Mag-log inLe matin s’éveillait doucement sur Paris, baignant les rues pavées et les toits haussmanniens d’une lumière douce, presque dorée. Alma était déjà dans son atelier, les cheveux légèrement emmêlés par le sommeil, un pinceau en main et son dernier carnet de croquis ouvert devant elle. Ce tableau serait le dernier de la saga, celui qui scellerait enfin tout ce qu’elle avait traversé : l’amour, la liberté, les luttes, les blessures, et surtout, la renaissance.
La pièce sentait la peinture fraîche, le bois ciré du parquet et l’odeur subtile du café que Leonard lui avait apporté plus tôt. Sur le chevalet trônait la toile, immense, presque éclatante. Une femme y était représentée, tournant son visage vers un ciel lumineux,
Le matin s’éveillait doucement sur Paris, baignant les rues pavées et les toits haussmanniens d’une lumière douce, presque dorée. Alma était déjà dans son atelier, les cheveux légèrement emmêlés par le sommeil, un pinceau en main et son dernier carnet de croquis ouvert devant elle. Ce tableau serait le dernier de la saga, celui qui scellerait enfin tout ce qu’elle avait traversé : l’amour, la liberté, les luttes, les blessures, et surtout, la renaissance.La pièce sentait la peinture fraîche, le bois ciré du parquet et l’odeur subtile du café que Leonard lui avait apporté plus tôt. Sur le chevalet trônait la toile, immense, presque éclatante. Une femme y était représentée, tournant son visage vers un ciel lumineux,
Six mois s’étaient écoulés depuis la réconciliation de Leonard avec ses parents. Ce fut un temps de préparation, de retrouvailles, de consolidation de liens familiaux et de réflexion sur l’avenir. Chaque jour avait permis à Leonard et Alma de renforcer leur amour, d’organiser leur vie commune et de rêver à ce que serait leur famille à venir.Ce matin-là, Paris s’éveillait sous une lumière douce, et l’appartement de Leonard et Alma vibrait d’une excitation particulière. La chambre du bébé, aménagée avec soin et amour, respirait la sérénité : des peluches délicates, des couvertures tricotées par Marie, des mobiles colorés suspendus au plafond. Chaque détail reflétait la joie et l’anticipation de ce moment unique.
Les premières lueurs de l’aube filtraient à travers les voilages légers de l’appartement parisien. Alma, déjà éveillée, observait la ville s’éveiller doucement. Elle caressa son ventre avec tendresse, sentant le petit être grandir en elle, et un sentiment de sérénité mêlé à de la responsabilité l’envahit. Chaque jour qui passait rapprochait l’instant où elle tiendrait leur enfant dans ses bras, et elle savait que Leonard ressentait la même anticipation.Pourtant, ce matin-là, un léger trouble flottait dans l’air. Leonard, assis face à la table de la cuisine, son regard fixé sur une tasse de café qu’il ne touchait pas, semblait absorbé par des pensées lourdes. Alma s’approcha, posant une mai
Les premiers rayons du soleil pénétraient à peine dans l’appartement parisien lorsque Alma sentit une étrange légèreté, un frisson mêlé d’excitation et de nervosité. Depuis quelques jours, elle avait remarqué des signes subtils : une fatigue inhabituelle, une sensibilité accrue, et ce sentiment étrange de nouveauté qui l’enveloppait à chaque instant. Ce matin-là, après une longue nuit agitée de rêves mêlant souvenirs et espoirs, Alma comprit enfin. Elle prit une profonde inspiration, serrant doucement la main de Leonard qui dormait encore à ses côtés, et sentit son cœur battre plus vite. Elle était enceinte.Le moment était à la fois merveilleux et intimidant. Après tout ce qu’ils avaient trave
Cinq années s’étaient écoulées depuis ce voyage méditerranéen où Leonard avait demandé Alma en mariage. Cinq années où chaque journée avait été bâtie sur un équilibre fragile mais sincère entre l’amour, la liberté et la créativité. Les souvenirs des tempêtes médiatiques, des manipulations et des scandales appartenaient désormais au passé, comme des fantômes lointains dont la présence ne dérangeait plus leur quotidien.Paris était toujours aussi vibrante, mais pour Alma, la ville avait pris une dimension nouvelle. Les rues pavées, les cafés intimes et les galeries d’art n’étaient plus seulement des lieux à explorer ; ils étaient devenus le décor d’une v
Après plusieurs semaines d’installation et de reconstruction, Alma et Leonard avaient trouvé un équilibre fragile mais sincère. Les murs de leur appartement parisien portaient encore les traces des cartons ouverts, des éclats de rire et des moments de silence partagés. Chaque coin, chaque détail racontait leur histoire : celle d’un amour éprouvé par la tempête, mais qui avait survécu grâce à leur volonté de se respecter et de s’aimer.Leonard, pourtant, ne voulait pas se contenter de ce quotidien paisible. Il avait conscience que, malgré leur réconciliation, Alma avait besoin de preuves constantes de sa sincérité. Elle avait traversé tant d’épreuves, affronté les manipulations et les intrigues qu’il avait orchestrées par le pa







