il avait la main posée sur ma cuisse et effectuait de petites caresses sur mes cuisses et moi, je regrettais d’avoir mis un Jean, j’aurais dû mettre une robe qui me permettrait de sentir son contact peau à peau. Une fois sur p