All Chapters of Renaissance et Vengeance - Quand Mademoiselle Mercier dit non: Chapter 161 - Chapter 170

Ce disant, Élodie a remis à Colette le contrat qu'elle avait préparé à l'avance.En constatant qu'Élodie avait tout anticipé, le visage de Colette s'est considérablement assombri.Élodie, nullement impressionnée, a poursuivi : « J'ai déjà examiné ce contrat dans les moindres détails pour toi. Il te suffit de signer. Dans sept jours, je veux voir cette paire de perles orientales devant moi. Ce délai devrait amplement te suffire pour les retrouver, n'est-ce pas ? »« Bien entendu... », a répondu Colette, mais intérieurement, elle tremblait malgré elle.Quatre-vingts millions d'euros !D'où pouvait-elle sortir une telle somme ?Toutes ces années de détournements dans la famille et l'entreprise ne lui avaient même pas rapporté autant !Pourtant, pour son fils, Colette a quand même apposé sa signature sur le contrat.En regardant le document entre ses mains, Élodie a esquissé un sourire satisfait.« Élodie, tu vois, j'ai signé », a repris Colette. « Je ne te tromperai pas, alors va

Élodie était loin d'être assez narcissique pour croire que le comportement de Victor témoignait d'une quelconque affection.Elle a consulté sa montre avant de déclarer : « Au fait, ce soir se tient la réception d'anniversaire de mon frère. De nombreuses personnalités importantes y assisteront. Si M. Moreau refuse de le libérer, qu'à cela ne tienne, nous expliquerons simplement que son futur beau-frère a été convié à prendre le thé chez lui et qu'il refuse de le laisser partir. Comment trouvez-vous cette excuse ? »À ces mots, le visage de Paul s'est assombri.Qui était Victor Moreau, et qui était Thomas Mercier ?Comment M. Moreau pourrait-il inviter Thomas à prendre le thé chez lui ?Si une telle rumeur venait à se répandre, cela ne ridiculiserait-il pas la famille Moreau ?Mais en pensant à Colette et à son attitude, Paul s'est dit que ce n'était pas totalement inconcevable.Colette et son fils étaient capables des pires bassesses.« Mlle Mercier, veuillez... me suivre par ic

Le visage de Victor était à quelques centimètres du sien.Autrefois, Élodie aurait immédiatement rougi face à une telle proximité.Mais cette fois-ci, elle l'a repoussé d'un geste ferme et a froncé les sourcils : « M. Moreau, nous sommes dans l'entreprise, je vous prie de garder vos distances. »« Tu me demandes de garder mes distances ? », a rétorqué Victor comme s'il venait d'entendre une plaisanterie particulièrement savoureuse.Il s'est rapproché d'Élodie : « Qui venait me voir trois fois par jour au bureau ? Qui s'évertuait quotidiennement à attirer mon attention ? À ce moment-là, la notion de distance ne semblait pas te préoccuper, n'est-ce pas ? »Le voyant se rapprocher dangereusement, Élodie s'est écartée d'un pas.« J'étais jeune et naïve à l'époque, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur », a-t-elle répondu avec assurance.Puis, jetant un regard circulaire, elle a ajouté : « M. Moreau, nous sommes dans les toilettes des femmes. Même pour discuter affaires, l'endroit

« Élodie ! Tout ça, c'est entièrement ta faute ! », a fulminé Thomas.Mais sa colère était parfaitement vaine. Désormais, avec Victor comme protecteur, Élodie pouvait se permettre de marcher la tête haute dans tout Clairbois.Quelques instants plus tard, Colette a décroché l'appel de son fils.Lorsqu'elle est arrivée sur place, elle a découvert Thomas dans un état pitoyable, debout dans la ruelle adjacente à la résidence des Moreau.« Mon fils ! Comment as-tu pu te retrouver dans un tel état ? », s'est-elle exclamée.À peine s'était-elle approchée qu'elle a été assaillie par la puanteur qui émanait de lui.« Tout est de la faute d'Élodie ! », a ragé Thomas. « Je ne sais pas ce qu'elle a fait à Victor, mais il a ordonné qu'on m'enferme ici pendant toute une nuit ! Maman ! Tu dois me venger et donner une bonne leçon à cette garce ! »Thomas ne mesurait pas à quel point sa situation était précaire. Colette, embarrassée, a soupiré : « Cette femme n'est plus aussi facile à manipuler

Sophie, remarquant l'expression contrariée de Victor, lui a murmuré : « Ce n'est pas la première fois que tu m'accompagnes à ce genre d'événements. Pourquoi cela te dérange-t-il maintenant ? »À ces mots, Victor a légèrement pincé les lèvres. Lui-même ne comprenait pas ce qui lui arrivait.Auparavant, lors des événements organisés par la famille Mercier, il s'y rendait avec Sophie sans la moindre hésitation, ne se souciant nullement de l'image d'Élodie.Mais cette fois-ci, il craignait les commérages à son sujet.Sophie a levé les yeux vers lui, des larmes commençant à voiler son regard : « Serait-ce vrai ce qu'on raconte ? Tu t'intéresserais vraiment à Élodie ? »Victor a soupiré : « Sophie, tu sais bien que ce n'est pas ce que je voulais dire. »« Alors ne te tracasse pas autant. Mlle Mercier ne semble pas particulièrement affectée. »En entendant ces mots, Victor a instinctivement porté son regard sur Élodie qui se tenait non loin de là.Effectivement, elle semblait totaleme