All Chapters of Réincarnée pour me venger: trahison et infidélité : Chapter 51 - Chapter 60

— Ne me concerne pas ? Tu es devenu fou ? Tu joues avec le feu, Marc. Tu ramènes cette fille ici, tu la laisses tourner autour de Sophie, tu l’embrasses presque en plein bureau… Tu crois que je ne vois pas ! ? Tu crois que ça ne va pas détruire tout ce que nous avons construit ?Marc se lève lentement. Sa stature imposante domine la pièce. Il fait le tour du bureau et s’approche d’elle. Son parfum, son assurance, son arrogance la frappent en pleine figure.— Tu crois que tu me fais peur avec tes grands discours ? demande-t-il d’une voix basse mais ferme. J’ai déjà pris des risques bien plus grands que ça. Et je m’en suis toujours sorti.Isadora secoue la tête, furieuse.— Un jour, tu verras qu’elle n’est pas ce qu’elle prêt être, Marc. Et quand ça arrivera, ne compte pas sur moi pour ramasser les morceaux.Il éclate d’un rire bref, cruel.— Tu ne m’as jamais ramassé, Isadora. Tu m’as suivi. Tu as profité de ce que je t’ai offert. Mais ne te trompe pas : c’est moi qui tiens les r

Les mots sont d’une cruauté méthodique. Ils coupent Isadora plus profondément que la gifle ne l’a fait. Elle chancelle comme si quelqu’un venait de lui retirer le sol sous les pieds. Jamais il n’a prononcé quelque chose d’aussi net, aussi tranchant.— Et Nora ? reprend-il, la voix qui se fait plus froide encore. Tu restes très loin de Nora. Tu n’as pas le droit de t’en approcher. Tu la touches, tu la menaces, tu lui fais du mal je te le jure, tu le regretteras.Il y a dans ces mots une promesse mince et terrifiante : Marc n’accepte pas qu’Isadora reprenne la main sur cette affaire. Il a ses raisons, ses plans, et personne ne doit s’y opposer.Isadora le regarde, blessée, puis furieuse. Sa poitrine se soulève, ses lèvres tremblent. Elle a voulu se venger, reprendre son territoire ; elle pensait tenir le pouvoir. Et maintenant elle lit dans les yeux de l’homme à qui elle a tout donné qu’elle n’est qu’une pièce du jeu, interchangeable si besoin.— Tu me menaces ? murmure-t-elle, d’a

Leurs regards s’affrontèrent, chargés d’électricité. Claire sentait la tension de Marc, cette possessivité maladive qu’elle connaissait si bien. Mais elle n’eut pas le temps de répondre.Une voix froide, coupante, brisa le silence :— Ça suffit.Les deux se tournèrent. Isadora se tenait là, immobile, mais son regard brûlait d’une fureur contenue. Son élégance noire, sa posture impérieuse la faisaient ressembler à une statue menaçante. Elle avait sans doute observé la scène depuis un moment, et chaque mot prononcé lui avait donné envie d’exploser.Elle s’approcha lentement, ses talons résonnant sur les graviers, et s’arrêta à quelques pas d’eux. Son regard se fixa sur Claire, tranchant comme une lame.— La fête est terminée, déclara-t-elle d’une voix glaciale. Tu as eu ta petite mise en scène, ton moment de gloire. Maintenant, tu pars.Claire esquissa un sourire léger, presque moqueur.— Déjà ? demanda-t-elle doucement.Isadora s’avança d’un pas, ses yeux lançant des éclairs.—

Un silence lourd s’abattit. Elle voulut répondre, crier encore, mais la force lui manquait. Alors, le cœur en miettes, elle tourna les talons et claqua la porte derrière elle.Marc reste seul dans la chambre. Ses poings serrés tremblaient encore de colère. Il inspire longuement, mais son esprit ne cessait de revenir à la même image : le visage de Nora, son regard apeuré, sa manière de lui résister tout en le troublant. Une obsession grandissante, incontrôlable, qui consumait chaque parcelle de son être.Isadora, dans le couloir, se retient de hurler. Elle ne comprenait pas. Elle ne supportait pas. Comment avait-elle pu en arriver là, elle, l’épouse légitime, éclipsée par une fille qu’elle jugeait misérable ? Son propre mariage lui glissait entre les doigts, et elle le savait : la guerre ne faisait que commencer.La chambre d’amis était plongée dans une semi-obscurité, seulement traversée par la lueur froide de la lune filtrant à travers les rideaux. Assise au bord du lit, Isadora

Sa voix était basse, ferme, comme une lame de verre prête à se briser. Elle se leva de table, rassemblant ses forces pour ne pas laisser ses émotions transparaître. Miguel la regarda s’éloigner vers la chambre sans ajouter un mot, ses poings serrés sur la nappe.Dans sa chambre, Claire s’effondra sur le lit, ses épaules secouées par une douleur qu’elle ne pouvait plus contenir. Elle se recroquevilla sur elle-même, les mains couvrant son visage.Ils pensent que Claire est morte. Officiellement, c’est vrai. Cinq ans. Cinq longues années.Elle sentit un poids énorme s’écraser sur sa poitrine, une chape de plomb qui l’écrasait plus fort à chaque souvenir.Son corps, cette enveloppe qu’elle avait portée toute sa vie, gisait sous terre, oublié dans une tombe où l’on venait déposer des fleurs une fois l’an. Son âme, elle, avait été condamnée à errer, enfermée dans celui de Nora. Et Nora… pauvre Nora… son esprit, sa lumière, avaient disparu pour toujours pour lui laisser la place.— Cinq