Semua Bab La Luna Finale De L’Alpha: Bab 41 - Bab 50

RheaC'était tard.Trop tard.La lune était haute dans le ciel. La plupart des gens dormaient. Le pack house était calme. Toujours.Les couloirs étaient silencieux, le genre de calme qui rendait l'air plus lourd. Comme si quelque chose attendait dans l'ombre. Regarder.Damon n'était toujours pas revenu. Je me suis dit que je n'étais pas inquiet, pas vraiment. Il était fort. Puissant. Il pourrait prendre soin de lui-même.Mais ma poitrine était serrée d'une manière que je ne pouvais pas ignorer. Mon cœur battait trop vite. Mes mains n'arrêtaient pas de trembler.Ce n'était pas seulement Damon. C'était ma sœur. Céline. L'idée d'elle là-bas quelque part, peut-être blessée, peut-être effrayée, peut-être encore en danger, m'a rendu amé.Je ne pouvais pas rester assis. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser. Je ne pouvais pas arrêter de m'inquiéter.Mes pieds m'ont porté vers la chambre de Damon avant même que je décide d'y aller. Il serait peut-être là. Il aurait peut-être des nouvelles. I

DamonLe matin est arrivé trop vite.Le soleil était brillant. Trop lumineux. Ça m'a fait mal aux yeux. M'a fait battre la tête.Mon corps me faisait encore mal, mais les herbes de la vieille femme avaient émoussé le pire. La douleur était toujours là. Profond. Sharp. Mais je pouvais bouger sans vouloir crier.Je l'ai remerciée tranquillement, ma voix rude, et je suis sorti dans l'air frais.L'air du matin était frais. Nettoyer. Ça remplit mes poumons. Je me sentais presque vivant à nouveau.À la porte, l'enfant que j'avais sauvé se tenait les yeux écarquillés, tenant la main d'une femme qui devait être sa mère.Le garçon avait l'air différent maintenant. Nettoyer. Sûr. Pas terrifié. Ses yeux étaient brillants. Curieux.Tous les deux ont incliné la tête. Respect. Gratitude. Des choses que je n'avais pas vues depuis longtemps.« Merci », murmura la femme, la voix tremblante. « Tu nous as sauvés. »Sa voix était douce. Cassé. Plein d'émotion. Des larmes coulant sur ses joues.Le garçon

RheaLes cordes coupaient mes poignets, me brûlant la peau à chaque fois que je luttais.La corde rugueuse ressemblait à du feu contre ma peau. Chaque mouvement aggravait les choses. Ça a fait plus mal.Mes bras me faisaient mal, tout mon corps était lourd d'épuisement. J'étais occupé pendant des heures. Peut-être des jours. Je ne pouvais plus le dire.J'avais pleuré jusqu'à ce que mes yeux soient crus, ma vision floue à cause des larmes qui refusaient de s'arrêter. Mon visage était enflé. Ma gorge était sèche et irritée.Je ne savais pas où était Céline, seulement que ma sœur était en danger, et chaque seconde piégée ici me faisait mal à la poitrine d'impuissance.Le sous-sol était froid. Sombre. Ça sentait la moisissure et l'eau ancienne. Comme la mort.J'étais seul. Tellement seul. Et effrayé.Puis la porte s'est ouverte.Le bruit a fait battre mon cœur. J'ai levé les yeux rapidement. L'espoir et la peur se mélangent dans ma poitrine.Mon cœur a sauté dans ma gorge, la peur et l'es

CélineCe n'était pas le mariage dont j'avais rêvé.Pas même proche.Il n'y avait pas de fleurs, pas de musique, pas de chaleur. Juste un petit rassemblement où Damon se tenait avec moi, les yeux à l'écart, l'esprit ailleurs. Il m'a nommé sa Luna avec la froideur de quelqu'un lisant un devoir sur une liste, et c'était tout. Pas de sourire. Pas de tendresse. Pas de temps pour que je m'accroche.Et pourtant, je me suis dit que c'était suffisant.Parce que je l'avais. Même s'il n'était pas entièrement à moi.Maintenant, c'était notre deuxième nuit en tant que mari et femme. La première nuit, il n'avait même pas touché le lit. Il était resté dans son bureau, enfoui dans toutes les pensées qu'il portait, me laissant seul dans la pièce destinée à nous deux. J'avais écouté ses pas d'avant en arrière jusqu'aux premières heures. Je me demandais ce qui l'a empêché. Qu'est-ce qui l'a fait choisir la chaise dure plutôt que le lit moelleux que nous étions censés partager.Mais ce soir, il était là

Damon :Le lien conjugal avec Céline aurait dû tout réparer. C'est ce que tout le monde me disait. Et peut-être que cela a guéri mon loup à la surface, réparé le pire des dommages comme un bandage sur une blessure. Mais en dessous, je pouvais le sentir s'infecter. Chaque jour, je me réveillais en sachant ce que mon loup désirait vraiment, ce pour quoi chaque fibre de mon être criait.Rhea.Pas Céline. Jamais Céline.Je ne pouvais pas supporter de me réveiller à côté d'elle. La vue de son visage endormi, paisible et content, a fait tourner quelque chose de laid dans mon estomac. Donc, la plupart du temps, je n'ai même pas essayé. Je me suis enfui dans mon bureau, où le silence semblait moins étouffant que sa présence. Le canapé était devenu plus familier que mon propre lit.Tout ce qui la concerne était râpé contre ma peau comme du papier de verre. Son toucher, qui aurait dû me réconforter, ressemblait à de l'eau glacée. Sa voix, essayant si fort d'être douce et attentionnée, ressembla