All Chapters of Divorcée et remariée après 3 ans d'indifférence : ses larmes tardives: Chapter 181 - Chapter 190

Élise a approuvé d'un hochement de tête : « Exact ! Tu n'étais pas au courant ? J'ai fait une étude sur plusieurs centres artistiques. Certains engagent carrément des beaux gars exprès pour attirer la clientèle féminine ! On devrait s'en inspirer. »Considérant les futurs besoins en recrutement de leur institution, Chloé a accepté à contrecœur : « Bon, d'accord... »Pour sa première session de recrutement, Chloé s'est rendue au Conservatoire de Royanville.La situation de l'emploi étant difficile cette année avec un afflux de diplômés, même leur jeune centre artistique modeste voyait une file d'attente impressionnante de candidats.Chloé et sa collègue ont travaillé d'arrache-pied jusqu'en fin d'après-midi.Au moment où elles s'apprêtaient à ranger leurs affaires pour aller dîner, une Bentley s'est garée juste devant elles. Une silhouette familière en est descendue : Octave. Pour une fois vêtu d'un costume professionnel, il contrastait radicalement avec son image habituelle de fil

Chloé s'est sentie légèrement mal à l'aise.Alors qu'elle cherchait comment réagir, Octave est intervenu : « Papa, ne l'effraye pas avec tes manières ! Va donc vaquer à tes occupations. »La relation entre le père et le fils était si décontractée qu'Octave se permettait toujours ce ton familier.Raymond a proposé : « Je connais le propriétaire de ce restaurant. Je vous offre le repas. »Le groupe Lemoine, bien que de taille moyenne comparé aux géants industriels, bénéficiait d'un réseau local étendu grâce à plusieurs générations d'implantation.Raymond avait secrètement espéré étaler sa réussite financière devant Chloé, après tout, c'était grâce à son « charme pécuniaire » qu'il avait séduit la plupart de ses épouses !Mais Octave, craignant que la maladresse de son père n'effraie Chloé, l'a interrompu précipitamment : « Papa, nous avons des choses à discuter en privé. »Déçu de ne pouvoir briller, Raymond s'est résigné à partir : « Très bien, les jeunes ont besoin d'intimité. I

L'indifférence polie de Chloé a attisé davantage la fureur de Manette :« Tu es sourde ou quoi ?! Tu n'entends pas ce que je dis ?! Si tu avais ne serait-ce qu'un peu de honte, tu devrais t'agenouiller devant moi et expier tes fautes ! »Une voix calme mais ferme a résonné soudain : « Mme Bernard, Chloé est une personne, pas un objet. Votre comportement est d'une vulgarité consternante. »Chloé s'est retournée et a découvert Xavier. Sa présence a apaisé instantanément l'angoisse qui l'étreignait.Manette a toisé l'intrus avec mépris : « Qui êtes-vous pour oser me donner des leçons ? »Xavier a répliqué d'un ton implacable : « J'ai entendu vos insultes. Si vous voulez un aide-soignant pour votre fils, embauchez-en une légalement. Au lieu de chercher une belle-fille docile, obligée d'aimer votre fils, de s'en occuper, tout en subissant vos humiliations. »« De plus, durant leur mariage, votre fils avait l'obligation légale de participer aux frais médicaux de sa belle-mère. »Manet

Lucien, résigné, a tenté de se défendre : « Pourrais-tu cesser de me considérer comme un ennemi ? J'ai décidé de changer... Tout ce que tu détestais, je ne le ferai plus. Tu es magnifique, et cela attirera forcément des hommes aux mauvaises intentions… Xavier passe encore, il fait à peu près figure de gentleman, mais Octave, ce joueur invétéré, ne te convient pas. »Comment Lucien osait-il qualifier autrui de « joueur » ? Lui-même ne valait guère mieux !« Lucien, Octave peut être frivole en amour, mais il ne m'a jamais blessée. De plus, il est plus galant et respectueux que tu ne l'as jamais été. Cesse tes manigances sordides ! »Une douleur lancinante a traversé le cœur de Lucien. Dans l'esprit de Chloé, était-il à présent inférieur à Octave ?D'une voix meurtrie, il a murmuré : « Je croyais que mes efforts récents te montreraient ma sincérité… Apparemment, à tes yeux, je reste celui que tu méprises. Je sais que tu ne me fais pas encore confiance, mais crois-moi, je change vérita

Jeanne a essayé ses larmes d'un geste rageur, a crié « Espèce de salaud ! » puis s'est enfuie de la chambre. C'était alors que son regard a croisé celui de Chloé, restée postée devant la porte.Ravagée par la colère, elle l'a toisée avec hostilité.Chloé lui a proposé à voix basse : « On parle ? »Les deux femmes se sont rendues dans un café près de l'hôpital.Jeanne a attaqué la première, le ton aigri : « Tu dois être bien contente ? Autrefois, Lucien te détestait. À présent, il t'aime à en mourir. Tu penses avoir gagné, n'est-ce pas ? »Chloé l'a fixée, son calme immuable : « Mais je n'en ai rien à faire. »« Bien sûr que tu dis ça ! Maintenant que tu as son cœur, tu peux jouer l'indifférente », a rétorqué Jeanne, exacerbée.Autrefois, elle était persuadée de détenir l'amour inconditionnel de Lucien. Mais maintenant, la situation s'était inversée. Plus elle s'efforçait de gagner son affection, plus elle se sentait impuissante. Son espoir lui filait entre les doigts comme du sa