Lahat ng Kabanata ng SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT: Kabanata 91 - Kabanata 100

La base souterraine d’ORUS semblait paisible. Les enfants jouaient. Les ingénieurs travaillaient en silence. Et au cœur de ce calme nouveau, Liora sentait lentement se reconstruire une chose oubliée : la confiance. • Elle passait ses journées entre plans, réunions et longues discussions avec Ingmar Veyl. Ils débattaient des structures à créer, des codes à instaurer, de la ligne rouge à ne jamais franchir. — Pas de manipulation génétique, avait-elle dit. — Pas de transfert de conscience, avait-il approuvé. — Pas de répétition des erreurs. • Pour la première fois, Liora dessinait un avenir avec autre chose que des ruines. Mais dans un coin reculé de la base, un homme observait tout. Invisible. Silencieux. Patient. Son nom n’était pas sur les registres. Son badge était falsifié. Et son regard… trop calme pour

Le sol vibrait légèrement.Un frisson imperceptible, mais pour Kael, c’était un avertissement plus précis qu’un radar. Il n’avait pas besoin de regarder derrière lui pour savoir. Les drones chasseurs approchaient.Quatre, non… cinq signatures thermiques.Compactes. Rapides. Programmées pour tuer.Il lui restait exactement vingt-trois minutes d’avance sur l’algorithme de repérage. Après quoi, chaque battement de cœur deviendrait une cible. Il enclencha discrètement le brouilleur intégré à sa montre. Sept minutes de répit. Pas plus.Il savait que c’était insuffisant.Parce qu’ils ne cherchaient pas un fugitif.Ils chassaient une anomalie.Lui.Ils connaissaient chacun de ses gestes, ses schémas de fuite, ses habitudes instinctives. Il avait été formé par eux. Forgé par leur programme. Les drones n’étaient que des extensions de lui-même. En moins humain. En plus prévisibles. Mais aussi plus implacables.Sans bruit, K

La lumière rouge pulsait au plafond du couloir central. Les alarmes bourdonnaient, distordant le silence de la base comme un cri sourd dans le vide. Liora courait. Chaque pas résonnait dans sa poitrine, chaque respiration devenait plus lourde.Elle avait pris la décision sans réfléchir. Sans plan. Kael était en danger, et cette fois, elle ne fuirait pas.À son poignet, la puce d’accès activée par la clef découverte dans le journal de sa mère la guidait vers une ancienne voie de service, oubliée du système central. Elle n’avait plus qu’une chose en tête : le retrouver.Et lui dire.Lui dire qu’elle avait compris. Qu’elle savait enfin pourquoi ils avaient été créés. Pourquoi on les avait déformés pour mieux les contrôler.Et qu’elle refusait de laisser ce système les écraser.— Tiens bon, murmura-t-elle pour elle-même, alors que le métal grinçait sous ses pas.•Kael, de son côté, s’était réfugié dans un sas entre

Le silence régnait dans la chambre d’isolement. Seul le souffle rapide de Liora trahissait la tension qui régnait dans l’air. Elle fixait Kael, allongé sur le lit d’appoint, les yeux fermés, le visage encore pâle, marqué par la douleur du contre-programme injecté quelques heures plus tôt. Mais il était vivant. Elle l’avait sauvé. Encore une fois. Et cette fois… elle ne comptait plus fuir. Elle s’approcha, lentement, comme pour ne pas briser l’équilibre fragile qui les liait. Ses doigts frôlèrent la tempe de Kael, repoussant une mèche humide de sueur. — Tu devrais dormir, murmura-t-elle. — Impossible… pas avec toi si proche, répondit Kael, la voix rauque. Un petit rire nerveux lui échappa. Il ouvrit les yeux. Ils étaient clairs, lucides. Plus humains que jamais. — Comment tu te sens ? demanda-t-elle, s’asseyant près de lui. — Comme si un camion m’étai

Le silence dans le couloir semblait peser aussi lourd que le secret que Liora venait de découvrir. Elle s’était figée, à mi-chemin entre la porte de la chambre de Kael et celle de la salle où l’un des associés de son père, récemment libéré de prison, l’attendait pour « discuter ». Ce n’était pas une simple conversation, elle le sentait dans chaque fibre de son corps.Son téléphone vibra. Un message de Cassie :« Où es-tu ? Kael a disparu. Encore. Il a laissé son téléphone. Je crois qu’il te protège… mais de quoi ? »Elle inspira profondément. La fuite de Kael. La trahison de son père. Le retour de l’un de ses ennemis. Tout était en train de se nouer, et elle n’était plus une simple spectatrice. Elle était au centre de l’histoire.Liora franchit la porte. La pièce était sombre, mais elle n’avait pas peur. Pas cette fois. Assis à la table, le regard calculateur, Donovan Meers – l’homme dont le nom avait été banni de leur famille – se leva en la voyant.