Le grenier, avec ses ombres longues et son odeur de peinture, semblait encore vibrer des mots échangés entre Deborah et Jonathan. La toile, un chaos de noir, de bleu et de blanc, reposait sur le chevalet, comme un témoin silencieux de leur confrontation. Deborah, le pinceau toujours à la main, sentait son cœur battre un peu plus calmement, mais les paroles de Jonathan – « Je t’aime, Deborah… Toi. Celle qui peint, celle qui doute » – tournaient dans son esprit, mêlées de doute et d’un espoir qu’elle n’osait pas embrasser. Jonathan, assis contre le mur, l’observait toujours, son regard intense mais dépourvu de son assurance habituelle. Pour la première fois, il semblait prêt à lui laisser de l’espace, à ne pas imposer son contrôle.Frisson, couché près de la porte, leva la tête, ses oreilles frémissant au son d’un craquement dans l’escalier. Deborah posa le pinceau, essuyant ses mains tachées sur un chiffon, et croisa le regard de Jonathan. Il se leva lentement, époussetant son pantalon
Last Updated : 2025-08-07 Read more